Quand les néo-nazis soutiennent l'Etat hébreu
Qui se ressemble s'assemble... bonnet blanc et blanc bonnet... Heydrich était sioniste et les grands pontes sionistes ont pactisé avec le nazisme, au nom de tous les juifs sans doute, la boucle est bouclée...
Quand les néo-nazis soutiennent l'Etat hébreu
Un nouveau groupe de citoyens allemands réunissant des nostalgiques d'Adolf Hitler, les "Nationaux-socialistes pour Israël" (NSI), semble se singulariser de ses coreligionnaires néo-nazis par un plaidoyer en faveur du droit (à l'existence) de l'Etat hébreu.
C'est du moins ce que l'on serait tenté de penser à la lecture du site web fraîchement lancé depuis le mois de mai par ces "nazis pour Israël" dont on ne sait par ailleurs pas grand chose.
Selon le NSI, le droit à l'existence d'Israël se fonde dans les principes du Darwinisme social. Traduisez: la loi du plus fort l'emporte. "Une nation forte a le droit de vivre, un pays à l'agonie mérite de mourir", soutient cette organisation portée sur les fonds baptismaux lors d'un congrès en mai à Berlin.
Le NSI ne tarit pas d'éloges à l'égard d'Israël dont il salue les "2.000 années de lutte pour sa survie". Il va jusqu'à jusqu'à porter un jugement très sévère sur d'autres néo-nazis allemands, notamment ceux qui évoluent sous la bannière du NPD, dont il rejette l'antisémitisme clairement affiché. Le NPD, selon le site internet du NSI, est composé de "politiciens, de lâches et de réactionnaires". Le NSI étend sa diatribe à l'ensemble des formations d'extrême-droite qui véhiculent, selon lui, des "mythes" sur la "conspiration juive".
Le message d'ouverture du NSI précise toutefois ses limites et revêt même un éclairage très différent de par sa requalification singulière de certains faits de l'Histoire... Tout en se gardant de toute tentative de "négationnisme", le NSI estime qu'il "convient de restituer ce que l'on appelle l'Holocauste dans un contexte de légitime défense de la part de pays qui se sentaient menacés". Une vision de l'Histoire apparemment propre au NSI lui fait même dire que Reinhard Heydrich, un des hauts dirigeants nazis qui participa à la Conférence de Wannsee au cours de laquelle le programme de la solution finale fut décidé, était un "sioniste".
La svastika de sinistre mémoire soutenant le combat de l'étoile de David: cet amalgame hétéroclite entre l'idéologie nazie et un soutien à la nation d'Israël tel qu'il est proposé par "les nationaux-socialistes pour Israël" laisse plus d'un observateur sceptique. Certains craignent une "provocation" mise en scène par l'extrême-gauche. D'autres font remarquer que des convergences, même momentanées, peuvent animer néonazis et sionistes dans un esprit de lutte contre un ennemi commun, le "fascisme islamique".
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Posté par Adriana Evangelizt