Netanyahou, la bérézina...

Publié le par Adriana Evangelizt

Netanyahou va pouvoir aller planter des carottes, deviser avec les tomates et parler du grand Eretz Israël avec les pommes de terre, si elles veulent bien l'écouter. C'est tout ce qui lui reste à faire désormais, jardiner. Mais il est certain que cela ne doit pas être une de ses passions. Il préfère deviser sur un avenir guerrier, entraîner le Peuple dans le malheur et la misère et remplir ses coffres sans trop se fatiguer. Nous lui avions promis qu'il ne monterait pas sur le trône... l'Eternel ne l'aurait pas permis. Pour que la Paix s'installe en Palestine, il faut que le grand nettoyage des belliqueux s'effectue... tant en Israël qu'à Washington... avant que notre planète ne bascule dans le chaos le plus complet...

 

Benjamin Netanyahu, le faucon qui a perdu son panache

Benjamin Netanyahu, faucon convaincu, s'est fixé de remettre sur ses rails le Likoud, le grand parti de la droite, dont les sondages pressentent la déconfiture lors des législatives de mardi en Israël.

Mais il faudra à l'ancien Premier ministre, parmi les plus controversés d'Israël, tous les talents d'un "magicien", son surnom au début de sa carrière, pour remettre à flot le parti lâché en novembre par Ariel Sharon.

Ce qui ne semble pas être le cas, à en croire les sondages qui créditent sa formation d'une quinzaine de mandats, contre les 39 sièges dont le parti pouvait se targuer du temps de Sharon qui a depuis sombré dans un coma profond.

Pourtant, loin de tirer les leçons de la création du parti centriste Kadima, qui pourrait emporter un tiers des 120 sièges du parlement, Netanyahu continue de camper sur les positions traditionnelles de la droite nationaliste.

Il rend ainsi complètement hypothétique une coalition avec le Kadima dirigé par Ehud Olmert qui pourrait préférer une alliance avec les travaillistes crédités d'une vingtaine de mandats.

Sur les flancs d'autobus ou sur des façades d'immeubles, son visage, rajeuni mais aux cheveux argentés, s'étale sur de grands panneaux électoraux bleu et blanc, les couleurs nationales, sous le slogan : "un Likoud fort pour un Israël sûr".

Dix ans après avoir occupé le poste de chef du gouvernement (1996-99), "Bibi", un autre surnom, aujourd'hui âgé de 56 ans, rejette le plan de redéploiement en Cisjordanie offert par Olmert, refuse toute partition de Jérusalem et propose une politique économique ultra-libérale.

"Non à un Etat palestinien, non au transfert de fonds au gouvernement Hamas, non à l'emploi (en Israël) d'ouvriers palestiniens" des territoires de Cisjordanie et Gaza, sont les trois "non" sur lesquels il a basé sa plateforme.

En écho, il déclare que "pour l'instant, il n'y a rien d'autre à faire que de lutter contre le Hamas" depuis l'accession au pouvoir du mouvement islamiste lors des législatives palestiniennes en janvier.

Conscient de son impopularité dans les couches défavorisées, il a jugé bon de s'excuser publiquement. "Si vous êtes en colère contre moi, ne faites pas chuter le Likoud", a-t-il lancé récemment dans un spot électoral télévisé.

Plus que jamais accroché au dogme sacro-saint d'Eretz Israël (la terre d'Israël aux frontières bibliques incluant la Cisjordanie), brandi dans le passé par ses prédécesseurs Menahem Begin et Ariel Sharon, il a été le plus jeune des chefs de gouvernement israéliens et le premier né après la création du pays en 1948.

D'où sa réputation d'"enfant terrible" de la droite nationaliste aux positions irrédentistes, au point de réussir la gageure de faire passer Ariel Sharon pour un modéré, ce qui ne l'a cependant pas aidé à prendre la tête du Likoud face à ce dernier en 2000.

Farouche opposant aux accords israélo-palestinien d'Oslo (1993), il a cependant été contraint de céder aux pressions américaines en concluant deux accords avec Yasser Arafat lorsqu'il était Premier ministre.

Son échec électoral de 1999 face au numéro un travailliste Ehud Barak a été suivi par de sérieux problèmes avec la justice, M. Netanyahu et son épouse Sarah, une ancienne hôtesse de l'air, ayant fait l'objet d'une enquête pour une affaire de corruption alors qu'il était au pouvoir. La justice avait finalement renoncé à les inculper faute de preuves.

Pur produit de l'élite ashkénaze qui a fondé Israël, il a passé toute sa jeunesse aux Etats-Unis, d'où son anglais parfait et son aisance avec les médias.

Ce débatteur habile a d'abord fait carrière dans la diplomatie, avant d'être élu à la Knesset en 1988.

Son ascension a ensuite été météorique, puisqu'il est devenu peu après vice-ministre des Affaires étrangères, puis, en 1992, chef du Likoud et leader de l'opposition.

Sources : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Netanyahou

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M
Pour une fois, l'électorat israéliens semble prendre ses distances vis à vis de certains de ses vieux démons et politiciens du pire ! Le faucon Benjamin Netanyahu, est de fait une des pires engeances sionistes produites par la maffia talmudique ! Serait-ce le début d'un réveil salvifique !!!<br /> Espérons le !
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