L'attitude pitoyable du gouvernement Français

Publié le par Adriana Evangelizt

La France a donc refusé un visa à un représentant du Hamas, comme tout le monde le sait. Chirac n'est pas Poutine. Il a moins de cran, c'est sûr. Il a peur. Peur que des attentats se produisent en France en guise de réprésailles au cas où... c'est comme ça que cela se passe. Il faut bien prendre conscience de cela pour comprendre la lâcheté de la communauté internationale. Toujours plus muselée et toujours plus inféodée à ces sombres instances qui ricanent dans l'Ombre... on peut voir leur babines retroussées comme des hyènes se repaissant des cadavres qu'ils sèment. Ils oublient une chose, ces chacals, c'est que s'ils nous assassinent aujourd'hui, nous nous réincarnerons demain et dans 20 ans, nous seront encore plus opérationnels pour les combattre. Car c'est la Lumière qui doit gagner et sûrement pas l'Ombre. Ca fait très highlanders... très science-fiction mais c'est exactement comme ça que les "choses" se passent... AMEN !

En tout cas, ceux qui sont au sommet et sensés représenter le Peuple Français, ne le représentent en rien... Ils ont galvaudé notre devise LIBERTE... EGALITE... FRATERNITE... ils pactisent avec les bourreaux et stigmatisent les opprimés. Là aussi, les valeurs sont inversées... ils ont remplacé le Bien par le Mal...  

Déclarations hier soir du représentant du quai d'ORSAY


8 - PROCHE-ORIENT



(Confirmez-vous l'arrivée de M. Salah Bardawil, représentant du Hamas, dimanche 30 avril à Ivry, pour une conférence sur la Palestine ? Il sera accompagné de M. Rabah Mihana, membre du Bureau politique du FPLP.

Confirmez-vous l'obtention de M. Bardawil d'un visa pour la France ?)


Sur cette affaire de visa, vous avez vu que nous avons refusé un visa au ministre palestinien du Plan, qui venait participer au premier forum du dialogue euro-arabe. Nous l'avons fait d'abord parce qu'il participe au gouvernement du Hamas et, ensuite, parce qu'il venait participer à cette manifestation parrainée par le président de la République et à laquelle le ministre participe. Il ne nous a donc pas paru opportun de donner suite à cette demande de visa. Pour les autres demandes, une concertation est en cours avec nos partenaires européens et, à l'heure où je vous parle, je ne connais pas le résultat de cette concertation.


(La Norvège a donné déjà un visa ?)


La Norvège a manifesté, semble-t-il, l'intention de donner un visa et d'accueillir ces personnes sur son territoire. La Norvège est dans l'Espace Schengen. Elle n'est pas dans l'Union européenne, mais elle est liée par les mécanismes de consultation Schengen.


(Peut-il venir en France ?)


Non, pas forcément,
puisqu'un pays peut choisir de délivrer un visa qu'on appelle un VTL, un visa territorialement limité, pour son seul territoire. Mais, encore une fois, sur ces affaires de visas pour des responsables du Hamas, nous sommes en concertation avec nos partenaires européens et je vous dirai un peu plus tard ce qu'il en est.

(Etes-vous au courant de la situation sanitaire chez les Palestiniens, surtout à Gaza ? Ce matin, le directeur de l'hôpital de Shifa a lancé un appel au secours. Il paraît que d'ici quelques jours, il n'y aura plus de possibilités de soigner les malades palestiniens, surtout les cancers. La France est d'accord pour l'aide sanitaire. Cette aide est-elle toujours bloquée ?)


Nous sommes très sensibles à cette situation. C'est un hôpital que le ministre avait lui-même visité lorsqu'il s'était rendu à Gaza. Nous sommes évidemment très sensibles à la situation des populations palestiniennes, y compris en matière sanitaire. On voit effectivement un certain nombre d'informations qui sont préoccupantes. C'est pour cela qu'il faut trouver assez vite des solutions.

Vous avez vu les déclarations que le président de la République a faites au Caire, je crois qu'elles sont parfaitement claires. Nous ne souhaitons pas asphyxier les populations palestiniennes. Nous ne souhaitons pas les conduire dans la situation que vous décrivez. Nous ne souhaitons pas jouer la politique du pire. Il est clair qu'il faut trouver des mécanismes permettant le plus possible de préserver l'aide européenne qui va aux populations palestiniennes.

Pour une partie de l'aide, il n'y pas de problème : toute l'aide qui transite par l'UNWRA, par les ONG, cela ne suscite pas de problème particulier. En revanche, on sait qu'il y a une partie de l'aide, notamment celle qui allait directement à l'Autorité palestinienne, pour laquelle il y a des questions qui se posent.

M. Abbas sera à Paris jeudi et vendredi, il va rencontrer le président de la République. Il rencontrera également le ministre, qui reviendra de Sofia pour le voir. Ce sera l'objet principal de cette rencontre : comment nous allons travailler avec l'Autorité palestinienne, avec le président de l'Autorité palestinienne, pour voir comment une partie de l'aide peut transiter par ce canal, sans avoir à transiter par le gouvernement du Hamas.

(L'aide va-t-elle continuer ou sera-t-elle stoppée ? Est-elle gelée ?)


Pour l'instant, il y a une partie de l'aide européenne qui continue, c'est tout ce qui relève de l'aide humanitaire, ce qui représente à peu près 165 millions d'euros. Une partie de l'aide est suspendue, c'est à peu près une centaine de millions d'euros, sachant que la Commission européenne n'avait pas terminé sa programmation pour 2006. Nous sommes dans une phase de suspension de l'aide pour cette partie là, et c'est sur cette partie là qu'il faut faire preuve d'imagination et essayer de voir comment faire parvenir l'aide aux Palestiniens, sans passer par le gouvernement du Hamas.

(A ce sujet, pendant la visite de M. Abbas, l'Union européenne
s'est-elle mise d'accord sur une proposition concrète, pour pouvoir remédier à ce problème ? On parle de ne pas asphyxier le peuple palestinien, mais c'est en réalité ce qui se passe sur le terrain.)


Il y a deux choses. Il y a la visite de M. Abbas, et M. Abbas lui-même a dit dans une interview au Monde qu'il avait des propositions et nous allons voir quelles sont les propositions de M. Abbas. Il y a aussi une réunion qui se tient à Londres le 27 avril, une réunion informelle des principaux donateurs, qui va permettre un échange de vues.

(Vous avez parlé d'une rencontre entre M. Philippe Douste-Blazy et M. Abbas. Quand aura-t-elle lieu ?)


M. Abbas sera à Paris. Il verra le président de la République dans la matinée du vendredi et il est prévu qu'il voit le ministre à l'occasion d'un déjeuner vendredi, mais je vous le confirmerai.


(Y aura-t-il un point de presse ?)


Pas à ma connaissance, mais M. Abbas donne de son côté une conférence de presse.

(Qu'entend-on par ''humanitaire'' ? Est-ce que les Européens sont d'accord entre eux sur la définition du terme ''humanitaire'' ?)


Nous avons une conception large de ce qui est humanitaire. Humanitaire, ce n'est pas seulement ce qui va aux ONG, c'est bien ce qui doit servir à faire en sorte que la population palestinienne puisse continuer à vivre dans de bonnes conditions. Cela implique que les hôpitaux doivent continuer à fonctionner, cela pose aussi des questions sur la situation de sécurité.

Ce n'est donc pas une distinction qui est entièrement pertinente dans cette affaire. Ce qui est pertinent, c'est de savoir comment le plus d'aide possible peut parvenir à destination sans transiter par le gouvernement du Hamas, plutôt que d'essayer de faire une distinction entre humanitaire et non humanitaire, qui est de toute façon très difficile à faire.

(Vous avez dit que ce qui a été suspendu, c'était l'aide directe. Vous étiez en train de chercher des moyens pour faire parvenir cette aide sans passer par le Hamas. Est-ce que l'une des idées proposées, c'est de transformer l'aide directe en aide indirecte, ou tenez-vous à ce que cette aide directe soit toujours directe ?)


Cela peut être une des idées. La programmation de l'Union européenne n'est pas complètement arrêté pour 2006. Nous avons une marge. Cette aide est là pour répondre aux besoins des Palestiniens. Si M. Abbas nous dit : mes besoins ne sont plus là, ils sont ailleurs et vous pouvez m'aider en mettant de l'argent ailleurs, je pense que c'est quelque chose que nous pouvons faire. Tout cela n'est pas gravé dans le marbre et nous avons une certaine souplesse dans l'allocation de cette aide.

(En ce qui concerne M. Abbas et les forces de sécurité, comment sont payées ces forces de sécurité ? Elles sont payées par l'Autorité palestinienne, qui est maintenant privée de fonds. Ne craignez-vous pas que cela mène à une déstabilisation totale de la situation sécuritaire à l'intérieur des territoires ?)


C'est une des questions qui se posent. S'il n'y a plus d'argent pour payer les forces de sécurité, cela peut être très préoccupant et cela peut conduire à une forme de chaos dans les territoires palestiniens. C'est un problème qu'il faut avoir en tête et qu'il faut s'efforcer de traiter. Ce n'est pas facile. On a vu ce qui s'est passé la semaine dernière, sur cette question des forces de sécurité, entre le gouvernement du Hamas et M. Mahmoud Abbas. C'est une affaire très compliquée.


(De combien est le montant de l'aide suspendu ?)


L'aide européenne est grosso modo de 250, 260 millions d'euros par an. Là-dessus, il y en a à peu près 160 millions qui sont de l'aide humanitaire. Restent une centaine de millions qui sont dans la balance.


(Quels domaines couvre-t-elle ?)


L'aide budgétaire directe est de l'aide qui servait au fonctionnement de l'Autorité palestinienne directement.

(Vous parlez de l'aide européenne, mais il y a une aide française aussi.)


Oui, tout à fait. Mais, de toute façon, les principes qui s'appliquent et qui sont définis par le Conseil Affaires générales et Relations extérieures s'appliquent aussi aux aides bilatérales. Nous sommes en train de regarder aussi les choses pour ce qui est de notre aide bilatérale. La même discipline s'applique à la fois à l'aide multilatérale européenne et à l'aide bilatérale venant des états membres.


(25 millions d'euros ?)


L'aide bilatérale française est de cet ordre


Pour nous contacter: info@enfantsdepalestine.org

N'oubliez pas de visiter notre site: http://www.enfantsdepalestine.org


La France refuse un visa  au ministre palestinien du Plan
par Samir Abou Eisheh
 
La France a annoncé vendredi 21 avril avoir refusé un visa au ministre palestinien du Plan, Samir Abou Eisheh qui devait participer à un forum international à Paris en raison de la suspension des contacts politiques décidés par les Européens.
"En concertation avec nos partenaires européens, nous n'avons pas donné de suite favorable à cette demande de visa", a déclaré le porte-parole du ministère, Jean-Baptiste Mattéi.
Le ministre palestinien devait participer, mercredi 19 avril, à un "Forum sur le dialogue euro-arabe" à l'Institut du monde arabe de Paris, en présence notamment du chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy.
"Cette décision découle de la position européenne (...) c'est-à-dire la suspension des contacts politiques avec le gouvernement palestinien tant que celui-ci n'aura pas évolué au regard des trois principes qui ont été agréés par le quartette (UE, Onu, Etats-Unis, Russie)" , a dit M. Mattei lors d'un point de presse.
L'Union européenne a aussi suspendu le 10 avril son aide directe au gouvernement palestinien.
"Ce colloque est une initiative parrainée par le président Jacques Chirac", a fait valoir M. Mattéi. "C'est une manifestation à laquelle le ministre des affaires étrangères Philippe Douste-Blazy participe. Même si c'est une initiative d'origine privée, il y a malgré tout une implication assez forte des autorités françaises", a-t-il expliqué.
Paris a par ailleurs annoncé que le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, effectuera une visite en France les 27 et 28 avril. Il sera "reçu par le président de la République" Jacques Chirac le 28 avril, a précisé M. Mattéi.
M. Abbas aurait dû venir à Paris à la mi-mars, mais il avait alors abrégé sa tournée européenne en raison de l'opération de l'armée d'occupation à Jéricho.
L'Autorité palestinienne fait face à une crise financière aiguë qui s'est aggravée après l'entrée en fonctions fin mars du gouvernement.
M. Abbas, qui doit aussi se rendre à Bruxelles et dans plusieurs pays européens, a mis en garde vendredi 21 avril contre une "catastrophe" pour les Palestiniens si cette crise persiste.
 

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LA FRANCE COMPLICE

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