Préfecture de police : au service de la France ou d'Israël ?

Publié le par Adriana Evangelizt



PRÉFECTURE DE POLICE :

AU SERVICE DE LA FRANCE OU D'ISRAËL ?

Depuis le 27 décembre, Gaza est à feu et à sang : plus de 400 morts et de 2 000 blessés au moment où ces lignes sont écrites.

 

Depuis des années, la Préfecture de Police de Paris refuse systématiquement toute demande de manifester devant – ou même à proximité – de l'ambassade d'Israël, dès lors que les protestataires ont des critiques à exprimer quant à la politique israélienne. Par contre cette même Préfecture vient d'autoriser, à cet endroit, un rassemblement de soutien à l'agression israélienne. Ce rassemblement, prévu pour le 4 janvier, est organisé par le CRIF et Migdal, un organisme extrémiste pro-israélien. Ce dernier n'hésite pas à utiliser comme service d'ordre la mal nommée Ligue de défense juive, milice d'extrême droite bien connue des services de police pour sa violence et son racisme anti-arabe.

 

À la suite de cette autorisation pour le moins contestable, une autre organisation de la communauté juive a déposé, à son tour, une demande pour un rassemblement devant les grilles de l'ambassade : il s'agit de l'Union juive française pour la paix (UJFP). Pacifiste, favorable à une solution politique du conflit, cette association travaille pour une paix juste entre Israéliens et Palestiniens, pour l'arrêt des violences et pour le « vivre ensemble » entre Juifs et Arabes, au Proche-Orient comme en France.

 

Le service d'ordre de l'UJFP a informé les autorités préfectorales de sa disponibilité à collaborer avec la police nationale et les CRS postées devant l'ambassade afin d'assurer la sécurité et l'ordre public, soulignant sa détermination à éviter tout débordement.

 

La position de la Préfecture est catégorique : oui au CRIF et aux extrémistes de Migdal, non aux pacifistes de l'UJFP.

 

Cette décision est inadmissible dans un pays qui se réclame de la démocratie républicaine et des droits humains. Les pouvoirs publics en France doivent être au service de leurs concitoyens et non pas à celui des organisations extrémistes dont la violence raciste est avérée. Ils ne doivent pas, non plus, être au service d'autres États, surtout ceux engagés dans des guerres coloniales sanglantes qui suscitent l'indignation de l'opinion française et la réprobation de la communauté internationale.

 

3/01/09

 

COLLECTIF NATIONAL POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ENTRE PALESTININES ET ISRAÉLIENS

 

Contact presse : 06 80 96 43 45

 
Posté par Adriana Evangelizt

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