Le chef des renseignements échappe à un assassinat
Comme le dit si bien Poutine, nous savons très bien qui commet les attentats dans la région.... cela s'appelle diviser pour mieux régner. On profite du chaos que l'on a sciemment instauré pour en rajouter. A court terme, une solution s'impose. A long terme, il y aura un anéantissement complet de la région si ça continue. La terre tremble beaucoup par là-bas. Elle tremble pour diverses raisons mais la principale est qu'il y a trop de bombes qui tombent dans les territoires palestiniens. Idem en Irak. Et pas touche à l'Iran dans l'immédiat, parce que là... ça ira encore plus vite. Un bon conseil. Parce qu'au bout du compte, à force de diviser pour mieux régner, personne ne règnera.
Le chef des Renseignements palestiniens échappe à un assassinat
Le chef des services de renseignements palestiniens, Tarek Abou Rajab, a été sérieusement blessé samedi dans un attentat à la bombe dans laquelle un de ses gardes du corps a été tué, faisant craindre une embrasement général de la bande de Gaza.
Huit autres personnes ont été blessées dans l'attentat survenu sur fond de tensions croissantes et heurts sporadiques entre forces loyales au Fatah du dirigeant Mahmoud Abbas et militants du mouvement islamiste du Hamas.
"Tarek Abou Rajab a été sérieusement blessé. Il se trouvait dans un ascenseur quand l'explosion a eu lieu", a affirmé une source de renseignements, en parlant d'une "tentative d'assassinat". "Sa vie n'est pas en danger", a dit Bakr Abou Safia, chef des services d'urgence de l'hôpital Chiffa.
Selon des sources médicales palestiniennes, M. Abou Rajab doit être transféré dans un hôpital israélien pour y être soigné. Son garde du corps et neveu, Ali Abou Hassira, a été tué dans l'explosion, selon une source médicale à l'hôpital Chiffa.
La plupart des huit autres blessés, dont deux sont grièvement atteints, sont des gardes du corps de M. Rajab. L'attentat a visiblement été bien préparé: au moment où le chef des Renseignements était dans un ascenseur avec ses gardes du corps et s'apprêtait à quitter le QG, une bombe, vraissemblablement placée sous la cage, a explosé, selon des sources proches des services de renseignements. Quelques minutes plus tard, alors que des membres de la sécurité palestinienne transportaient M. Abou Rajab à l'hôpital, leur convoi blindé a essuyé des tirs d'inconnus, a affirmé une source sécuritaire.
"Nous nous vengerons des traîtres", ont crié des centaines de partisans du Fatah en tirant en l'air, lors des funérailles du garde du corps tué à Gaza. "La tentative d'assassinat du chef des services de renseignements palestiniens Tarek Abou Rajab est une escalade dangereuse et une atteinte à la sécurité nationale", a réagi Nabil Abou Roudeina, le porte-parole de Mahmoud Abbas, qui se trouve à Charm el-Cheikh, en Egypte, où il participe à un forum économique.
"Elle mènera à une dégradation de la situation dans les territoires palestiniens", a-t-il ajouté, précisant que M. Abbas avait ordonné la "formation immédiate d'une commission d'enquête". Tarek Abou Rajab avait été nommé à la tête des Renseignements par M. Abbas en avril 2005.
Il avait dirigé la délégation palestinienne lors des récentes discussions menées à Amman après des informations jordaniennes accusant le Hamas d'avoir introduit clandestinement des armes dans le royaume pour y commettre des attentats. Le Hamas avait démenti.
Le général Abou Rajab avait survécu en août 2004 à une tentative d'assassinat à Gaza. Il avait été blessé par balles à la jambe et à la poitrine et son chauffeur et un de ses gardes du corps avaient été tués dans une attaque contre son convoi. Cet attentat survient alors que les affrontements armés entre les fidèles du parti Fatah de M. Abbas, présents en nombre dans les services de sécurité, et les miliciens du Hamas se sont multipliés au cours des derniers jours.
Dans la nuit de vendredi à samedi, trois Palestiniens ont été blessés à Gaza dans des heurts entre la Sécurité préventive, fidèle au Fatah, et la nouvelle force paramilitaire du gouvernement Hamas. Dans un entretien diffusé vendredi par la chaîne européenne Euronews, M. Abbas a écarté un recours à la proclamation de l'état d'urgence, faisant valoir que "l'Autorité palestinienne n'a qu'une seule tête selon la loi et nous veillerons à ce qu'il en soit ainsi".
Mercredi, des auxiliaires armés de la police appartenant à une nouvelle force de 3.000 hommes sous les ordres directs du ministre de l'Intérieur Saïd Siam, ont été déployés dans Gaza, malgré l'opposition de M. Abbas. Pour faire contrepoids, le dirigeant palestinien a décidé jeudi de renforcer à Gaza la présence des services de sécurité.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt