Le ghetto occidental

Publié le par Adriana Evangelizt

Voilà un article qui démontre bien la détresse du Peuple Palestinien par la faute d'Israël et des Usa qui usent de chantages et de pressions diverses pour obliger tous les autres pays du monde à se conformer à leurs exigences dictatoriales. Et le pire c'est que tout le monde est au garde-à-vous... un attentat est si vite arrivé. On est loin là d'un Charles de Gaulle qui lui avait compris leur système et n'y adhérait pas. Qu'ils se disent bien tous les dirigeants européens que nous les tenons pour responsables du génocide palestinien qui dure depuis plus d'un demi-siècle. Mais là, ils atteignent le summum de la couardise et de l'inhumanité. C'est dire comme ces deux entités "coincent" le monde entier -sauf Poutine- et empêchent les pays de faire ce qu'ils veulent. Nous ne sommes plus libres. Cela devient insupportable. Intolérable. Il est grand temps que les peuples du monde entier s'unissent contre ces fascistes qui font règner leurs lois iniques. Ils ne valent pas mieux qu'un Hitler. En posant un regard sur notre univers, il nous est facile de comprendre que nous vivons dans une époque complètement satanisé. Nous entendons par Satanisme, la main-mise du crime et de la corruption sur notre société par des individus dévoyés qui copulent avec le Mal et prennent plaisir à le faire... leur fin est proche, c'est une certitude.

Palestine, le ghetto occidental

Entre les bons principes — savamment affichés — et la réalité des faits, le décalage est immense. L’Occident, piloté par les Etats-Unis d’Amérique, qui se targue d’être la patrie et le berceau des Droits de l’homme, voue à la plus horrible tragédie tout un peuple, en lui coupant tous les moyens de subsistance et de survie : le peuple palestinien martyr.
Ils sont aujourd’hui près de trois millions d’individus à patauger jusqu’au cou dans la misère la plus atroce, en raison de ce blocus total décrété par le «Monde libre et démocratique» depuis plus de deux mois.
Le chômage a grimpé jusqu’à atteindre le taux hallucinant de 78%, tandis que l’économie nationale a dégringolé jusqu’à son plus bas niveau depuis plus d’une décennie.
Tous les secteurs sont en panne cruciale comme celui de la santé qui se trouve au bord de l’effondrement total. La suspension de l’aide financière internationale se conjugue avec le bouclage hermétique des points de passage avec Israël qui, d’ordinaire, permettent de faire transiter les médicaments et les patients. Les hôpitaux publics, qui dépendent de cette aide, fournissent près de 77% des soins médicaux aux Palestiniens.

Les malades meurent faute de médicaments
La presse internationale, qui effectue des reportages, sur la situation dans les Territoires, fournit des témoignages poignants sur les difficultés inextricables vécues par les malades et le corps soignant. A l’hôpital Chifa, principal établissement de la bande de Gaza, quatre patients souffrant d’insuffisance rénale sont décédés fin avril faute de médicaments. De nombreux autres sont sur le point de succomber. Dans les salles de dialyse, les patients hurlent de douleur parce qu’ils n’ont plus de traitement contre les allergies au sang; A bout de force, ils se plaignent de ne plus pouvoir recevoir d’injections d’hormones, de fer et de vitamines, et se traînent dans les couloirs de l’hôpital. A l’inverse, les infirmières courent de salle en salle à la recherche d’un pansement ou d’une aiguille, objets de plus en plus difficiles à trouver.
Le personnel médical, qui n’a pas été payé depuis deux mois, avoue être à bout de force : «je n’ai plus de sous pour payer un taxi, alors je fais 15 kilomètres à vélo tous les matins et tous les soirs pour aller au boulot», raconte le médecin responsable du service dialyse. «Je n’ai pas été payé depuis deux mois, je dois aussi me soucier de trouver à manger pour mes onze enfants. Je ne sais pas combien de temps je pourrais encore tenir», dit-il, désespéré.
Le pavillon dialyse est l’exemple sur lequel il est aisé de calquer tous les autres services médicaux dans les hôpitaux publics, de même que dans le secteur privé : le dénuement est pratiquement entier.

Les familles vendent les bijoux pour se nourrir
Conçue comme une punition collective de l’ensemble du peuple palestinien, pour avoir voté pour Hamas, même si les pays occidentaux évitent de le dire franchement, la suspension de l’aide financière internationale a contraint les familles palestiniennes à vendre au rabais leurs bijoux pour acheter quelques nourritures encore disponibles sur le marché. Chaque jour, des kilos de métal jaune sont ainsi récoltés par les bijoutiers palestiniens et sont revendus en Jordanie moyennant des sommes modiques (lire notre rubrique «Entre nous»).
La pénurie alimentaire est devenue tellement aiguë que le gouvernement palestinien se voit désormais dans l’impossibilité de nourrir les prisonniers détenus dans les établissements pénitentiaires. Aussi, envisage-t-il de les remettre tous en liberté. L’autorité centrale avait auparavant invité, à plusieurs reprises, les parents des détenus à fournir eux-mêmes de la nourriture aux leurs ; mais devant leurs rejets, elle s’est résolue à les libérer si les aides n’étaient pas rétablies dans les meilleurs délais.

La «Fatwa» de Cheikh Kardhaoui


Au Caire, la ligue des Etats arabes a avoué, en fin de semaine, sans détour aucun qu’elle était incapable de transférer de l’argent aux banques palestiniennes de l’intérieur, faisant ainsi preuve de son impuissance notoire. Et de sa vanité. Seul cheikh Youssef Kardhaoui a bravé les foudres occidentales en élaborant une «Fatwa» en vertu de laquelle les banques étrangères sont instamment tenues de faire parvenir les aides financières au peuple palestinien, sans quoi il décréterait le retrait des capitaux arabes de ces banques et le boycott des placements financiers occidentaux par l’argent arabe.
En attendant, le calvaire du peuple palestinien n’est sûrement pas au bout de sa peine. Et le «mécanisme temporaire» décidé en fin de semaine par les pays membres du «Quartett», à New York, est loin de répondre aux urgences et aux souffrances des Palestiniens. Les quatre parties qui le composent sur le procédé à adopter. Une autre bataille de procédure qui signifie une prolongation cruelle de ce calvaire.

Sources : Tunis Hebdo

Posté par Adriana Evangelizt

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