Sharon, le boucher et l'homme d'Etat

Publié le par Adriana Evangelizt

Deux livres viennent de paraître sur Ariel Sharon

Le boucher et l'homme d'Etat

par Rémi Yacine

Si pour Robert Assaraf, ancien vice-président de Mariane et président de Radio Shalom, Ariel Sharon s’était élevé au rang d’un homme d’Etat, pour la politologue Tanya Reinhart, professeur à l’université de Tel Aviv et à la New York University, il est resté un dirigeant brutal et raciste.

« Jusqu’à fin 2003, Ariel Sharon passait pour l’un des faucons de la vie politique israélienne et pour le symbole de l’idéologie du Grand Israël. Beaucoup voyaient en lui le seul responsable du déclenchement de la seconde Intifada, du fait de sa visite controversée sur l’esplanade des Mosquées en septembre 2001. Encore étaient-ce là ses péchés les moins graves. Ils ne faisaient pas oublier la tache indélébile attachée à son nom : sa responsabilité morale dans les massacres de Sabra et Chatila en septembre 1982 », diagnostique Robert Assaraf. Un constat qui se veut ironique, car trop abusif. Depuis le retrait unilatéral de Gaza, l’ancien Premier ministre, plongé dans le coma depuis le 4 janvier dernier, est présenté comme un homme d’Etat. Sa rupture avec le Likoud, parti de droite toujours attaché au Grand Israël, et la création d’un parti à sa botte, Kadima, vainqueur des dernières élections, ont fini par convaincre Assaraf sur sa nouvelle stature politique. Or, ce retrait de Gaza n’est qu’une façon de s’approprier de grands pans de la Cisjordanie, en annexant les terres palestiniennes par des implantations juives encouragées par Ariel Sharon lui-même. Même si l’on ne partage pas les conclusions de Robert Assaraf, on est obligé de constater que son livre est très détaillé et très documenté. Son successeur, après sa mort politique, continue de marcher sur ses pas. Ehud Olmert est le sosie d’Ariel Sharon. Les raids, incursions, assassinats « ciblés », de moins en moins précis, sont le lot des Palestiniens. C’est ce que constate Tanya Reinhart. Pour elle, Ariel Sharon demeure pour l’histoire un dirigeant brutal, raciste et manipulateur. « Depuis l’évacuation des colonies de Gaza, le monde occidental est encore sous le charme de Sharon, de la légende du grand tournant qu’il aurait imposé à la politique israélienne », s’indigne l’universitaire qui crie à l’imposture. Dans son livre au titre sans détour, L’héritage de Sharon, détruire la Palestine, suite, elle s’attelle à démontrer que rien n’a changé. Elle montre qu’après le « désengagement », le but de l’occupant est resté le même : maintenir étanche la prison-Gaza, transformer la Cisjordanie en un système d’enclaves fermées, confisquer les terres palestiniennes grâce au mur de séparation. Tanya Reinhart dénote dans le paysage israélien. Elle avait pris tout le monde à contre-pied en demandant la reconnaissance de la formation d’Ismaïl Haniyyéh. « Il faut reconnaître le gouvernement Hamas. Non seulement parce que la reconnaissance du Hamas serait bonne pour Israël (...) mais parce que ce serait une initiative appropriée, conformément à tous les critères de la justice et du droit international. » Elle juge sévèrement le successeur d’Ariel Sharon. « Olmert (le Premier ministre israélien) a peut-être réussi à convaincre une majorité, au Congrès des Etats-Unis, à voter en faveur d’un boycott du gouvernement Hamas. Mais, dans la société israélienne elle-même, il ne dispose d’aucune majorité. Pour l’instant, la seule chose qui reste à espérer, c’est que l’Europe reprendra ses esprits et aussi qu’elle influencera les Etats-Unis afin de les amener à accepter le choix démocratique du peuple palestinien. »

Sources : El Watan

Posté par Adriana Evangelizt

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M
Samedi 25 Février 2006<br /> Français, françaises.<br /> Attention: Très important, lisez ce message jusqu'au bout.<br /> Il vous faut savoir, et ce, sans aucun délai, que tous, je dis bien tous, que l'on soit politicien, scientifique, industriel, ouvrier, étudient, que l'on soit prêtre, imam, rabin, gourou, je dis bien tous, que l'on y croit ou non, du plus petit jusqu'au plus grand, du plus jeune au plus ancien, tous, sans aucune exception, avons été jugés coupables d'avoir cassé la loi morale de Dieu; les dix commandements. Jugez-en vous même; Avez-vous déjà menti ? (Même une seule fois). Avez-vous déjà volé ? (Peu importe la valeur). Avez-vous désiré quelque chose qui ne vous appartiens pas ? Avez-vous regardé une femme pour la convoiter ? Jésus a dit que vous avez déjà commis un adultère avec elle dans votre coeur. Avez-vous pensé du mal de quelqu'un ? (La Bible dit que vous êtes un meurtrier). Avez-vous toujours placé Dieu en premier dans votre vie ? Vous êtes-vous fabriqués des dieux qui vous conviennent ? Avez-vous blasphémé ? Avez-vous toujours honoré vos parents ? (Même à l'adolescence). Avez-vous respecté un jour de repos ? (Pour le passer avec Dieu). Ecoutez votre conscience et soyez honnête. Vous savez que vous êtes coupable. Il est donné à l'homme de mourir une seule fois et après, quelque soit sa religion, qu'il y croit ou non, c'est le jugement. Le jour du jugement, quand toutes vos actions cachées seront exposées comme preuves de votre culpabilité, vous serez jeté en enfer. Pensez-y. <br /> Mais Dieu ne veut pas vous envoyer en enfer. Il a fait en sorte que vous puissiez éviter la fournaise. "Dieu prouve son amour envers nous en ce que lorsque nous étions encore pécheurs, Jésus, le Christ, est mort pour nous", puis il s'éleva d'entre les morts et vaincu la mort. Nous avons cassé la loi morale de Dieu et Jésus a payé l'amende pour nous en prenant sur lui le châtiment qui nous était destiné. C'est aussi simple que ça. Si vous vous repentez et si vous placez votre foi en Jésus seul pour votre salut éternel, Dieu vous pardonnera et vous accordera la vie éternelle à ses côtés, et ce, pour l'éternité. Lisez la Bible et mettez la en pratique....................Dieu ne vous abandonnera jamais.<br /> <br />
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