Le Hamas défie Mahmoud Abbas sur la reconnaissance d'Israël

Publié le par Adriana Evangelizt

Et oui, la reconnaissance. Les sionistes qui occupent la Palestine et la massacrent veulent la reconnaissance du monde entier. A l'ONU, à la Croix Rouge, à la Francophonie, à l'OCDI, à l'Union Européenne, à l'OTAN, la liste est encore longue, on va s'arrêter la. Le mot "reconnaissance" est très important pour eux. On entend les idéologues sionistes. Pour reconnaître l'Etat d'Israël encore faudrait-il savoir quelles sont ses frontières. Doit-on prendre en compte celles de 1948 gentiment dévolues par l'ONU ? Celles de 1967 qui se sont bien étirées depuis ? Doit on reconnaître l'Etat d'Israël en Palestine ? A savoir dans les innombrables colonies construites sur tes terres palestiniennes ? Soyons sérieux. Nous estimons que la plaisanterie a assez duré. Que les entreprises sionistes qui colonisent à tour de bras rendent leurs terres aux Palestiniens, après on verra...

Le Hamas défie Mahmoud Abbas sur la reconnaissance d'Israël

 

Le puissant mouvement Hamas a défié vendredi le président palestinien Mahmoud Abbas en persistant dans son refus de toute reconnaissance d'Israël, mais a proposé une "trêve de 10 ans" à l'Etat hébreu qui l'a immédiatement rejetée.

Ces déclarations risquent de compliquer davantage le dialogue entre le Hamas, à la tête du gouvernement actuel, et le Fatah de M. Abbas en vue de la formation d'un cabinet d'union nationale. Il est interrompu depuis une semaine par M. Abbas après le refus du Hamas d'assouplir ses positions.

Du haut de la tribune de l'ONU à New York jeudi, M. Abbas a affirmé que tout nouveau gouvernement palestinien reconnaîtrait Israël.

"Le gouvernement d'union nationale n'a pas dans son programme politique une reconnaissance d'Israël. Le gouvernement et le mouvement Hamas seront contre la reconnaissance d'Israël", a rétorqué Ahmed Youssef, conseiller du Premier ministre issu du Hamas Ismaïl Haniyeh.

"Notre position pour résoudre la crise est une trêve de 10 ans qui est profitable à la stabilité et la prospérité" de la région, a ajouté M. Youssef, soulignant que les "Israéliens doivent se retirer des territoires palestiniens occupés en 1967". "Une tierce partie" doit jouer le rôle de médiateur pour parvenir à cette trêve, a-t-il dit, sans plus.

L'idée d'une trêve de longue durée avec Israël a été évoquée à plusieurs reprises par les islamistes du Hamas depuis leur victoire aux élections législatives de janvier, mais elle a toujours été rejetée par le gouvernement israélien.

Une trêve "ne nous intéresse pas. Ce que nous exigeons de tout gouvernement palestinien pour pouvoir reprendre le dialogue, c'est qu'il se plie aux conditions fixées par la communauté internationale", a répété Avi Pazner, porte-parole du gouvernement israélien.

Le quartette, formé des principaux acteurs internationaux au Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Union européenne, Russie) a posé trois conditions en vue de la reprise des aides directes à l'Autorité palestinienne, suspendues après l'entrée en fonction du Hamas fin mars: reconnaissance du droit à l'existence de l'Etat juif ainsi que des accords passés et renonciation à la violence.

"Tout nouveau gouvernement respectera les engagements pris dans les accords par l'OLP et l'Autorité palestinienne, notamment les lettres de reconnaissance mutuelle datées du 9 septembre 1993 échangées par les défunts Yasser Arafat et Yitzhak Rabin", a assuré M. Abbas devant l'Assemblée générale de l'ONU.

Selon lui, "ces deux lettres contiennent une reconnaissance réciproque entre l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et Israël, un rejet de la violence et le recours aux négociations pour parvenir à un règlement permanent avec la création d'un Etat palestinien indépendant aux côtés d'Israël".

Le conseiller de M. Haniyeh a assuré que les "islamistes ne feraient pas partie et ne dirigeraient pas un gouvernement qui reconnaîtrait Israël".

Mais le porte-parole du gouvernement Hamas, Ghazi Hamad, s'est dit confiant dans la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale.

"Il y aura une importante réunion quand Mahmoud Abbas rentrera (de New York) et nous éclaircirons ses déclarations à l'ONU. J'espère que nous arriverons à un projet acceptable et nous complèterons avec lui les discussions sur le gouvernement qui sera formé par Ismaïl Haniyeh", a-t-il indiqué à l'AFP.

Selon lui, le "document d'entente nationale", signé par tous les groupes palestiniens fin juin, ne stipule en aucune manière une "reconnaissance de l'occupation" israélienne.

M. Youssef a indiqué que le président palestinien était attendu à Gaza ce week-end mais aucune confirmation n'a pu être obtenue dans l'immédiat auprès du bureau de M. Abbas.

Par ailleurs, le terminal de Rafah dans le sud de la bande de Gaza, seul point de passage pour les Palestiniens vers l'étranger, a rouvert pour deux jours, avant le début du mois de jeûne musulman du ramadan.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans HAMAS

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