Les cartes de la Palestine version Sionisme
Un petit article intéressant dans le sens où si Israël exige la reconnaissance du Hamas et des Palestiniens, le Sionisme, par contre, ne reconnait absolument pas la Palestine et l'ignore même. Nous insistons bien sur le mot Sionisme car le Peuple Israélien n'y est pour rien. Dès le départ, les pères fondateurs du Sionisme savaient bien ce qu'ils faisaient. Il leur fallait juste l'accord de l'ONU et de la communauté internationale. L'ONU était déjà dans leur poche puisqu'elle a été fondée par eux -notez les couleurs du logo de l'ONU et celui du drapeau israélien-... voilà quelques cartes éclairantes pour mieux comprendre la situation. On va commencer par la première, très ancienne, la Palestine du temps du Galiléen ... ou plus précisément Israël en orange....
Ci-dessous une carte de la population en 1945, en vert clair les Arabes et en bleu foncé, les Juifs...
Le partage de la Palestine en 1947...
Deux ans plus tard, en vert foncé, tous les territoires qui ont été pris par les Israéliens....
En 1967, la guerre des six jours prend le Sinaï qu'ils seront obligés de rendre plus tard... mais notons l'extension...
Ce qui donne à nos jours cela...
Avec quelques précisions... petit coup d'oeil sur la Cisjordanie... les points en bleu foncé sont les colonies juives... les points roses sont les barrages israéliens... imaginez pour circuler...
Regardons maintenant Jérusalem... en gris foncé ce qu'il reste du territoire palestinien et en bleu les colonies israéliennes...
Voyons maintenant où est construit le mur d'apartheid... vous voyez où se situe la ligne verte et le mur est en noir... on ne peut pas dire qu'ils aient fait dans la dentelle, c'est certain...
Là, il est en rose...
Voilà maintenant l'offre généreuse d'Oslo qu'il aurait fallu que les Palestiniens reconnaisse... ce qu'il reste de la Palestine est en vert. Avouez que c'est une offre généreuse...
Mais pour les sionistes, la vraie carte, elle se présente comme suit... cherchez la Palestine...
En voilà une autre encore plus jolie... et c'est cela qu'Israël veut que le Hamas reconnaisse... c'est la carte que l'on présente aux écoliers... sans la Palestine...
La communauté internationale devrait vraiment se pencher sur le problème au lieu de faire l'autruche...
Quelques citations sionistes qui ne laissent aucun doute sur leur dessein, alors il faudrait arrêter un peu de nous prendre pour des imbéciles...
« La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s'efforcer de mener à bien: du Nil à l'Euphrate »
David Ben Gourion, futur Premier Ministre d'Israël, 1937, "Ben Gurion and the Palestine Arabs", Oxford University Press, 1985.
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« Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal, nous avons pris leur pays. C'est vrai que Dieu nous l'a promis, mais en quoi cela les intéresse-t-il ? Notre dieu n'est pas le leur. Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu'une
seule chose : nous sommes venus et avons volé leur pays. Pourquoi devraient- ils l'accepter ? »
David Ben Gourion , le premier "Premier ministre israélien", cité par Nahum Goldmann dans Le Paradoxe Juif, p. 121.
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L'un des slogans les plus persistants et trompeurs du sionisme a été créé par Israël Zangwill il y a presque 100 ans: La Palestine était « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ».
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« Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n'y a personne à qui les rendre »
« Il n'y a jamais rien eu de tel puisque les Palestiniens n'ont jamais existé »
Golda Maier Premier Ministre Israélien, 15 juin 1969
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« C'est le devoir des leaders israéliens d'expliquer à l'opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui sont oubliés avec le temps. Le premier de ces faits est qu'il n'y a pas de sionisme, colonisation ou Etat juif sans l'éviction des Arabes et l'expropriation de leurs terres »
Yoram Bar Porath, Yediot Aahronot, 14 juillet 1972.
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« La seule solution est Eretz Israël [Grand Israël] ou au moins Eretz Israël Ouest (toutes les terres à l'ouest du Jourdain), sans les Arabes. Il n'y a pas d'espace pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, une seule tribu »
Joseph Weitz, Directeur du Fond National Juif, l'agence sioniste chargée d'acquérir les terres de Palestine, Circa 194. Machover Israca, 5 janvier 1973 p. 2.
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« Je vous suggère de venir pour le programme de "Grande Palestine" avant qu'il ne soit trop tard. Le "Programme de Bâle" doit contenir le mot "Grande Palestine" ou "Palestine et ses pays voisins" autrement cela n'a pas de sens. Vous ne pouvez pas amener 10 millions de Juifs dans un pays de 25'000 km2 »
En 1899, Davis Triestsch écrivant à Herzl
« La préparation à la guerre est imminente, mais il est de la responsabilité de l'armée israélienne de continuer à se battre pour atteindre le point ultime, celui de la création d'un Empire Israélien »
Moshe Dayan (Ministre israélien de
la défense et des affaires étrangère),
12 février 1952. Radio "Israël."
« Des villages juifs ont été construits à la place de villages arabes. Vous ne connaissez même pas le nom de ces villages arabes, et vous n'êtes pas à blâmer parce que les livres de géographie n'existent plus. Non seulement ils n'existent plus, mais les villages arabes non plus. Nahlal s'est érigée à la place de Mahlul, Kibbouz Gvat à la place de Jibta, Kibbouz Sarid à la place de Huneifis, et Kfar Yehushua à la place de Tal al- Shuman. Il n'y a pas un seul endroit dans ce pays qui n'ait pas eu auparavant une population arabe »
Moshe Dayan, s'adressant au Technion, Haifa, reporté dans Haaretz, 4 avril 1969.
[…] «Une réconciliation volontaire avec les Arabes est hors de question, que soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous en fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou d'empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE. Le Sionisme est une aventure de colonisation et c'est pour cela
qu'elle est dépendante d'une force armée»
«La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone. C'est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d'une puissance indépendante de la population locale, tel un mur d'acier capable de résister à la pression de la population locale. Ceci est notre politique à l'égard des Arabes»
Vladimir Jabotinsky, fondateur du courant révisionniste le plus réactionnaire dit Révisionnisme sioniste (précurseur du Likoud), The Iron Wall, 1923
«Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l'intimidation, la confiscation des terres et l'arrêt de tous les services sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe»
Israel Koenig, "The Koenig Memorandum", soumis au premier ministre israélien en avril 1976.
«Chassez la population pauvre au-delà de la frontière en lui refusant du travail. Le processus d'expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection.»
Théodore Herzl, fondateur de l'Organisation Sioniste Mondiale, parlant des Arabes de Palestine, "Complete Diaries", note 12 juin 1895.
«Nous devons chasser les Arabes et prendre leur place»
David Ben Gourion, futur Premier Ministre d'Israël, 1937, "Ben Gurion and the Palestine Arabs", Oxford University Press, 1985.
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« Nous devons nous préparer à l'offensive. Notre but est d'écraser le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous à destabiliser. Nous devons y établir un état chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie et la Syrie tombera. Ensuite nous bombarderons et partirons prendre Port Saïd, Alexandrie et le Sinaï »
David Ben-Gourion, mai 1948, à l'Etat major général. Tiré de «Ben-Gurion, A Biography", par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York, 1978
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LE GRAND ISRAËL TOUJOURS À SA PLACE
DANS LES ÉCOLES ISRAÉLIENNES
La ministre israélienne de l’Education a demandé que la « ligne verte », marquant les frontières d’Israël d’avant juin 1967, figure dans les manuels scolaires, tout en sachant que sa revendication ne sera pas suivie d’effet, indique mardi le quotidien Haaretz.
Membre « de gauche » d’un cabinet farci de criminels de guerre, Yuli Tamir a admis qu’Israël devait commencer par balayer devant sa propre porte, et qu’il était difficile de demander aux pays arabes voisins de faire figurer la « ligne verte » dans leurs livres de classe, si on ne le faisait pas soi-même.
Mais le quotidien observe aussitôt que la mesure a bien peu de chances d’être suivie d’effet, car l’édition des manuels scolaires est du ressort du secteur privé, et les livres peuvent être utilisés dans les établissements sans agrément gouvernemental.
Il y a deux ans, le Dr Nurit Peled-Elhanan, de l’Université hébraïque de Jérusalem, avait publié une étude portant sur six manuels pourtant édités après les accords d’Oslo, censés apporter une reconnaissance minimale du caractère palestinien des territoires occupés depuis juin 1967 par Israël. Or, ces manuels occultent carrément l’existence de la ligne verte, tout comme ils ignorent l’existence de villes et villages palestiniens (que ce soit en Israël ou dans les territoires occupés), mais indiquent avec précision les colonies juives de « Judée et Samarie ».
Et c’est cet Israël-là que les Palestiniens sont sommés (par Olmert, Bush, Sarkozy ou Ségolène Royal, entre autres) de reconnaître, s’ils veulent échapper à la famine ?
Sources Europalestine
Posté par Adriana Evangelizt