Israël refuse d'entériner telle quelle l'initiative de paix arabe
Et voilà... le verdict est tombé. Sans appel. Nous n'en attendions pas moins. Nous connaissons à fond la mentalité Sioniste. C'est ce qui échappe malheureusement à beaucoup de monde. Quand vous avez saisi le but poursuivi par le Haut Sionistan et que vous vous repenchez 60 ans en arrière -et même avant- vous comprenez de suite que la situation a évolué dans le sens qu'ils ont toujours voulu lui faire prendre et que ce n'est pas prêt de s'arrêter tant qu'ils n'auront pas toute la Palestine. Regardez là, les deux dernières cartes, et vous avez le plan S. Le Plan des Sages de Sion sis à Washington et à Tel Aviv. Tout le reste, tous les boniments, les hypothétiques promesses d'Olmert et autres mensonges ne sont destinés qu'à gagner du temps. Cela fait 60 ans qu'ils en gagnent en même temps que du terrain. Le pire étant que tous les dirigeants de cette chère communauté internationale le savent mais ils font semblant d'y croire. Ils font planer l'espoir là où il n'y en a aucun. C'est ça qui est malhonnête. La question à se poser, la bonne est "Pourquoi le Haut Sionistan ne dit pas tout crûment qu'il veut s'emparer de tout le pays ?" Ah ! D'abord parce que ce sont des lâches qui font leurs coups en douce. Ils préfèrent utiliser leurs sales manoeuvres et mener les gens par le bout du nez. Ils préfèrent mettre les gens devant le fait accompli sans leur demander leur avis. On en a deux exemples type avec le mur d'apartheid et la colonisation qu'ils continuent contre vents et marées en claironnant même leurs appels d'offres pour les futurs logis réservés aux colons. Et nous ne parlons même pas de Jérusalem qui, en fait, est la clef de tout. La construction du troisième Temple. Parce que s'ils disaient la vérité, il est clair que tous les Etats arabes ne resteraient pas les deux pieds dans le même sabot. S'ils disaient la vraie vérité, ils ne pourraient plus dire que ce sont les autres les fautifs. C'est un véritable cercle vicieux sans échappatoire.
Alors en attendant, papy Peres affirme qu'Israël refuse d'accepter telle quelle l'initiative. On se demande d'ailleurs pourquoi à son grand âge, il n'a pas encore pris la retraite. Il serait mieux en train de planter des tomates ou à se ballader au bord de la mer. Parce que lorsqu'il dit : "impossible de dire: vous devez prendre ce qu'on vous propose tel quel. Si Israël acceptait cette initiative, des négociations n'auraient plus de raison d'être", se rend-il compte de l'énormité de ses propos ? Des négociations, cela fait des dizaines d'années qu'il y en a. Ca nous mène où ? Nulle part. Ou du moins toujours à une impasse. Car oui, si Israël acceptait cette initiative, il n'y aurait effectivement plus de négociations mais il y aurait la paix. Seulement voilà et l'on y revient toujours... la pierre d'achoppement se trouve là : "la paix juste et globale dans la région n'est réalisable qu'à travers un retrait israélien total des territoires palestiniens et arabes occupés, y compris le Golan syrien occupé et jusqu'à la ligne du 4 juin 1967, ainsi que les territoires qui sont encore occupés au Liban sud". Dans l'occupation et le refus de rendre ce qui a été volé. Ainsi que "aboutir à un règlement équitable et agréé du problème des réfugiés palestiniens conformément à la résolution 194 de l'Assemblée générale (...) et (pour aboutir) à la création d'un Etat palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem-est pour capitale". Alors on récapitule, le Haut Sionistan refuse de rendre les terres colonisées depuis 1967, refuse le retour des réfugiés palestiniens et refuse de leur donner Jérusalem Est vu qu'ils veulent la ville sainte pour eux tout seul. Malgré ce qui est stipulé dans la sacro-sainte Résolution 194 au point 8 : " Décide qu’en raison des liens qu’elle a avec trois religions mondiales, la région de Jérusalem, y compris la municipalité actuelle de Jérusalem plus les villages et centres environnants, dont le plus oriental sera Abu Dis, le plus méridional Bethléem, le plus occidental Ein Karim (y compris l’agglomération de Motsa) et la plus septentrionale Shu’fat, devrait jouir d’un traitement particulier et distinct de celui des autres régions de Palestine et devrait être placée sous le contrôle effectif des Nations unies ;" Jérusalem donc déjà n'appartient pas aux Sionistes, elle est sous le mandat de l'ONU, cependant le village Ein Karim a, lui, été rasé avec 530 autres et le rasage continue tous les jours. Pour dire combien ils écoutent l'ONU. Alors quand Shimon Peres dit "qu'Israël refuse d'entériner "tel quelle" l'initiative de paix arabe", on lui demande. Pourquoi ? Qu'est ce qu'il ne va pas ? Où est le problème ? Les Sionistes n'ont ils pas débordé largement des frontières de 1967 ? N'est-il donc pas logique qu'ils rendent ce qu'ils ont volé ? Ce qu'ils ont colonisé ? Y compris au Liban et le Golan ? N'est-ils pas normal que les réfugiés puissent retourner dans leur pays ? Pas normal qu'ils soient indemnisés ? N'est-ilpas normal que Jérusalem-Est leur reviennent ? Tout cela n'était-il pas stipulé dans la résolution 194 ? Et bien avant, que disait la Résolution 181 votée le 29 novembre 1947 ? On a tendance à la psser sous silence celle-là et pourtant "La résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations unies, votée le 29 novembre 1947, recommande le partage de la Palestine en un Etat juif, un Etat arabe et une zone « sous régime international particulier ».
14 000 kilomètres carrés, avec 558 000 juifs et 405 000 arabes pour l’Etat juif, 11 500 kilomètres carrés, avec 804 000 arabes et 10 000 juifs pour l’Etat arabe, 106 000 Arabes et 100 000 juifs pour la zone internationale qui comprend les Lieux saints, Jérusalem et Bethléem. Entre les deux Etats devait s’installer une union économique, monétaire et douanière.
Adoptée par 33 voix (dont les Etats-Unis et l’URSS), contre 13 voix opposées et 10 absentions (dont la Grande-Bretagne espérant à la faveur des troubles maintenir son influence), elle est refusée par les Arabes et critiquée par les sionistes qui s’y rallient malgré tout. La résolution ne sera jamais appliquée et six mois après son vote, le 15 mai 1948, débute la première guerre israélo-arabe, après cinq mois de guerre judéo-palestinienne.
Alors Papy Peres ? On en est où et qui a tort ? Si on relit d'ailleurs attentivement la 181, elle "recommande" mais n'exige pas. A-t-on demandé aux Arabes leur avis avant de signer ? Avant de partager leur pays ? Il y a beaucoup de zones troubles qui, malheureusement, ne l'ont pas été pour tout le monde. Car au point de vue du droit, l'installation d'un pays sur le territoire d'un autre ne peut pas se faire sans son consentement. Alors il nous semble qu'il y a des limites à l'arrogance.
Israël refuse d'entériner telle quelle
l'initiative de paix arabe
Le numéro deux du gouvernement israélien Shimon Peres a affirmé jeudi qu'Israël refusait d'accepter telle quelle l'initiative de paix arabe et a souligné la nécessité de négociations.
Le sommet arabe de Ryad a adopté mercredi à l'unanimité une résolution qui relance l'initiative de paix avec Israël adoptée en 2002 à Beyrouth.
La résolution réaffirme que "la paix juste et globale dans la région n'est réalisable qu'à travers un retrait israélien total des territoires palestiniens et arabes occupés, y compris le Golan syrien occupé et jusqu'à la ligne du 4 juin 1967, ainsi que les territoires qui sont encore occupés au Liban sud".
Elle estime que ce processus doit "aboutir à un règlement équitable et agréé du problème des réfugiés palestiniens conformément à la résolution 194 de l'Assemblée générale (...) et (pour aboutir) à la création d'un Etat palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem-est pour capitale".
M. Peres a déclaré à la radio publique: "Il n'y a qu'un seul moyen pour surmonter nos divergences, c'est la négociation" et qu'il est "impossible de dire: vous devez prendre ce qu'on vous propose tel quel. Si Israël acceptait cette initiative, des négociations n'auraient plus de raison d'être".
Israël souhaite des modifications concernant les clauses du plan relatives à la question du droit au retour des réfugiés palestiniens et aux frontières du futur Etat palestinien.
M. Peres réagissait au discours du secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa prononcé la veille à l'ouverture du sommet arabe à Ryad.
"Nous leur disons, acceptez-la (initiative de paix, ndlr) d'abord, puis venez à la table de négociations afin que l'on puisse parvenir à un règlement juste, acceptable pour tous et conforme à la loi internationale, les résolutions du Conseil de sécurité et le principe de la terre contre la paix", a dit M. Moussa.
"Il n'y a pas d'alternative à des négociations (...) Par un diktat, ni les Palestiniens, ni les Arabes, ni nous, n'aboutiront à un résultat", a insisté M. Peres.
Il a néanmoins estimé que "l'initiative arabe, comme position de départ à des négociations, constitue un pas positif".
Pour le ministre israélien des Affaires sociales et membre du cabinet de sécurité, le travailliste Yitzhak Herzog, "Israël a un problème avec cette initiative notamment à propos du droit au retour des Palestiniens".
"Il est aussi impossible pour Israël d'accepter à la lettre les positions arabes sur les frontières" du futur Etat palestinien, a-t-il ajouté.
Sylvan Shalom, membre du parti de l'opposition de droite Likoud et ex-ministre des Affaires étrangères, a qualifié le sommet de Ryad de "décevant".
"Les pays arabes ne proposent pas une véritable paix. Le gouvernement doit dire un non clair et net à cette initiative car son acceptation signifierait la fin de l'Etat d'Israël", a-t-il estimé.
Les responsables israéliens estiment que le plan de paix arabe pourrait être un point de départ pour des négociations s'il spécifie que les réfugiés retournent dans des zones contrôlées par les Palestiniens et non en Israël, ce que rejettent l'Egypte et la Ligue arabe.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt