Olmert veut faire reconnaître la souveraineté sur Jérusalem

Le premier ministre israélien Ehud Olmert a déclaré dimanche qu'il espérait que la souveraineté israélienne sur l'ensemble de la ville de Jérusalem sera acceptée par le monde entier. Il s'est exprimé à l'occasion du 40e anniversaire de la "réunification" de la ville.

"Les 40 dernières années ne sont qu'un début", a déclaré M. Olmert, dont les propos ont été rapportés par la radio militaire, lors d'une cérémonie officielle marquant le 40e anniversaire de la conquête de sa partie orientale par l'armée israélienne à l'issue de la guerre israélo-arabe de juin 1967.

"Je crois, j'espère et je prie que nous continuions à travailler ensemble afin de renforcer Jérusalem, pour agrandir ses frontières (...) pour construire ses quartiers", a-t-il déclaré près du mur des Lamentations, dernier vestige du Temple juif d'Hérode, et haut lieu du Judaïsme. M. Olmert a ajouté qu'Israël espérait faire accepter sa souveraineté sur la Ville Sainte en respectant son caractère sacré pour les trois religions monothéistes.

De leurs côtés, les ambassadeurs des Etats-Unis et de l'Union Européenne ont fait savoir qu'ils ne participeraient pas aux cérémonies officielles qui marqueront mercredi la "réunification" de la ville sous souveraineté israélienne, ont rapporté dimanche les médias israéliens.

Le 16 mai, Israël célébrera la journée de Jérusalem, qui marque officiellement pour l'Etat hébreu ce 40e anniversaire de la "réunification" de la ville, conformément au calendrier hébraïque. Israël a annexé la partie orientale de Jérusalem à l'issue de la guerre de juin 1967, dite guerre des Six jours. Le secteur oriental de la ville a été pris par l'armée israélienne le 7 juin 1967, au troisième jour de la guerre.

Cette annexion n'a pas été acceptée par la quasi-totalité de la communauté internationale qui ne reconnaît pas Jérusalem comme la capitale d'Israël. Toutes les ambassades sont ainsi basées à Tel-Aviv. Les Palestiniens ambitionnent de faire de Jérusalem-est leur capitale dans la perspective d'un règlement du conflit israélo-palestinien.

Sources Edicom