Le reporter Imad Ghanem amputé des deux jambes

Publié le par Adriana Evangelizt

Nous n'appelons pas ça des hommes ! Ni même des animaux. Ce sont des barbares abominables. Ils ne méritent que mépris. S'acharner en vidant son chargeur sur un homme à terre n'ayant entre les mains qu'un appareil photo est la pire des ignominies. On voit là le courage des lâches ! Ah ils sont forts armés jusqu'aux dents face à des gens sans défense. Nous nommons ça des crapules ! Et que  l'on n'entende pas les sionistes  parler au nom du "Peuple Juif" ! Car pour nous, ce ne sont pas des Juifs. Ce sont même les pires ennemis des Juifs. Ils sont arrivés en Palestine pour nous faire honte, trahir le Judaïsme, nous mettre à dos le monde entier. Ils sont là finalement pour nous exterminer. Non, ce ne sont pas des Juifs !

Victime des balles israéliennes lors d’une attaque


Le reporter Imad Ghanem amputé des deux jambes

par Nadjia Bouaricha


Si tirer sur une ambulance est perçu comme un acte barbare et inadmissible, l’armée israélienne a prouvé encore une fois qu’elle n’hésite jamais à le faire et sans aucune once de scrupule.

 
Bravant la convention de Genève et celle de protection des droits des journalistes, un soldat israélien a tiré, sans hésitation aucune, sur un homme à terre et qui plus est un journaliste dans l’exercice de sa profession. Imad Ghanem, reporter cameraman de la télévision du Hamas, El Aqsa, s’est trouvé en proie aux tirs israéliens lors d’un accrochage opposant les forces armées du Hamas et les assaillants israéliens survenu dans le cœur de la bande de Ghaza. Les faits remontent à jeudi dernier, lorsque l’armée d’agression israélienne s’est introduite, à grand renfort, dans le centre de Ghaza à coups de mitraillage, se soldant par l’assassinat d’une dizaine de militants du Hamas, et blessant une vingtaine de personnes dont des enfants.

Si une telle lâche entreprise est en soi condamnable et soulève l’indignation, les sbires israéliens ont poussé la monstruosité jusqu’à blesser un journaliste le mettant à terre et continuer la sale besogne en lâchant sur lui une salve de tirs barbares et sauvages. Le résultat de cette abjecte et brutale agression a été l’amputation des deux jambes du reporter cameraman qui se trouve aujourd’hui dans un état critique.

Réagissant vivement à cet acte, la Fédération internationale des journalistes, et par la voix de son secrétaire général Aidan White, a condamné l’attaque dont a été victime Imad Ghamen en la qualifiant d’exemple « sur la barbarie et la sauvagerie » ciblant avec préméditation les journalistes. Le même responsable exige des autorités israéliennes « l’ouverture d’une enquête et la traduction en justice des responsables de cette affaire ». La FIJ fustige par ailleurs les justifications de cet acte apportées par les représentants de l’armée israélienne qui ne reconnaissent pas l’existence de journalistes travaillant pour Hamas. « Imad Ghanem portait une caméra et non une arme », souligne Aidan White, en notant que « l’agression est une violation du droit international dont la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU condamnant toute agression contre les journalistes travaillant en zones de conflit ». Reporters sans frontières ainsi que le Commitee to protect journalists ont aussi réagi en condamnant l’attaque israélienne qui n’est malheureusement pas à son premier forfait contre les journalistes.

Sources El Watan

Posté par Adriana Evangelizt

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