Israël déclare Gaza "entité hostile", des sanctions économiques en vue
Une mauvaise manip a fait que l'article est parti sans fini d'être posé. Sorry. L'occupant déclare donc Gaza comme "entité hostile" et promet des restrictions dans le carburant et l'électricité. Cette déclaration a été faite alors que la Rice est là-bas. Néanmoins, un membre de l'ONU, sous couvert de l'anonymat dit que l'organisation "considère comme contraire à la loi internationale toute sanction contre des populations civiles"... car bien que s'étant retiré unilatéralement de Gaza, "Israël est toujours considéré comme une puissance occupante du fait qu'il contrôle les accès terrestres, aériens et maritimes de ce territoire et a donc la responsabilité d'assurer à sa population ses produits de base." Ces gens sont des monstres, c'est tout ce que nous avons à dire. Des monstres.
Israël déclare Gaza "entité hostile", des sanctions économiques en vue
Israël a ouvert la voie mercredi à des sanctions économiques contre la bande de Gaza en la décrétant "entité hostile", une décision dénoncée comme "une punition collective" par les islamistes du Hamas, qui contrôlent ce territoire palestinien.
Le cabinet de sécurité israélien, réuni pour débattre d'une riposte à la poursuite des tirs de roquettes depuis Gaza contre Israël, a adopté cette mesure à l'unanimité, a indiqué la présidence du Conseil dans un communiqué.
La semaine dernière, une roquette tirée depuis la bande de Gaza avait fait 69 blessés sur une base de l'armée israélienne proche de la ville d'Ashkelon, au sud de Tel-Aviv.
"Le mouvement islamiste Hamas est une organisation terroriste qui a pris le contrôle de la bande de Gaza et en a fait une entité hostile. Cette organisation mène des activités hostiles contre l'Etat d'Israël et ses citoyens et elle est donc responsable de ces activités", souligne le communiqué.
"En sus de la poursuite des opérations militaires ciblées contre les organisations terroristes, Israël imposera des restrictions au pouvoir issu du Hamas de manière à limiter la circulation de marchandises vers la bande de Gaza ainsi que la fourniture de carburant et d'électricité", poursuit le communiqué.
"Ces restrictions seront appliquées après examen de leur aspect juridique en tenant compte des questions d'ordre humanitaire à Gaza en vue d'éviter une crise humanitaire", conclut-il.
Taher al-Nounou, porte-parole du gouvernement issu du Hamas, qui s'est maintenu à Gaza en dépit de son limogeage par le président palestinien Mahmoud Abbas, s'est élevé contre "une punition collective que nous rejetons totalement".
Selon lui, ce gouvernement "va entrer en contact avec les parties concernées pour empêcher la mise en oeuvre de ces graves mesures".
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déploré la décision "arbitraire" d'Israël, affirmant qu'elle "aggravait la souffrance" de la population.
"Cette décision arbitraire contribuera au renforcement du blocus asphyxiant 1,5 million de Palestiniens dans la bande de Gaza et à aggraver leur souffrance", a déclaré le porte-parole de la présidence palestinienne dans un communiqué.
"La décision du gouvernement israélien revient à faire payer le peuple palestinien pour des actes avec lesquels il n'a rien à voir et dont il ne porte aucunement la responsabilité", a ajouté le porte-parole en allusion aux tirs de roquettes.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, qui a entamé mercredi une visite en Israël et dans les territoires palestiniens, a rappelé que le Hamas était une "entité hostile pour les Etats-Unis aussi", tout en faisant une distinction entre le mouvement islamiste et la bande de Gaza dans son ensemble. Le Hamas figure sur la liste américaine des organisations considérées comme terroristes.
"Nous n'allons pas abandonner les Palestiniens innocents à Gaza et nous allons déployer tous les efforts possibles pour répondre à leurs besoins humanitaires", a assuré Mme Rice devant la presse à l'issue d'une rencontre à Jérusalem avec son homologue israélienne Tzipi Livni.
Mme Livni a pour sa part expliqué que la décision israélienne signifiait "que tout besoin non humanitaire ne sera plus fourni par Israël à la bande de Gaza".
Tout en condamnant les tirs de roquettes contre Israël, un responsable de l'ONU a affirmé à l'AFP sous couvert de l'anonymat que l'organisation internationale "considère comme contraire à la loi internationale toute sanction contre des populations civiles".
Bien que s'étant retiré unilatéralement de Gaza, "Israël est toujours considéré comme une puissance occupante du fait qu'il contrôle les accès terrestres, aériens et maritimes de ce territoire et a donc la responsabilité d'assurer à sa population ses produits de base", a-t-il ajouté.
Sources Edicom
Posté par Adriana Evangelizt