Le grand complot
Excellent article. Où l'on voit la prostitution des dirigeants arabes tant au Sionisme qu'à la clique bushienne. Le partage de l'Irak n'a été décrié que par le Yémen. Ils se taisent tous, ces lâches. Et pour bien se persuader que c'est bien le Sionisme International qui régentent le monde et le façonne à sa manière, il n'y a qu'à relire la stratégie sioniste que nous avons posé sur un autre site en son temps pour comprendre le machiavélisme de cette idéologie qui détruit tout au profit d'Israël. En n'oubliant pas que ces plans ont été tirés sur la comète en 1982, voici une entrée en matière sur le démantèlement du Moyen-Orient... "La décomposition du Liban en cinq provinces préfigure le sort qui attend le monde arabe tout entier, y compris l’Egypte, la Syrie, l’Irak et toute la péninsule arabe ; au Liban, c’est déjà un fait accompli. La désintégration de la Syrie et de l’Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l’objectif prioritaire d’Israël, à long terme, sur son front est ; à court terme, l’objectif est la dissolution militaire de ces Etats."
Mais, notons surtout qu'actuellement tout s'agence comme ils l'ont souhaité en 1982. Le fait que le Congrès ait approuvé le démantèlement de l'Irak sans états d'âme prouve aussi combien l'infiltration sioniste dans les hautes sphères étatsnuniennes n'est pas une légende... voilà ce que les sionistes entrevoyaient pour l'Irak à l'époque... "L’Irak, pays à la fois riche en pétrole, et en proie à de graves dissensions internes, est un terrain de choix pour l’action d’Israël. Le démantèlement de ce pays nous importe plus encore que celui de la Syrie. L’Irak est plus fort que la Syrie ; à court terme, le pouvoir irakien est celui qui menace le plus la sécurité Israël. Une guerre entre l’Irak et la Syrie ou entre l’Irak et l’Iran désintègrera l’Etat irakien avant même qu’il ne puisse se préparer à une lutte contre nous. Tout conflit à l’intérieur du monde arabe nous est bénéfique à court terme et précipite le moment où l’Irak se divisera en fonction de ses communautés religieuses, comme la Syrie et le Liban. En Irak, une distribution en provinces, selon les ethnies et les religions, peut se faire de la même manière qu’en Syrie du temps de la domination ottomane. Trois Etats –ou davantage- se constitueront autour des trois villes principales : Bassorah, Bagdad et Mossoul ; et les régions chiites du sud se sépareront des sunnites et des kurdes du Nord. L’actuel conflit irano-irakien peut radicaliser cette polarisation."
Voilà ce qu'ils disent à propos de la Jordanie et de la "déportation" des populations... "La Jordanie ne peut plus survivre longtemps dans la structure actuelle et, la tactique d’Israël soit militaire, soit diplomatique, doit viser à liquider le régime jordanien et à transférer le pouvoir à la majorité palestinienne. Ce changement de régime en Jordanie résoudra le problème des territoires cisjordaniens à forte population arabe ; par la guerre ou par les conditions de paix, il devra y avoir déportation des populations de ces territoires, et un strict contrôle économique et démographique – seuls garants d’une complète transformation de la Cisjordanie comme de la Transjordanie. A nous de tout faire pour accélérer ce processus et le faire aboutir dans un proche avenir."
Quand on vous dit qu'il n'y aura jamais de Palestine parce que ces machiavéliques convoitent la Cisjordanie, voilà ce qu'ils disent sur le sujet... ce n'est même pas la peine que Abbas perde son temps à rencontrer Olmert. Ni même qu'il aille à la mascarade de conférence aux Etats-Unis... "Il faut rejeter le plan d’autonomie et toute proposition de compromis, de partage des territoires ; étant donné les projets de l’OLP et des arabes israéliens eux-mêmes (voir le plan de Shefar’ham) il n’est plus possible de laisser se perpétuer ici la situation actuelle sans séparer les deux nations : les Arabes en Jordanie et les juifs en Cisjordanie. Il n’y aura de véritables coexistence pacifique dans ce pays que lorsque les arabes auront compris qu’ils ne connaîtront ni existence ni sécurité qu’une fois établie la domination juive du Jourdain jusqu’à la mer. Ils n’auront une nation propre et la sécurité qu’en Jordanie."
Le grand Eretz Israël est bien leur seule ambition... "Quelle que soit la situation politique ou la situation militaire dans l’avenir, il faut qu’il soit clair que le problème des Arabes autochtones ne recevra de solution que lorsqu’ils reconnaîtront que la présence d’Israël dans les zones de sécurité jusqu’au Jourdain indirectement et au-delà constitue pour nous une nécessité vitale, dans l’ère nucléaire que nous allons vivre maintenant. Nous ne pouvons plus vivre avec trois-quart de la population juive concentrée dans une zone côtière, particulièrement vulnérable à l’âge nucléaire."
Il est facile alors de comprendre pourquoi les Palestiniens sont sans arrêt harcelés, humiliés, assassinés... "Il faut désormais disperser les populations, c’est un impératif stratégique. Faute de cela, nous ne pouvons survivre, quelles que soient les frontières. La Judée, la Samarie, la Galilée sont nos seules garanties d’existence nationale et si nous ne nous implantons pas de façon à être majoritaires dans les zones montagneuses, nous ne gouverneront pas le pays ; nous y vivrons comme les croisés, qui perdirent ce pays – un pays d’ailleurs qui n’était pas le leur, dans lequel ils étaient des étrangers. Notre but premier, le plus essentiel aujourd’hui est de rééquilibrer le pays sous le triple aspect démographique, stratégique et économique. Il faut coloniser tout le versant de la montagne qui s’étend depuis Birsheba jusqu’en Haute Galilée ; c’est un objectif essentiel de notre stratégie nationale : coloniser la montagne qui jusqu’à présent est vide de juifs.
Quant à l'Egypte, elle est aussi dans le collimateur... comme ces satrapes ont volé le Golan aux Syriens car c'est leur chateau d'eau, ils reprendront aussi un jour le Sinaï... "Il est donc d’importance vitale pour nous de regagner le Sinaï, avec ses ressources, exploitées et potentielles : c’est pour nous un objectif politique prioritaire, que les accords de Camp David et les accords de paix nous empêchent de poursuivre." Un jour ou l'autre, il faut donc que l'Egypte s'attende à subir le même sort que les pays environnants... "Sans pétrole, sans les revenus dérivés du pétrole, compte-tenu des dépenses actuelles énormes, nous ne pourrons pas maintenir les conditions présentes en 1982, et nous serons contraints d’agir, de façon à rétablir dans le Sinaï, la situation antérieure à la visite de Sadate et au traité de paix malencontreux signé avec lui en mars 1979." Et croyez bien qu'ils ne doutent de rien pour y parvenir... "Il reste donc la voie indirecte. Une situation économique égyptienne, le caractère du régime, sa politique pan-arabe vont créer une situation telle qu’après Avril 1982, Israël va se trouver contraint d’agir directement ou indirectement pour reprendre le Sinaï en tant que réserve stratégique, économique et énergétique à long terme. En raison de ses conflits internes, l’Egypte ne représente pas un problème stratégique du point de vue militaire, et elle pourrait être aisément réduite à sa situation d’avant la guerre de 1967."
Mais après l'Egypte n'est pas la seule visée, il y a aussi la Lybie et le Soudan... on comprend mieux les problèmes qui sévissent dans ce dernier pays et la propagande dont il est victime... "Si l’Egypte se désagrège, des pays tels que la Lybie, le Soudan et même des Etats plus éloignés ne pourront pas survivre sous leur forme actuelle et accompagneront l’Egypte dans sa chute et sa dissolution."
Le pire étant que cette mafia dangereuse a aussi un projet pour les Juifs diasporiques... à lire les lignes qui suivent, on a carrément l'impression que de gré ou de force, il faudra aller vivre en Israël... "Une rapide évolution du monde entraînera aussi une transformation de la condition des juifs dans le monde ; Israël ne sera plus pour eux un dernier recours mais le seul choix de survie possible. Nous ne pouvons pas tabler sur le fait que les communautés juives américaines, européennes, d’Amérique latine survivront sous leur forme actuelle." Croyez le, nous nous posons beaucoup de questions sur cette peste sioniste qui veut parquer tous les juifs dans un des endroits les plus dangereux du monde dans un seul but... les éradiquer. Et plus que jamais nous sommes persuadés que cette idéologie qui véhiculent des symboles vieux de quatre mille ans -au travers de ses rites et de ses loges maçonniques- ne veut ni le bonheur des juifs, ni celui des Arabes, ni celui du monde en général mais poursuit un idéal machiavélique... seulement tous les sionistes ne sont pas au courant, loin s'en faut...
Il est donc juste d'affirmer que le complot Sioniste n'est pas une fiction mais une réalité que beaucoup de gens ignorent...
Le grand complot
par Tayeb Belghiche
Le ver est désormais dans le fruit. Le complot visant à la désintégration du monde arabe commence à être esquissé. En effet, le sénat américain a voté à une écrasante majorité le partage de l’Irak en trois Etats distincts : sunnite, chiite et kurde. Du jamais vu, on se croirait revenu au XIXe siècle, à l’époque des accords de Berlin notamment, durant lesquels les puissances coloniales de l’époque se partageaient le tiers-monde tel un gâteau.
Voici, à nouveau, un pays étranger qui décide le démantèlement d’un Etat multimillénaire, berceau de la civilisation de l’humanité. Ces valeureux Irakiens sont devenus pour les Américains un troupeau à disséminer et à vendre ! Un scandale qui viole totalement le droit international, la souveraineté des peuples et la morale tout court.
Un tel scénario était prévisible depuis que George W. Bush et ses complices de la mouvance sioniste (Richard Perle, Paul Wolfowitz et Condoleezza Rice particulièrement) ont décidé l’invasion de l’Irak. Outre la mainmise sur les richesses pétrolières de ce pays, il y avait en arrière-pensée l’idée de son démantèlement.
Ces maîtres de la Maison-Blanche n’innovent pas en la matière. Le sénat ne fait que chercher à redonner vie à un plan machiavélique concocté dans les années 70 en vue de faire éclater des pays du Proche-Orient en plusieurs entités distinctes. C’était un rêve israélien auquel restent attachés jusqu’à ce jour les dirigeants de Tel-Aviv. Ce plan avait pour nom de code « Opération Diamant bleu » et impliquait le shah d’Iran, la CIA et Israël notamment. Mais il a été mis en sourdine suite à la révolution iranienne et la disparition de la scène politique de Réza Pahlavi. Depuis, on en parle accessoirement sans s’y attacher longuement. Le 11 septembre est arrivé. L’idée ressurgit à nouveau. Elle vise d’abord clairement l’Arabie Saoudite parce qu’elle a soutenu le terrorisme islamiste et que 16 de ses ressortissants étaient dans les fameux avions qui ont provoqué la tragédie que l’on sait. Il a été alors programmé de diviser le royaume saoudien en plusieurs Etats construits sur des bases ethniques ou religieuses. S’il n’y a pas eu concrétisation, c’est tout simplement que la conjoncture internationale ne s’y prêtait pas et que les dirigeants wahhabites peuvent encore servir les intérêts américains dans la région. Et voilà que le sénat US met les pieds dans le plat. Ce qui est désolant et grave dans cette histoire, c’est le silence des pays arabes, à l’exception du Yemen. On les savait soumis dans leur quasi-totalité à l’Amérique mais pas au point de se taire face à une initiative appelée à toucher d’autres pays de la sphère proche-orientale. C’est la preuve que ce monde arabe est dirigé par des individus qui travaillent pour leurs propres intérêts et non pour ceux des peuples qu’ils prétendent représenter. Le danger est à nos portes. A moins d’un sursaut salvateur des peuples, les Arabes resteront à la traîne de l’évolution du monde et de la civilisation universelle. Les dirigeants arabes ont déjà trahis la Palestine, la trahison de l’Irak est en marche.
Sources El Watan
Posté par Adriana Evangelizt