Olmert estime qu'un accord avec les Palestiniens est encore loin
Ah là au moins pour une fois Olmert est franc. Il estime qu'un accord avec les Palestiniens est encore loin. A notre avis, c'est même très très très très loin, si jamais ça se réalise. Et tant qu'il y aura le Sionisme, il n'y aura pas de Palestine. C'est une certitude. Chose étonnante, Olmert a d'ailleurs lancé une balle allant dans ce sens... il a prévenu que le pays devrait prendre des "décisions inévitables" impliquant de "renoncer à l'application pleine et absolue des rêves qui ont nourri des années durant (son) âme nationale", il a recouru par le passé à une phraséologie analogue pour préparer l'opinion à un retrait de territoires arabes occupés sur lesquels certains Juifs prétendent avoir un droit biblique. Mais tout de suite, Netanyahou -que nous ne pouvons pas piffer- est monté au créneau accusant Olmert d'avoir d'ores et déjà cédé Jérusalem-Est et la Cisjordanie aux Palestiniens. La dernière phrase de ce sioniste invétéré et arrogant vaut son pesant d'or. Le voleur doublé d'un corrompu oublie que la Cisjordanie et Jérusalem sont aux Palestiniens. Le bien des autres à lui non plus ne lui coûte pas cher. Tant que des individus de cet acabit seront au pouvoir en Israël comment voulez vous que les choses s'arrangent ? C'est impossible.
Olmert estime qu'un accord avec les Palestiniens est encore loin
JERUSALEM (Reuters) - Soucieux de calmer son opposition de droite à l'approche de la conférence de paix organisée par Washington, Ehud Olmert a affirmé qu'un accord avec les Palestiniens était "encore loin, sur un chemin semé d'obstacles".
Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas sont tombés d'accord la semaine dernière pour soumettre à cette conférence internationale prévue fin novembre aux Etats-Unis une déclaration commune qui permettra de lancer des négociations sur un règlement final.
Des discussions se sont engagées entre les deux camps lundi à l'abri des caméras pour mettre au point ce texte, qui devrait évoquer les questions clés comme les frontières du futur Etat palestinien, le statut de Jérusalem et le sort des réfugiés du conflit de 1948.
Le Premier ministre israélien a déclaré à la Knesset qu'il abordait un "processus diplomatique important" avec Abbas, mais il n'a donné aucune précision sur ce qu'il pourrait proposer à son interlocuteur pour renforcer ses positions face aux islamistes du Hamas qui ont pris en juin le contrôle de la bande de Gaza.
"Je tiens à dire ici, de la manière la plus déterminée, que je n'ai pas l'intention de chercher des excuses pour éviter un processus diplomatique", a déclaré Olmert.
Selon Nabil Abou Rdaïnah, collaborateur d'Abbas, l'échec de ces discussions pourrait "entraîner la région dans la violence et le chaos".
"Je crois qu'il y a matière à discussion et qu'il faut discuter", a estimé Olmert à la Knesset. Il a prévenu que le pays devrait prendre des "décisions inévitables" impliquant de "renoncer à l'application pleine et absolue des rêves qui ont nourri des années durant (son) âme nationale".
"ISRAEL PART, LE HAMAS ENTRE"
Il n'a pas dévoilé plus avant sa pensée, mais il a recouru par le passé à une phraséologie analogue pour préparer l'opinion à un retrait de territoires arabes occupés sur lesquels certains Juifs prétendent avoir un droit biblique.
Olmert a été interrompu à plusieurs reprises par des députés de droite - dont l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu - qui exigeaient qu'il précise ses projets concernant l'avenir de Jérusalem.
Le vice-Premier ministre Haïm Ramon a en effet estimé lundi qu'Israël devait envisager, dans le cadre des négociations, de se retirer de la partie arabe de Jérusalem et d'octroyer un statut spécial aux lieux saints.
Soupçonnant Ramon de lancer des ballons d'essai pour le compte d'Olmert, Netanyahu a accusé le Premier ministre d'avoir d'ores et déjà cédé Jérusalem-Est et la Cisjordanie aux Palestiniens.
"Une chose est claire: Israël part, le Hamas entre", a affirmé le chef du Likoud.
Olmert s'est gardé de reprendre à son compte les propos de son vice-Premier ministre, qui lui est proche. "Il n'y a pas d'accord", a-t-il assuré aux députés de la Knesset. "Rien n'a été donné, rien n'a été pris et rien n'a été promis."
"Mais un esprit de confiance mutuelle a été créé", a-t-il toutefois ajouté.
Gordon Johndroe, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison blanche, a déclaré de son côté qu'il serait "prématuré et inapproprié de faire à ce stade des commentaires" sur tout point précis concernant les discussions en cours entre Israéliens et Palestiniens sur la préparation d'une déclaration commune en vue de leur rencontre, le mois prochain, à Annapolis, dans le Maryland.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt