37 enfants assassinés à Gaza depuis le 25 juin

Publié le par Adriana Evangelizt

37 enfants assassinés à Gaza depuis le 25 juin. Voilà l'exploit des assassins qui vont pinailler sur une video où le petit Palestinien mort à côté de son père n'aurait pas été abattu par ceux-là même qui assassinent tous les jours. Vous leur mettez la preuve sous le nez, ils vous disent que ce n'est pas vrai. Mentalité de ladron comme on dit en espagnol. Avec un accent sur le o. Il n'y a rien de pire dans le monde que cette idéologie qui massacre en Palestine au nom de tous les juifs. Les engeances qui tuent des enfants ne méritent pas de vivre. Ils sont moins que des animaux. Et notre haine à leur encontre est sans limites.

Gaza : Les enfants sont tués dans une guerre

dont le monde ne veut pas entendre parler


Par Donald Macintyre

Bara Nasser Habib, 3 ans (frappé par des éclats d'obus à la tête et sur le corps, Gaza City, 26 Juillet) tué par la barbarie israélienne. Photo : Maan News

Nayef Abu Snaima raconte que son cousin de 14 ans, Jihad, était assis au bord d'une oliveraie et lui parlait plein d'entrain de ce qu'il ferait plus tard quand il a été tué sur le coup par un bombardement israélien.
Il dit qu'il a clairement vu un flash lumineux à côté de la tour de contrôle de l'aéroport international désaffecté de Gaza, occupée par les forces israéliennes après que le caporal Gilad Shalit ait été enlevé par des militants le 25 juin.

"J'ai fait deux ou trois pas et le missile est tombé", dit Nayef, 24 ans. "J'ai pensé que j'allais mourir. J'ai crié "La Ilaha Ila Allah"` (Il n'y a pas de Dieu mais Allah)."

Quand le frère plus âgé de Jihad, Kassem, 20 ans, est arrivé sur les lieux : "Mon frère était déjà mort. Il y avait un bout de métal dans la tête. Nayef criait "Allah, Allah". Le missile a atterri à environ quatre mètres d'où se tenait Jihad. Il avait des éclats d'obus dans tout le corps, dans les jambes, partout. Il avait saigné énormément de partout".

Jihad Abu Snaima était juste le plus récent des plus de 37 enfants et adolescents de moins de 18 ans tués (le nombre total de morts, y compris les militants, est de 228) dans les opérations organisées par les militaires israéliens dans Gaza depuis le 25 juin, selon les chiffres du Centre Palestinien des Droits de l'Homme (PCHR).

Sur ce chiffre, le PCHR évalue à 151 le nombre de "civils", bien qu'aux côtés des non-combattants et des passants, ce total inclut également des militants ou des membres de faction non impliqués dans des opérations contre Israel à ce moment-là : par exemple ceux délibérément visés par des attaques aériennes israéliennes en raison de leur participation dans des attaques précédentes.

Les forces de Défense Israéliennes ont toujours maintenu qu'avoir moins de 18 ans n'excluait pas automatiquement une personne de participation à des actions contre eux.

Le conflit à Gaza a relativement peu attiré l'attention de la communauté internationale, mais pas du tout parce que pendant cinq semaines il a été éclipsé par celui du Liban. Mais le nombre de morts a continué à augmenter.

Nayef, qui parlait de son lit d'hôpital, a de multiples coupures infligées par les éclats d'obus aux bras et aux jambes couvertes de plâtre. Mais il a eu de la chance comparé à Jihad.

Nayef, un gardien d'école, papa d'une petite fille de 5 ans, insiste sur le fait que le soir où Jihad est mort, il y avait une réunion de famille.

Il est normal, dit-il, dans cette communauté de Bédouins du hameau d'Al Shouka, à l'extérieur de la ville la plus au sud de Gaza, Rafah, de se rencontrer les soirs d'été, et que lui et Jihad étaient particulièrement proches.

"J'étais toujours avec lui. C'était quelqu'un d'innocent, d'aimable. Il me parlait de la façon dont il allait hériter d'une partie de la terre de son père et la cultiver et de comment il allait se marier et rester ici".

Nayef s'est ajouté en larmes : "C'était un garçon plein d'espoirs. Il voulait vivre sa vie". Il a ajouté : "Que va penser ma fille ? Elle va grandir en détestant les Israéliens."

La famille dit qu'il n'y avait eu aucun bombardement dans le secteur que ce soit avant ou après l'incident ; et qu'ils présument donc que Jihad et Nayef ont été visés par le personnel d'un tank. Ils insistent qu'il n'y avait aucune activité de militants contre des positions israéliennes le jour de l'attaque. "C'est un terrain découvert", dit Nayef. "La résistance ne viendrait pas ici parce qu'ils seraient vus".

En revanche,
les Forces de Défense Israéliennes ont indiqué, sans mentionner Al Shouka, que le 10 septembre, elles avaient identifié et touché "deux hommes" qui se déplaçaient près de ses forces au Sud de Gaza, accroupis, et qui "plantaient apparemment des explosifs".

Nayef affirme que la nuit en question, lui et Jihad faisaient simplement une pause au cours d'une balade nocturne autour de sa propre maison.


Le PCHR, qui cherche à surveiller chaque mort palestinienne violente, ne se concentre pas seulement sur le conflit Israelo-Palestinien.

Il a, par exemple, à plusieurs reprises condamné la mort et les blessures d'un nombre de plus en plus importants de civils, comprenant aussi des enfants, pendant des conflits inter-Palestiniens à Gaza ; des tirs des forces de sécurité palestiniennes ; des attaques contre les églises chrétiennes par des Musulmans qui protestaient contre le pape ; les blessures de civils, y compris des enfants, dues aux roquettes Qassam tirées par les Palestiniens qui ratent leurs cibles en Israel ; et le kidnapping le mois dernier de deux employées de Fox TV qui a découragé les journalistes de venir à Gaza.

Mais Hamdi Shaqqura du bureau du PCHR de Gaza qui accuse Israel d'utiliser les bouclages répétés et la destruction de l'alimentation en énergie pour appliquer une politique "de punition collective" en infraction du droit international à Gaza, explique que l'excuse "des dommages collatéraux" ne peut pas justifier "le nombre très élevé" de morts dans les opérations depuis le 15 juin.
Il ajoute : "Les Forces israéliennes ont agi excessivement et d'une façon disproportionnée, et cela explique les chiffres élevés du nombre de civils innocents tués."


De l'autre côté, à l'extrème nord de Gaza, près des immeubles d'Al-Nada entre Beit Hanoun et Beit Lahiya, Aref Abu Qaida, 16 ans, a été tué par un obus d'artillerie le 1er août.

Sharif Harafin, 15 ans, raconte : "Nous avions joué au football et nous avions juste terminé. Je portais le ballon. Je rentrais chez moi, et (Aref) rentrait chez lui. J'ai entendu une forte explosion et alors je l'ai vu coupé en morceaux".

Alors que sa famille montrait la casquette de base-ball rouge déchiquetée d'Aref, Sharif raconte qu'il a vu la tête de son ami coupée en deux sur le sol, en ajoutant : "La roquette l'avait éventré. Les gens rassemblaient les parties de son corps. Je pleurais beaucoup."

L'IDF indique que le 1er août, elle avait tiré et touché "un certain nombre de Palestiniens" dans "le secteur de Beit Lahiya" qui "s'approchaient d'un certain nombre de lanceurs de roquettes placés dans le secteur".

Le PCHR et les riverains, y compris Mohamed Abu Qaida, 39 ans, l'oncle du garçon qui a été tué, indiquent que, alors que trois autres civils étaient blessés, le seul autre mort dans cet incident était Mervat Sharekh, 24 ans, une femme de Rafah qui rendait visite à des parents et qui est morte à l'hôpital une heure plus tard.

Bien que le secteur ait été bombardé avant, et que quelques résidants avaient fui suite aux avertissements des Israéliens la semaine précédente, M. Abu Qaida dit que le secteur était tranquille ce jour-là – en dehors du tir de roquettes Qassam environ quatre heures plus tôt depuis des colonies au nord situées à plus d'un kilomètre des appartements.

L'IDF a déclaré que cette nuit-là, sur ceux qui ont été tués à Gaza, elle avait "les identités positives de plus de 220 hommes armés tués dans le combat et qu'elle peut confirmer leur affiliation avec des organisations terroristes."

Le chiffre de 220 – que M. Shaqqura qualifie "d'incroyable" – ajouté aux 20 autres morts que l'armée reconnait comme étant de véritables civils, est en désaccord de façon saisissante avec les chiffres du PCHR puisque cela donne un total supérieur aux propres enregistrements du centre.

M. Shaqqura dit que, au minimum, les chiffres de l'IDF ne tiennent pas compte des victimes de moins de 18 ans que le PCHR estime à 44 et que tous les efforts sont faits pour exclure les "rares" adolescents qui ont des liens avec les militants ou les huit femmes tuées depuis le 25 juin. "Nous n'avons pas confiance en leurs chiffres. Nous n'avons pas confiance dans leurs enquêtes."

L'IDF a déclaré : "Depuis l'enlèvement du caporal Gilad Shalit par Hamas et les organisations terroristes du PCR, l'IDF a agi dans la bande de Gaza contre l'infrastructure terroriste et afin de libérer le caporal Shalit. Au cours des opérations, l'IDF s'est engagé dans un combat intense contre les hommes armés palestiniens, qui ont choisi des secteurs fortement peuplés comme champs de bataille. L'IDF prend toutes les mesures pour empêcher de blesser les civils, souvent au risque de ses soldats".


La guerre oubliée du Moyen-Orient

• 25 Juin : Des hommes armés palestiniens des Brigades Izzedine Al-Qassam liées au Hamas ont traversé la frontière entre Gaza et Israel et ont lancé une attaque contre une patrouille de soldats israéliens. Deux soldats israéliens ont été tués, quatre ont été blessés et un autre, le caporal Gilad Shalit, a été capturé et emmené dans Gaza

• 28 Juin : Israel a amassé des troupes avant de lancer une réoccupation de la bande de Gaza sous le nom de code "Opération Pluies d'Eté". Les victimes civiles augmentent alors que les forces israéliennes fouillent le camp de réfugiés de Khan Younis à la recherche du caporal Shalit.

• 12 Juillet : Imitant la stratégie des militants palestiniens, le Hizbollah lance des mortiers et des roquettes sur le nord d'Israel depuis le Sud Liban pour détourner l'attention d'une attaque frontalière qui attire dans un guet-apens une patrouille de soldats israéliens, tuant trois soldats et capturant deux autres.
L'incursion menace d'attirer l'ensemble du Moyen-Orient dans le conflit.

• 13 Juillet : L'attention de la communauté internationale est détournée de Gaza alors qu'Israel lance une invasion militaire du Sud Liban en réponse à l'attaque du Hizbollah.
Le nombre des décès de civils à Gaza n'est rien en comparaison du Liban où les avions de combat israéliens bombardent l'infrastructure. (
voir la vidéo) 4mn20s

• 24 Juillet : Alors que les puissances mondiales recherchent frénétiquement un cessez-le-feu soutenu par l'ONU
au Liban, Israel augmente ses bombardements de la bande de Gaza afin d'essayer de forcer les militants palestiniens à libérer le caporal Shalit.
Sous le nom de code "Opération les Colonnes de Samson",
les avions israéliens bombardent les routes et les bâtiments de Gaza, y compris la centrale électrique.(voir la vidéo)

• 14 Août : L'ONU approuve un cessez-le-feu au Liban
après quatre semaines de combat qui auront tué environ 1.500 libanais et 150 Israéliens.
La communauté internationale continue à ignorer le conflit à Gaza alors qu'elle craint que le Liban glisse de nouveau dans la guerre à moins qu'une force de maintien de la paix de l'ONU arrive dans la région.

• Mi-Août à aujourd'hui : Israel continue à effectuer des attaques aériennes et des incursions dans Gaza. Au moins 33 civils ont été tués depuis début août dont 10 avaient moins de 18 ans.


Noms des enfants de moins de 18 ans tués pendant les opérations organisées par l'armée israélienne à Gaza depuis le 25 juin, selon le Centre Palestinien des Droits de l'Homme

Bara Nasser Habib, 3 ans
(frappé par des éclats d'obus à la tête et sur le corps, Gaza City, 26 Juillet)
Shahed Saleh Al-Sheikh Eid, 3 jours (s'est vidé de son sang après une frappe aérienne, Al-Shouka, 4 Août)
Rajaa Salam Abu Shaban, 3 ans (
mort d'une fracture du crâne dans une attaque aérienne, Gaza City, 9 Août)
Jihad Selmi Abu Snaima, 14 ans (tué par un éclat d'obus, Al-Shoukha, 10 septembre)
Khaled Nidal Wahba, 15 mois (mort de ses blessures lors d'une frappe aérienne, 10 Juillet)
Rawan Farid Hajjaj, 6 ans (tué avec sa mere et sa soeur dans une frappe aérienne, Gaza City, 8 Juillet)
Anwar Ismail Abdul Ghani Atallah, 12 ans (
une balle dans la tête, Erez, 5 Juillet)
Shadi Yousef Omar, 16 ans (une balle dans la poitrine, Beit Lahya, 7 Juillet)
Mahfouth Farid Nuseir, 16 ans (tué par un missile alors qu'il jouait au football, Beit Hanoun, 11 Juillet)
Ahmad Ghalib Abu Amsha, 16 ans, (tué par un missile alors qu'il jouait au football, Beit Hanoun, 11 Juillet)
Ahmad Fathi Shabat, 16 ans (tué par un missile alors qu'il jouait au football, Beit Hanoun, 11 Juillet)
Walid Mahmoud El-Zeinati, 12 ans (mort de ses blessures après avoir été touché par des éclats d'obus, Gaza City, 11 Juillet)
Basma Salmeya, 16 ans (tué dans une frappe aérienne, 12 Juillet, Jabalia)
Somaya Salmeya, 17 ans (tué dans une frappe aérienne, 12 Juillet, Jabalia)
Aya Salmeya, 9 ans (tué dans une frappe aérienne, Jabalia, 12 Juillet)
Yehya Salmeya, 10 ans (tué dans une frappe aérienne, Jabalia, 12 Juillet)
Nasr Salmeya, 7 ans (tué dans une frappe aérienne, Jabalia, 12 Juillet)
Huda Salmeya, 13 ans (tué dans une frappe aérienne, Jabalia, 12 Juillet)
Eman Salmeya, 12 ans (tué dans une frappe aérienne, Jabalia, 12 Juillet)
Raji Omar Jaber Daifallah, 16 ans (mort de ses blessures après avoir été touché par un missile, Gaza City, 13 Juillet)
Ali Kamel Al-Najjar, 16 ans (tué par un bombardement de tank israélien, camp de réfugiés d'Al-Maghazi, 19 Juillet)
Ahmed Ali Al-Na’ami, 16 ans (tué par un bombardement de tank israélien, camp de réfugiés d'Al-Maghazi, 19 Juillet)
Ahmed Rawhi Abu Abdu, 14 ans (tué par un missile tiré d'un drone, camp de réfugiés d'Al Nusairat, 19 Juillet)
Mohammed ‘awad Muhra, 14 ans (tué d'une balle israélienne dans la poitrine, camp de réfugiés d'Al-Maghazi, 20 Juillet)
Fadwa Faisal Al-’arrouqi, 13 ans (mort de ses blessures après avoir été touché par des éclats d'obus, Gaza City, 20 Juillet) (
voir la vidéo de l'attaque - Al Jazeera)
Saleh Ibrahim Nasser, 14 ans (tué par des tirs d'artillerie, Beit Hanoun, 24 Juillet)
Khitam Mohammed Rebhi Tayeh, 11 ans (tué par des tirs d'artillerie, Beit Hanoun, 24 Juillet)
Ashraf ‘abdullah ‘awad Abu Zaher, 14 ans (tué d'une balle dans le dos, Khan Younis, 25 Juillet)
Nahid Mohammed Fawzi Al-Shanbari, 16 ans (tué par des tirs d'artillerie, Beit Hanoun, 31 Juillet)
• ‘aaref Ahmed Abu Qaida, 14 ans (tué par des tirs d'artillerie, Beit Hanoun, 1 Août)
Anis Salem Abu Awad, 12 ans (tué par une frappe aérienne, Al-Shouka, 2 Août)
Ammar Rajaa Al-Natour, 17 ans (
tué par un missile tiré d'un drone, Al Shouka, 5 Août)
Kifah Rajaa Al-Natour, 15 ans (
tué par un missile tiré d'un drone, Al Shouka, 5 Août)
Ibrahim Suleiman Al-Rumailat, 13 ans (tué par un missile tiré d'un drone, Al Shouka, 5 Août)
Ahmed Yousef ‘abed ‘aashour, 13 ans (tué par un missile tiré d'un drone, Beit Hanoun, 14 Août)
Mohammed ‘abdullah Al-Ziq, 14 ans (
tué par un missile tiré d'un drone, Gaza City, 29 Août)
Nidal ‘abdul ‘aziz Al-Dahdouh, 14 ans (tué par un tir de fusil, Gaza City, 30 Août)
Jihad Selmi Abu Snaima, 14 ans (
tué par un tir d'artillerie, Rafah, 10 Septembre)

Sources ISM

Posté par Adriana Evangelizt

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K
Speech before UN Human Rights Council 4th Session<br /> 23 March 2007<br /> <br /> Mr. President,<br /> <br /> Six decades ago, in the aftermath of the Nazi horrors, Eleanor Roosevelt, Réné Cassin and other eminent figures gathered here, on the banks of Lake Geneva, to reaffirm the principle of human dignity. They created the Commission on Human Rights. Today, we ask: What has become of their noble dream?<br /> <br /> In this session we see the answer. Faced with compelling reports from around the world of torture, persecution, and violence against women, what has the Council pronounced, and what has it decided?<br /> <br /> Nothing. Its response has been silence. Its response has been indifference. Its response has been criminal.<br /> <br /> One might say, in Harry Truman’s words, that this has become a Do-Nothing, Good-for-Nothing Council.<br /> <br /> But that would be inaccurate. This Council has, after all, done something.<br /> <br /> It has enacted one resolution after another condemning one single state: Israel. In eight pronouncements—and there will be three more this session—Hamas and Hezbollah have been granted impunity. The entire rest of the world—millions upon millions of victims, in 191 countries—continue to go ignored.<br /> <br /> So yes, this Council is doing something. And the Middle East dictators who orchestrate this campaign will tell you it is a very good thing. That they seek to protect human rights, Palestinian rights.<br /> <br /> So too, the racist murderers and rapists of Darfur women tell us they care about the rights of Palestinian women; the occupiers of Tibet care about the occupied; and the butchers of Muslims in Chechnya care about Muslims.<br /> <br /> But do these self-proclaimed defenders truly care about Palestinian rights?<br /> <br /> Let us consider the past few months. More than 130 Palestinians were killed by Palestinian forces. This is three times the combined total that were the pretext for calling special sessions against Israel in July and November. Yet the champions of Palestinian rights—Ahmadinejad, Assad, Khaddafi, John Dugard—they say nothing. Little 3-year-old boy Salam Balousha and his two brothers were murdered in their car by Prime Minister Haniyeh’s troops. Why has this Council chosen silence?<br /> <br /> Because Israel could not be blamed. Because, in truth, the despots who run this Council couldn’t care less about Palestinians, or about any human rights.<br /> <br /> They seek to demonize Israeli democracy, to delegitimize the Jewish state, to scapegoat the Jewish people. They also seek something else: To distort and pervert the very language and idea of human rights.<br /> <br /> You ask: What has become of the founders’ dream? Of Eleanor Roosevelt, of Rene Casssin, of John Humphrey, P.C. Chang, Charles Malik, who assembled here in Geneva sixty years ago? With terrible lies and moral inversion, it is being turned into a nightmare.<br /> <br /> Thank you, Mr. President.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> UN Watch Statement on Follow-Up<br /> UNHRC 5th Session<br /> 13 June 2007<br /> <br /> Delivered by M.P. Professor Irwin Cotler<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Thank you, Mr. President.<br /> <br /> I come from a country, Canada, that has regarded the United Nations as an organizing idiom of Canadian foreign policy, and that has made a substantial contribution to the development of UN law and the cause of human rights.<br /> <br /> I regret, therefore, that I could not accept your invitation to join the investigative mission into Beit Hanoun headed by Archbishop Tutu. May I explain.<br /> <br /> First, as a law professor and international lawyer, I could not accept a mandate to hear only one side of a dispute. The terms of reference deliberately ignored the Palestinian rocket attacks on the Israeli city of Sderot that preceded Israel’s actions, and which continue as we speak.<br /> <br /> How could one accept a mandate that violated the right to a fair hearing and fundamental due process?<br /> <br /> The mandate also violated the presumption of innocence. The resolution began by condemning, and I quote, “the Israeli wilful killing of Palestinian civilians.” How could one accept a fact-finding mission, a kind of Alice-in-Wonderland inquiry, where the conviction was secured and the sentence passed even before the inquiry began?<br /> <br /> It is not surprising, therefore, that the Council members that most consistently support the human rights mechanisms of this body—including my country, Canada—all refused to support this mandate.<br /> <br /> Regrettably, this discriminatory and one-sided approach has become not the exception but the norm. For the earlier sessions against Israel reflected not only the same contempt for the rule of law, but systematically singled out a member state for selective and discriminatory treatment, while granting the violators exculpatory immunity.<br /> <br /> As the former Canadian Justice Minister, I can tell you that the Canadian people supported the changes establishing this Council because we genuinely believed it would herald reform, organized around the principles of universality, equality and fairness.<br /> <br /> It appears that the Council is about to institutionalize the condemnation of Israel as a standing item on the agenda — the permanent singling-out of a member state for differential and discriminatory treatment.<br /> <br /> The tragedy, Mr. President, is that all of this is taking place under the protective cover of the UN, undermining thereby the cause of the UN, international law and human rights. I trust that this Council will restore in process and substance the founding ideals that inspired the establishment of the UN, and the UN human rights system.
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