Réconciliation mort-née entre Fatah et Hamas

Publié le par Adriana Evangelizt

Où l'on voit le courage de Mammoud Abbas. Hier, Israël lui a posé un ultimatum : choisir entre le Hamas ou les négociations de paix. On ne voit pas très bien de quelles négociations de paix l'Occupant veut parler mais qu'importe. Le téléphone a dû sonner et le pauvre Abbas a cédé à cet inadmissible chantage. Cet homme est incapable du moindre courage. On voit là la différence avec Yasser Arafat que personne ne remplacera jamais. Abbas est prostitué aux sionistes. Il obéit au doigt et à l'oeil, doit posé sur la coutûre du pantalon. Avec un dirigeant de cet acabit, les Palestiniens ne sont pas près d'avoir un Etat. Tzipi Livni a d'ailleurs fait remarquer récemment que la Palestine n'était pas un Etat et qu'en tant que tel, comparé à Israël, il était donc impossible que cet Etat qui n'existe pas demande quoi que ce soit. Voyez l'ambiguité vicieuse sur laquelle joue l'Occupant. La Palestine n'est pas un Etat. Et il faut surtout que cela reste tel quel pour l'Occupant sioniste. Ainsi il peut tout se permettre puisque la Palestine ne fait pas partie de l'ONU. Il faut voir là le vice de cette entité sioniste, cet ogre malfaisant.

 

Réconciliation mort-née entre Fatah et Hamas


par Patrick Saint-Paul


L'Autorité palestinienne a désavoué lundi un accord conclu sous l'égide du Yémen pour promouvoir l'unité des Palestiniens.

L'Autorité palestinienne a pris ses distances, lundi , avec l'accord signé la veille au Yémen, censé ouvrir la voie à une réconciliation entre le Fatah et le Hamas. Selon ce document, les deux mouvements qui ont coupé les ponts depuis le coup de force des islamistes dans la bande de Gaza le 15 juin, s'étaient mis d'accord en principe, pour partager le pouvoir au sein d'un gouvernement d'union nationale. Israël a prévenu qu'une telle initiative entraînerait la rupture des négociations de paix israélo-palestiniennes, relancées à la conférence d'Annapolis en novembre.

L'ancien premier ministre palestinien, Ahmed Qoreï, responsable des négociations avec Israël, a indiqué, lundi , que la signature de l'accord était due à une «confusion». L'émissaire de Mahmoud Abbas, président palestinien et chef du Fatah, aurait signé le document sans l'aval de sa hiérarchie, après avoir essayé, en vain, de joindre le dirigeant de l'Autorité palestinienne, qui était occupé à recevoir le vice-président américain, Dick Cheney. «Les discussions touchaient à leur fin et le temps pressait», a fait valoir Qoreï.

Des responsables du Hamas et du Fatah avaient annoncé dimanche accepter l'initiative de réconciliation proposée par Sanaa, qui prévoit, outre un retour au statu quo ante à Gaza, des élections présidentielles et législatives anticipées et la formation d'un nouveau gouvernement d'union. Les premières divergences étaient apparues dès la cérémonie de signature de l'accord. Pour le Fatah, il s'agissait de mettre en œuvre ce plan, notamment en restituant le pouvoir à l'Autorité palestinienne dans la bande de Gaza, alors que pour le Hamas, ses clauses doivent faire l'objet de futures discussions.

Dès dimanche soir, Abbas avait fait savoir qu'il ne considérait pas le plan comme une base pour des discussions. À la suite de la prise de pouvoir du Hamas par la force dans la bande de Gaza, Abbas avait congédié le gouvernement d'unité nationale dirigé par les islamistes. L'arrivée au pouvoir du Hamas avait entraîné l'interruption de l'aide financière internationale directe indispensable à l'Autorité. La mise en place d'un nouveau gouvernement composé d'indépendants et de technocrates, avait entraîné la reprise de l'aide internationale et permis de relancer les négociations avec Israël.

Équation insolvable

Cependant, le blocus de la bande de Gaza et la dernière opération militaire israélienne sanglante dans ce territoire, au début du mois, n'ont fait que renforcer la popularité du Hamas. Un sondage récent donnait Abbas perdant face au premier ministre du Hamas, Ismaïl Haniyeh, lors de la prochaine présidentielle, prévue en janvier 2010.

Le président Abbas s'est senti obligé de relancer le dialogue avec le Hamas, afin de démontrer à l'électorat ses velléités conciliatrices, mais sans volonté réelle d'aboutir. Car il est pris dans une équation insolvable. S'il renoue avec le Hamas, en vue de former un gouvernement d'union, Israël mettra un terme au processus de paix, dernière carte politique d'Abbas. S'il négocie avec Israël sans se réconcilier avec le Hamas, les islamistes feront tout pour saboter les discussions ou la mise en œuvre d'un éventuel accord.

Sources
Le Figaro

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans HAMAS

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