SHARON GARDE LE GOLAN

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Sharon n'a aucune intention de rendre le Golan mais ce n'est pas une nouveauté. Les idéologues sionistes ne rendent jamais rien, ils se contentent de prendre. De gré ou de force, ajouterons-nous, et de force étant d'ailleurs le plus courant. La terre des autres ne leur coûte pas cher. Du sang humain. C'est avec ça qu'ils se nourrissent. Ce sont des vampires. Rendre le Golan serait bien sûr associé à un geste de paix mais ces gens-là ne veulent pas la Paix, ils veulent la guerre. Pourquoi faire simple quand on peut compliquer ? Pourquoi faire le bonheur des gens alors que l'on n'aime qu'apporter le malheur ? Total et bénéfice, les peuples israéliens et palestiniens payent le prix fort de leur arrogance et de leur rapacité... tandis que ces messieurs, confortablement installés dans les bureaux de la Maison Blanche, tirent des plans sur la comète... voila comment fonctionne notre monde.

Sharon exclut toute négociation avec Damas et n’envisage « aucunement » un retrait du Golan

Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a exclu hier toute négociation de paix avec la Syrie ou un retrait du plateau syrien du Golan annexé par Israël en 1981. Cette déclaration survient alors que la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice prévoit de rencontrer dimanche le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Parallèlement, le Parlement israélien a infligé hier un cuisant revers à Sharon en rejetant la nomination de deux de ses partisans au gouvernement.


«Des négociations avec la Syrie sont exclues car nous n’envisageons aucunement un retrait du plateau du Golan », a déclaré M. Sharon, cité par les sources parlementaires, lors de la réunion de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset. Le Premier ministre de droite s’est en effet souvent exprimé contre un retrait de l’ensemble du Golan, qu’Israël a occupé dans la foulée de la guerre israélo-arabe de 1967 et annexé en 1981. Ouvrant le 31 octobre la session d’hiver de la Knesset, M. Sharon s’était engagé à poursuivre la colonisation en Cisjordanie et sur le Golan. « Les projets de développement de mon gouvernement comprennent non seulement la Galilée, le Néguev et Jérusalem, mais aussi les grands blocs d’implantation, la vallée du Jourdain et le Golan », avait affirmé M. Sharon. La Syrie du président Bachar el-Assad avait récemment fait connaître sa disposition à reprendre les négociations avec Israël, mais le gouvernement israélien y était resté sourd. Dans une interview publiée début décembre 2003 par le New York Times, le président syrien avait envisagé une reprise du dialogue avec Israël en vue de récupérer le plateau du Golan, en échange de la paix et d’une normalisation des relations entre les deux pays.


Par ailleurs, la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice est attendue dimanche à Ramallah, en Cisjordanie, pour des entretiens avec le leader palestinien Mahmoud Abbas dans le cadre d’une tournée au Proche-Orient et en Asie, a-t-on appris auprès de l’Autorité palestinienne. La rencontre doit avoir lieu dans le QG de l’Autorité palestinienne à Ramallah, a précisé la source. Mme Rice s’était entretenue avec M. Abbas pour la dernière fois le 19 octobre à Washington. Outre les territoires palestiniens, elle « se rendra à Bahreïn, en Arabie saoudite, en Israël (...) avant d’aller en Asie ».


Par ailleurs, sur le plan politique israélien, la Knesset (Parlement) a infligé hier un cuisant revers au Premier ministre Ariel Sharon en rejetant, avec l’appui de députés contestataires de sa propre formation, le Likoud, la nomination de deux de ses partisans au gouvernement. Le Parlement a rejeté les nominations par 60 voix contre 54. L’aile dure du Likoud, qui s’était opposée au retrait de la bande de Gaza, a ainsi refusé la désignation à des postes de ministres de deux députés qui avaient soutenu M. Sharon, Zeev Boïm pour l’Immigration et Roni Bar-On pour l’Industrie et le Commerce.


Selon la télévision publique, M. Sharon va renoncer pour le moment à la nomination de deux ministres et proposer aux députés de se contenter de confirmer officiellement dans ses fonctions le ministre des Finances, Ehoud Olmert, dont la promotion n’a pas été encore entérinée.



L’UE prête à déployer des observateurs européens à Rafah


Dans le même temps, l’UE a donné hier son accord de principe au déploiement d’observateurs européens à Rafah, dans la bande de Gaza, qui seront chargés d’aider au contrôle de la frontière avec l’Égypte, a indiqué le Haut représentant pour la politique extérieure de l’UE, Javier Solana. Réunis à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont donné leur feu vert à cette mission, mais ses modalités précises restent à être fixées, a déclaré M. Solana à la presse. Des négociations sont déjà en cours entre responsables européens, israéliens et palestiniens pour déterminer le rôle précis qui sera dévolu aux représentants de l’UE présents au terminal de Rafah.
Dans leurs conclusions adoptées hier, les ministres européens ont appelé Israéliens et Palestiniens à régler « au plus vite » certaines questions encore en suspens concernant le passage de Rafah, ainsi que s’agissant du port et de l’aéroport de Gaza et des moyens d’assurer la liberté de mouvement entre la bande de Gaza et la Cisjordanie.


Par ailleurs, les ministres européens ont approuvé l’envoi d’une mission de police civile de trois ans dans les territoires palestiniens, pour aider au « renforcement de la sécurité et des structures policières palestiniennes ». La mission, qui sera composée de 30 à 50 experts policiers, devrait commencer à se déployer assez vite afin que l’ensemble du dispositif soit en place au 1er janvier 2006, a-t-on précisé de source européenne.

Sources : LORIENT LE JOUR

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LA COLONISATION

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article