Le Parlement européen condamne les violences à Gaza
Le Parlement européen condamne les violences à Gaza
"La vie d'un Palestinien a la même valeur que celle d'un Israélien", a déclaré M. Hans-Gert Pöttering, président du Parlement européen. Exprimant sa profonde inquiétude au vu des récents événements à Gaza, il a demandé que les deux camps mettent fin aux violences. Alors qu'une délégation européenne se trouve actuellement au Moyen-Orient, des débats sur ce thème ont été mis à l'ordre du jour de la session plénière de la semaine prochaine.
"Le Hamas a fait une énorme erreur en déclarant la fin du cessez-le-feu. Le fait que le Hamas ait recommencé les attaques à la roquette envers Israël doit être vivement condamné. Mais la réaction massive d'Israël (...) est une escalade militaire totalement disproportionnée", a ajouté M. Pöttering.
Pour le président du Parlement européen, également président de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM), "de telles actions militaires ne mèneront pas à une paix durable dans la région. Tuer et blesser des civils à pareille échelle ne fera que renforcer le Hamas et poussera les gens de Gaza et les Palestiniens encore plus loin vers l'extrémisme".
"Je lance un appel à toutes les parties pour un cessez-le-feu immédiat"
Face à cette nouvelle vague de violence survenue depuis le 27 décembre à Gaza, M. Pöttering a demandé à ce que les deux camps cessent leurs bombardements afin de "favoriser le dialogue et revenir à des relations calmes. Je pense qu'une solution de paix à long terme qui comprendrait la création de deux Etats ne peut être trouvée que si les deux parties s'impliquent de manière active".
Il a par ailleurs encouragé la future administration américaine à promouvoir, de concert avec l'Union européenne, une stratégie de paix globale pour le Moyen-Orient.
Des visites sur place pour soutenir le processus de paix
Une délégation européenne s'est rendue au Moyen-Orient pour encourager la mise en place d'une trêve, avec pour chef de file M. Karel Schwarzenberg, ministre tchèque des Affaires étrangères. Pour rappel, depuis le 1er janvier 2009, c'est la République tchèque qui préside le Conseil européen, succédant ainsi à la France. Mais le président sortant, M. Nicolas Sarkozy, s'est lui aussi rendu sur place dans le cadre d'une visite diplomatique afin de soutenir le processus de paix.
Le Parlement européen contribue activement à tous les efforts déjà entrepris jusqu'à présent.
Sources Lorient le Jour
Posté par Adriana Evangelizt