Israël affirme que la plupart des morts à Gaza étaient des militants du Hamas
Si c'était risible, on rirait. Que peut compter l'enquête menée par l'armée sioniste ? Et qui peut y croire ? Même avec les preuves sous les yeux, ils nient. Voilà leur mentalité.
Israël affirme que la plupart des morts à Gaza étaient des militants du Hamas
L'armée israélienne a affirmé jeudi que la "grande majorité" des personnes tuées lors de la guerre de décembre-janvier dans la bande de Gaza étaient des militants du Hamas, réfutant ainsi les affirmations palestiniennes selon lesquelles la plupart des victimes étaient des civils.
L'armée israélienne a annoncé avoir bouclé une enquête et déterminé que 1.166 personnes ont été tuées durant son offensive "Plomb durci". Sur ce total, 709 étaient des militants du Hamas et 295 des civils, dont 89 mineurs et 49 femmes, précise Tsahal. L'armée israélienne ne se prononce pas en revanche sur le statut de 162 hommes tués.
"Nous avons une liste de noms. Nous avons fondé nos conclusions sur un certain nombre de sources, dont des sources palestiniennes et des sources du renseignement de différents types", a déclaré le commandant Avital Leibovich.
Reste que les chiffres de Tsahal sont très différents de ceux publiés la semaine dernière par le Centre Palestine pour les droits de l'homme, qui estime que 1.417 personnes ont été tuées, dont plus de 900 civils. Un bilan qui inclut le nom et l'âge de toutes les victimes.
Le Centre a qualifié le bilan de l'armée israélienne de "tentative de manipulation délibérée de déformer la réalité de l'offensive et de déguiser les actions illégales d'Israël". L'organisme palestinien explique par exemple qu'Israël a considéré à tort 255 policiers "non-combattants" tués au début de la guerre comme des militants du Hamas.
Le nombre élevé de morts parmi les civils dans la bande de Gaza a provoqué un tollé international et conduit des groupes de défense des droits de l'homme à demander une enquête sur d'éventuels crimes de guerre commis par Israël durant le conflit contre le Hamas.
Une école militaire israélienne a publié la semaine dernière le témoignage de soldats décrivant des destructions injustifiées et des règles d'engagement moins strictes qui ont pu conduire à la mort de civils sans raison valable. Des révélations qui ont renforcé la polémique.
Le rapport de l'armée israélienne ne devrait pas clore le débat sur le bilan du conflit. Si le commandant Leibovich assure que l'armée a vérifié ses informations auprès "des différents organes de renseignement en Israël", elle n'a en revanche pas fourni de liste de noms de victimes. AP
Sources Yahoo fr