Israël n'a pas respecté la trêve comme il fallait s'y attendre

Publié le par Adriana Evangelizt

Eh oui, on connait les promesses des sionistes, leur grand sens de l'honneur. Ce ne sont pas les mensonges qui les étouffent, ils passent leur temps à mentir. Il était clair et net que la trève ne serait pas respectée. Ils n'ont aucune parole, aucune morale, aucun respect pour quoique ce soit... et en plus de ça, une arrogance et un mépris du monde qui pourrait bien se retourner contre eux sous peu... texto :  "Israël n'est pas obligé de se mettre au garde-à-vous et cesser ses opérations si les Nations unies décident d'un cessez-le-feu." Lire ICI... et nous non plus, nous ne sommes pas du tout obligés de nous mettre au garde-à-vous devant des criminels. Nous sommes même de plus en plus nombreux à penser que la ligne rouge est grandement franchie. Ce qui n'augure rien de bon dans un très proche avenir.

Liban : raids israéliens malgré la trêve

Israël a suspendu lundi ses frappes aériennes au Liban pour 48h après la tragédie de Cana. Mais l'Etat hébreu a exclu un cessez-le-feu, disant vouloir élargir ses opérations contre le Hezbollah.
L'armée israélienne a d'ailleurs poursuivi lundi ses opérations terrestres au Liban sud contre les combattants du Hezbollah. Toutefois, la suspension par Israël de ses raids aériens pour 48h a, pour la première fois depuis le début du conflit le 12 juillet, offert à la diplomatie une chance d'interrompre la logique de guerre.
Cessez-le-feu "possible"
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a pu quitter lundi Jérusalem pour Washington sur une note d'optimisme. Elle a affirmé sa «conviction» qu'un «cessez-le-feu urgent» et «un règlement durable» étaient possibles dès cette semaine.

Des propos relayés par le président américain. George W. Bush a affirmé que les Etats-Unis travaillaient à obtenir «urgemment» un cessez-le-feu. Mais il s'est gardé de critiquer Israël dont il a dit le droit à se défendre.
L'ONU au travail
Mais dans une allocution devant le parlement israélien, le ministre de la Défense, Amir Peretz, a lui affirmé qu'il était «interdit (à Israël) d'accepter l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu immédiat», car cela «ramènerait les extrémistes dans la région». Il a aussi annoncé que Tsahal allait «élargir ses opérations contre le Hezbollah».

A New York, le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni en urgence, s'est déclaré «extrêmement choqué et bouleversé» par le bombardement de Cana, mais s'est abstenu de condamner cet acte, les Etats-Unis s'y étant opposés, selon des diplomates.

La France faisait elle circuler au Conseil de sécurité une résolution demandant une cessation immédiate des hostilités qui n'a toutefois aucune chance d'être votée sans le soutien des Etats-
Unis.
Secourir et fuir
Après la mort dimanche d'une soixantaine de civils, dont plus de 30 enfants, tués dans le bombardement de Cana (Liban sud), «toutes les opérations aériennes ont été suspendues lundi à 02h00 locales (01h00 suisses) sur tout le Liban. Et ce notamment pour permettre à la population du sud de ce pays d'évacuer cette région», a affirmé l'armée israélienne.

Cette accalmie dans les raids aériens dans le sud du Liban a donc permis aux secouristes d'acheminer de l'aide et aux ambulances d'évacuer des malades et des personnes âgées, notamment dans la localité dévastée de Beit Jbeil. La ville était inaccessible jusque-là en raison de rudes combats entre soldats israéliens et combattants du Hezbollah chiite.

Des dizaines de milliers de Libanais en profitaient aussi pour fuir la région en direction du nord, vers Saïda et Beyrouth. Des voitures chargées de valises, de couvertures et de matelas ont pris la route, évacuant des villages coupés du reste du pays depuis le début de l'offensive israélienne.
Sources : TSR
Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans ISRAEL LIBAN

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