La boucherie continue en Palestine
La boucherie continue. Il n'y a pas d'autres mots. Les chefs d'Etat du monde entier qui laissent commettre cette abomination auront un jour à en répondre. Un jour très proche. Car, par leur faute, par leur lâcheté, leur couardise, leur peur, ils sont en train de nous conduire tout droit à la troisième guerre mondiale et tout le monde en pâtira, y compris eux. Ce qui se perpètre en Palestine -ou en Irak ou en Tchétchénie ou au Soudan- est une honte pour la Démocratie, por la Liberté, pour l'Humanisme et pour la Fraternité. Nous, humains, sommes prisonniers de criminels de guerre qui par leurs atrocités provoquent haine et ressentiment chez tous les peuples de la Terre. Nous le redisons, ils nous empêchent d'être heureux. Non, nous n'avons pas voulu de ce monde. Nous ne sommes pas nés pour supporter ces meurtres que personne n'arrête et ces criminels qui pavanent alors qu'ils devraient être en prison, comme tous les autres criminels. Volà plus d'un demi-siècle que ces pauvres palestiniens agonisent sous les coups de boutoir des idéologues sionistes qui sacrifient la Vie à la terre. La Terre ne leur appartient pas. Elle appartient aux Peuples. Si dès le départ, ils s'en étaient tenus à leur portion congrue, nous n'en serions pas là. Mais leur visées étaient bien plus pernicieuses. Bien plus vastes qeu le territoire allégué. Ca, bien sûr, ils avaient ignominieusement oublié de le dire. Mais il estvrai que question ignominies, ils détiennent le pompom. Alors le pauvre Abbas peut bien demander l'aide de l'ONU. L'ONU est leur instrument. Un instrument utile qui leur permet de commettre le pire sans avoir de compte à rendre. Abject.
Sept Palestiniens tués dans la bande de Gaza,
Abbas demande l'aide de l'ONU
Sept Palestiniens ont été tués samedi par l'armée israélienne qui a intensifié ses opérations dans la bande de Gaza alors que le président Mahmoud Abbas a réclamé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU.
Au total, 42 Palestiniens, dont au moins 21 activistes armés, ont été tués par l'armée en quatre jours lors d'une des opérations militaires israéliennes les plus vastes depuis l'enlèvement d'un soldat le 25 juin par des groupes armés palestiniens.
"M. Abbas a adressé une lettre au président du Conseil de sécurité lui demandant de réunir immédiatement cette instance pour discuter de la situation tragique provoquée par l'agression israélienne contre la bande de Gaza", a indiqué le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina.
"Israël parle d'auto-défense, mais cherche en fait l'escalade pour nuire aux efforts que les Palestiniens déploient pour résoudre leur crise politique", a-t-il ajouté.
Israël affirme que son opération, qui a conduit à la réoccupation totale de la ville de Beit Hanoun (nord) transformée en champ de bataille et placée sous couvre-feu, vise à faire pressions sur les groupes armés et faire cesser les tirs de roquettes contre son territoire.
"Les Palestiniens tiraient en moyenne en juin et juillet 200 roquettes vers Israël, contre 56 ces trois derniers mois", a indiqué un responsable militaire.
Samedi, sept Palestiniens, dont cinq activistes du Hamas, ont été tués, au lendemain d'une des journées les plus sanglantes depuis plusieurs semaines lors de laquelle 19 personnes sont mortes, la plupart dans une série de raids aériens.
A Jabaliya, trois activistes du Hamas et une quatrième personne ont été tués par des tirs d'hélicoptère israéliens au cours de combats et des tirs d'artillerie, selon une source médicale.
Dix autres personnes ont été blessées, dont un enfant qui se trouve dans un état grave, a indiqué le Dr Saïd Jouda, directeur adjoint de l'hôpital Kamel Adouane de Beit Lahya.
Dans la matinée, deux autres membres du Hamas ont été abattus à Gaza et à Beit Hanoun, où un soldat israélien a été grièvement blessé lors d'échanges de tirs avec des Palestiniens dans la nuit.
Dans cette ville assiégée et sans électricité, l'armée israélienne a levé pendant trois heures son couvre-feu pour permettre aux habitants de s'approvisionner et à l'ONU de distribuer des aides de bases (nourritures, eau, couvertures).
"Aujourd'hui, de 08H00 à 11H00 locales (06H00 à 09H00 GMT), nous avons permis aux organisations humanitaires internationales d'intervenir à Beit Hanoun et avons interrompu beaucoup de nos patrouilles pour permettre aux habitants de sortir de chez eux, et d'ouvrir leurs commerces", a indiqué un porte-parole militaire.
Selon l'armée, un millier de Palestiniens ont été interrogés, plusieurs dizaines arrêtés dans la ville et des stocks d'armes ont été saisis.
La situation y a été qualifiée de "désespérée" par John Ging, directeur opérationnel de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens à Gaza, qui a demandé l'arrêt des violences.
"Mort, destruction et désespoir sont les termes que l'on peut utiliser pour décrire la situation (...) Aujourd'hui, 40.000 personnes à Beit Hanoun souffrent énormément", a-t-il dit.
"La situation est désespérée. La nourriture, l'eau manquent. Il y a des destructions partout (...) Les gens vivent dans la peur", a-t-il souligné, ajoutant que "les routes sont éventrées, les bâtiments endommagés et les gens se terrent chez eux".
Sur la plan diplomatique, l'Egypte a fermement condamné l'offensive, baptisée "Nuages d'automne" et demandé son arrêt immédiat, ainsi que la fin des tirs de roquettes.
Vendredi, la ministre britannique des Affaires étrangères Margaret Beckett avait également appelé à la fin de ces tirs et indiqué qu'"Israël a le droit de se défendre mais toute action doit être proportionnée et en accord avec les lois humanitaires internationales".
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt