LES PROVOCATIONS ISRAELIENNES CONTINUENT EN PALESTINE
Les provocations continuent envers les palestiniens. Dimanche des colons extrêmistes ont envahi l'esplanade des mosquées fortement encadrés par l'armée. La réaction, bien sûr, ne s'est pas fait attendre. Seulement lorsque l'on écoute les infos, la version qui nous est servi est la suivante : des palestiniens ont jeté des pierres à des pélerins hébreux. On se garde bien de dire la vérité. A savoir que sciemment l'armée a laissé pénétrer ces extrêmistes dans un quartier qui ne leur est pas du tout réservé. Et puis après, les soldats se sont mis à tirer des grenades à percussions et des gaz lacrymogènes sur les palestiniens.
Dans le même temps, la colonisation continue et Arouts7, le site des colons et extrêmistes qui est acoquiné au fameux FRANCEKIPU est tout fier d'annoncer "que les nouvelles constructions en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza ont fortement progressé au premier trimestre 2005, avec une croissance de 83% par rapport à l'année précédente. Au total, ce sont près de 560 nouvelles maisons dont la construction a été entamée en Judée-Samarie et à Gaza." tout comme "6 850 unités de logement ayant été recensées comme en cours de construction au cours du premier trimestre. 28% de ce total concerne la région Centre, alors que Haïfa ne totalise que 6% des débuts de construction." et pourquoi se gêner, il y a aussi "Jérusalem, qui lui connaît une forte embellie, avec un bond de 113%, et de celui de Judée-Samarie, avec une augmentation de 83%." Ben oui, ils se marrent les fans des colons, affidés des voleurs de terre, ils se marrent... le malheur des autres les amusent beaucoup. On devrait faire pareil en France, démollir les maisons des sionistes extrêmistes pour y construire les nôtres bien françaises. Pour sûr, ils apprécieraient. Et ils insistent lourdement pour asséner que "Maalé Adoumim, qui devrait rejoindre les quartiers juifs de Jérusalem-est, le Goush Etzion, qui compte Kiriat Arba et Hévron, et la ville d’Ariel. Le plan d'agrandissement de Maalé Adoumim, portant sur la construction de 3500 nouveaux logement a d’ailleurs été d’ores et déjà autorisé de façon définitive par le ministère de la Défense." Oui, vous avez bien lu les "quatre quartiers juifs de Jérusalem-Est"... ils la rêvent la ville sainte... ils la rêvent... ils rêvent qu'elle sera un jour toute à eux... et rien que pour voir se réaliser cette utopie, on détruit, on ratisse au bull-dozer... on massacre, on assassine, on foule aux pieds les feuilles de route et autres billevesées... qu'est-ce que la vie après tout pour une chimère ? C'est là que l'on voit où se situe le degré de conscience des idéologues sionistes... et aussi leur aveuglement... car ils n'auront jamais Jérusalem Est... déjà le Vatican s'y oppose. Et Bush aussi avec les vrais croyants. Leur religion à eux, ce n'est pas le Judaïsme, c'est le Christianisme...
Et enfin pour finir la liste infinie des exactions, il nous faut parler aussi de la soldatesque qui a encore tué cinq personnes aujourd'hui et d'un ouvrier qui est mort à un sheckpoint... et Silvan Shalom a bien demandé il y a quelques jours à être au Conseil de Sécurité de l'ONU, non ? C'est une plaisanterie ? Oui, nous pensons que c'est une mauvaise blague... ou alors comme Jérusalem Est... un vieux rêve...
EREZ COULOIR DE LA MORT
3 juin 2005 : à nouveau, un palestinien est mort au passage d’Erez entre Israël et Gaza
Nous avions déjà parlé durant la préparation de la mission syndicaliste du 1er mai 2004, des terribles conditions imposées aux ouvriers palestiniens au contrôle d’Erez. Durant la mission civile d’avril mai 2005, Jeanne avait était la seule à être autorisée à passer ce poste de frontière illégal qui n’est en fait qu’un check point géant encore plus odieux que les autres. Jeanne avait pu nous confirmer que, en dépit de tout ce que disent les média, rien n’avait changé à Gaza. Le passage du Check point est toujours aussi traumatisant. Dans ce sinistre couloir de plusieurs centaines de mètres, les fusils sont braqués sur vous depuis les miradors, les soldats israéliens hurlent des ordres souvent incompréhensibles par haut-parleurs : « avancez, arrêtez, reculez, déshabillez-vous ! … ».
Pour près de 1 million et demi de Palestiniens, Gaza est une prison d’où l’on ne sort jamais. Cependant, Israël autorise le passage quelques milliers d’entre eux : des travailleurs journaliers surexploités et quelques marchands.
Pour eux, Erez est un cauchemar quotidien. C’est par milliers, serrés les uns contre les autres, qu’ils doivent attendre et attendre et obéir à des ordres hurlés par les haut-parleurs.
Les militaires israéliens s’amusent à créer des paniques et des bousculades dans la foule. Des hommes et des femmes sont piétinés et parfois meurent. L’an dernier, en février 2004, après la mort à ce contrôle de l’ouvrier Mohammed Ibrahim Said Al-cheikh, les travailleurs palestiniens avaient organisé une grève générale d’une journée dans toute la zone industrielle d’Erez. Les syndicalistes palestiniens avaient obtenu l’ouverture de plusieurs couloirs afin de réduire les risques de blessures et de morts durant l’attente au contrôle.
Mais un drame vient de se produire à nouveau à Erez. Toujours les mêmes raisons: couloir bondé au moment de l’embauche ou du retour des travailleurs et provocations et violences des militaires.
Nos camarades du DWRC ( Centre pour la démocratie et le Droit des Travailleurs) nous apprennent que le vendredi 3 juin entre 2H30 et 3 heures, les forces armées israéliennes ont arbitrairement imposé le blocage d’Erez, au moment où les ouvriers et les marchands palestiniens rentraient de leur journée de travail en Israël.. La foule s’est trouvée brutalement bloquée et comprimée dans le couloir. Ramadan Mahmoud Moshtahi est mort dans la bousculade. C’était un marchand palestinien de 83 ans habitant à Al-Shja’ia, dans les environs de Gaza.
La famille de Ramadan Moshtahi a expliqué au DWRC, rapports médicaux à l’appui, que Ramadan Moshtahi a fait une crise cardiaque, par suffocation et fracture osseuse au niveau de la cage thoracique. Ramadan était blessé mais toujours bloqué dans le contrôle d’Erez, les secours sont arrivés trop tard et il était déjà mort quand il a été emmené à l’Hôpital.
Ramadan Moshtahi’s avait une autorisation d’entrée en Israël pour y vendre ses marchandises. Ce travail faisait de lui la principale source de revenus de toute sa famille ( qui compte, avec ses tous ses fils, filles, petits-fils et petites-filles, 80 personnes ). Les membres adultes de la famille de Ramadan ne peuvent pas obtenir de permis pour travailler en Israël et ils gagnaient leur vie jusqu’ici en travaillant dans un atelier qui était la possession de Ramadan et qui était financé par son travail en Israël. La mort de Ramadan va très sérieusement aggraver leurs conditions de vie.
Le Centre pour la Démocratie et les Droits des Travailleurs a déclaré que les forces militaires israéliennes sont directement responsables de la mort de Ramadan et de tout ce que les Palestiniens subissent à Erez depuis trop longtemps. Le DWRC renouvelle son appel international à toutes les organisations syndicales et à toutes les organisations ouvrières, et particulièrement à l’Organisation Internationale du Travail, aux organisations de défense des droits de l’Homme et à la Communauté Internationale pour qu’elle fassent pression sur Israël pour cesse enfin le scandale du Check Point d’Erez.
J. Perez,
(D’après les informations envoyées par nos amis du DWRC)
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JUDAÏSATION RAMPANTE D'AL QODS :
VIOLATION DE L'ESPLANADE DES MOSQUEES
PAR DES EXTREMISTES JUIFS
Un groupe d'extrémistes juifs a envahi, hier dimanche l'esplanade des Mosquées à Al Qods Ach-Charif, sous une forte protection policière israélienne. Les Palestiniens ont réagi en défendant le troisième lieu saint de l'Islam en attaquant les intrus à coups de pierres.
Pour célébrer le trente-huitième anniversaire de l'occupation de la Ville sainte par les forces israéliennes, une quinzaine d'extrémistes juifs ont envahi l'esplanade des mosquées. La réaction des musulmans ne s'est pas fait attendre. Des centaines de jeunes ont lancé des pierres pour empêcher l'accès des envahisseurs sur l'esplanade des mosquées.
Le rôle de la police
La police israélienne avait utilisé des grenades à percussion et des bombes lacrymogènes pour faire reculer les lanceurs de pierres et permettre aux envahisseurs juifs d'accéder sur le lieu saint des musulmans.
L'esplanade des Mosquées, qui abrite le dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa, 3ème lieu saint de l'islam, après La Mecque et Médine, est revendiquée par les Juifs qui prétendent qu'elle a été construite sur les vestiges des deux Temples bibliques. Les autorités israéliennes autorisent la visite de Juifs sur les lieux, mais il leur est interdit d'y manifester ou d'entrer à Al-Aqsa.
Un groupe d'extrémistes juifs, les Fidèles du mont du Temple, militent sans relâche pour la construction d'un troisième sanctuaire sur le site en démolissant le lieu saint de l'Islam.
L'agence officielle palestinienne d'informations Wafa a accusé la police israélienne d'avoir permis à "des groupes juifs extrémistes" de pénétrer sur place, sous couvert de visites touristiques quotidiennes.
Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a déploré à Ramallah Cisjordanie de "graves violations injustifiées (...) qui risquent d'avoir des conséquences regrettables".
À Gaza, un chef du mouvement de la résistance Jihad islamique, Khaled Al-Batsh, a mis en garde contre "un bain de sang" en cas d'agression d'extrémistes juifs contre l'esplanade.
C'est la visite ostentatoire d'Ariel Sharon, alors chef de l'opposition, à l'esplanade des Mosquées qui avait déclenché en septembre 2000 le second Intifada.
La judaïsation de la ville sainte n'occupe pas uniquement les extremistes juifs mais également le gouvernement israélien. Le cabinet de M. Sharon devait en effet entériner lundi un plan pour le "développement d'Al Qods", qui vise à "renforcer l'emprise" d'Israël sur la ville sainte. Les autorités israéliennes s'inquiètent de l'avenir, car 18.100 juifs ont quitté al Qods l'an dernier, selon les dernières statistiques. Les projections démographiques montrent qu'en 2020, les Juifs ne constitueront plus que 61 % de la population, avec 587.200 habitants contre 371.000 Arabes.
Actuellement, selon un rapport officiel, quelque 694.000 habitants vivaient en fin 2003 dans les limites municipales d'Al Qods, dont 464.500 Juifs (67 %) et 228.700 Arabes (33 %).
Judaïsation silencieuse
La judaïsation d'Al Qods se poursuit également par la démolition de maisons palestiniennes. Quatre-vingt-huit habitations risquent d'être prochainement détruites au bulldozer dans le quartier qui jouxte le dôme des Rochers sur le flanc de la colline de Silouane. Il s'agit d'une opération parmi les plus importantes de ce type depuis la conquête par Israël de la partie orientale de la ville sainte, en 1967. Un nouvel épisode de la guerre silencieuse mais impitoyable qui s'y déroule, mètre carré après mètre carré, et qui oppose les Palestiniens à l'appareil administratif colonial et aux colons israéliens.
La municipalité juive de la ville a fait part de son intention de transformer le quartier palestinien en espace vert, afin de lui redonner "son aspect originel". Les Palestiniens, installés sous une tente de protestation dressée au beau milieu des maisons visées, ne sont cependant pas dupes. "Ce n'est ni plus ni moins qu'un nettoyage ethnique, assure l'un d'entre eux, Zahman Al-Ouédi. Un millier de Palestiniens sont concernés, majoritairement des femmes et des enfants, mais on va se battre pour que cela n'arrive pas."
Sources : http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=46793
Posté par Adriana Evangelizt