Le destin d'une femme mariée à un ultra orthodoxe
Si vous voulez être heureuse Mesdames, mariez vous avec un juif ultra orthodoxe, vous allez vite comprendre votre douleur. En attendant, lisez La situation des femmes en Israël pour en apprendre davantage. Croyez le les mafiosos de la secte Loubavitch habillés comme Al Capone et vivant des dons et de la crédulité humaine formatent les cerveaux des pratiquants mâles de telles façons qu'ils en deviennent tout simplement inhumain. Racisme continuel envers les "goys", la femme est moins considérée qu'un animal de reproduction et on ne parlera pas -ici- de la façon dont ils continuent de traiter Ieschoua. Eux aussi, un jour, paieront l'addition. Comme tous les autres. Non seulement ils ont détourné la loi de Moïse pour imposer leurs propres diktats mais de surcroît, ce sont les premiers en Israël et dans le monde à prôner l'éradication des Palestiniens et à se conduire avec violence pour leur voler leurs terres où ils s'installent sans scrupules. Des criminels et rien d'autre.
Bambin suisse de 4 ans menacé d'expulsion
par Yves Lassueur
Mariée en Israël avec un homme qui a basculé dans un mouvement juif radical, Valérie Z. et son enfant ont regagné la Suisse. Deux tribunaux vaudois se sont prononcés contre le retour du bambin en Israël. Mais le Tribunal fédéral vient d'en décider autrement
Le 24 juin 2005, en pleine nuit, Valérie Z.* franchissait l'une des frontières les plus surveillées du monde, sortant d'Israël en emmenant clandestinement son fils de 2 ans, caché dans le hayon de la voiture. Une fois en Egypte, elle revenait par avion en Suisse et se réinstallait avec son enfant à Lausanne, où elle vivait déjà il y a une dizaine d'années, avant d'émigrer à Tel-Aviv.
Valérie Z., la quarantaine, double nationale suisse et belge, de confession juive, employée d'une multinationale, s'est enfuie d'Israël en «enlevant» son fils pour échapper à une situation qu'elle décrit elle-même comme étant devenue «un enfer». L'homme qu'elle a épousé à Tel-Aviv en 2001 et avec lequel elle a eu un fils en 2003 a basculé dans une communauté religieuse, le mouvement ultraorthodoxe juif Loubavitch. Elle l'avait connu professeur de sport, portant queue de cheval, posant parfois comme mannequin pour des publicités; elle l'a vu peu à peu se muer en inconditionnel de la communauté Loubavitch, portant barbe, chapeau et costume noir, faisant du prosélytisme dans la rue, et régissant la vie du ménage quant à la nourriture, les rites, l'habillement, selon les principes les plus radicaux de sa nouvelle famille spirituelle.
A la demande de Valérie, les services sociaux de Tel-Aviv, puis un juge, doivent bientôt s'en mêler. Le mari proférant des menaces et harcelant son épouse, il se voit interdire l'accès au domicile familial. Le droit de garde est octroyé à la mère et le droit de visite du père limité à deux brèves visites par semaine, sous surveillance. L'homme est sommé par ailleurs de ne plus emmener son enfant sur la voie publique pour y faire du prosélytisme religieux, ou encore de passer des journées entières avec lui à la synagogue. Entièrement dévoué à son mouvement, il ne gagne que 300 francs par mois et ne paie ni pension alimentaire ni loyer. Valérie subvient seule aux besoins de la famille. Finalement le divorce est prononcé.
Danger pour l'enfant
Le 24 juin 2005, quand elle fuit Israël avec son fils, ce n'est pas sur un coup de tête: «Je préparais ce départ en secret depuis six mois.» Elle n'en commet pas moins une violation de l'interdiction de sortir le bambin du pays décrétée par la justice israélienne. Et se met en porte-à-faux avec la Convention de La Haye sur les enlèvements d'enfants.
Une Convention dont l'interprétation stricte, et pour certains dépourvue d'humanité, vient de se retourner contre Valérie et son fils. «Ordre est donné à la mère d'assurer le retour de l'enfant en Israël d'ici à la fin septembre.» C'est le Tribunal fédéral, à Lausanne, qui vient d'en décider ainsi, la semaine dernière. L'arrêt en question laisse la mère effondrée et son avocat sidéré. D'autant plus que deux tribunaux vaudois ont précédemment statué dans un sens exactement inverse, au nom des «intérêts supérieurs de l'enfant».
Le père ayant exigé le retour de son fils, c'est d'abord la Justice de paix du district de Lausanne qui s'est penchée sur le cas. Dans son jugement d'août 2006, elle s'est opposée à ce retour, estimant qu'il exposerait ce très jeune enfant à un danger non seulement physique mais surtout psychique important, et le placerait dans une situation intolérable, de nature à compromettre gravement son développement. Au surplus, estimait le tribunal, «il y a tout lieu de craindre que les autorités (n.d.l.r.: israéliennes) soient hostiles à la mère». Considérant la façon dont elle a quitté le pays, rien n'exclut qu'elle soit incarcérée dès son retour.
Le père ayant recouru - sans jamais venir en Suisse assister aux audiences -, le Tribunal cantonal a délibéré à son tour et conclu dans le même sens: «Le déplacement de l'enfant en Israël risque, même si la mère l'accompagne, de mettre l'enfant psychologiquement en danger. On ne saurait exiger raisonnablement de celle-ci qu'elle retourne en Israël.»
Le Tribunal fédéral vient donc d'en décider tout autrement. Pour lui, la Convention de La Haye, qui prévoit qu'un enfant doit être ramené dans le pays où il résidait avant son «enlèvement», doit être appliquée au pied de la lettre. Seule une des cinq juges statuant sur le cas a tenté de venir au secours de l'enfant en s'opposant à son renvoi. En vain. D'ici à cinq semaines, en principe, le bambin doit être expulsé vers Israël.
Interrogée par «Le Matin Dimanche», l'avocate lausannoise du père fait valoir que «nous vivons dans un état de droit et que nul ne peut se prétendre au-dessus des lois. Si l'on juge que la Convention de La Haye est immorale ou qu'elle expose des enfants de façon irresponsable, alors il faut créer un mouvement pour l'abroger. En attendant, elle doit être appliquée. La situation du père, en l'occurrence, n'est pas l'enjeu du procès.»
D'ici à la fin septembre, la police vaudoise se présentera-t-elle au domicile de l'enfant pour l'embarquer, du haut de ses 4 ans, et le mettre dans un avion, avec ou sans sa mère, à destination de Tel-Aviv? Le comble, c'est que l'ordre devra alors émaner de la Justice de paix du district de Lausanne, autrement dit l'une des instances qui a conclu l'an dernier au caractère intolérable d'un tel renvoi.
*Nom et prénom exacts connus de la rédaction
Sources Le Matin
Posté par Adriana Evangelizt