Quel type de guerre contre l'Iran?

Publié le par Adriana Evangelizt

Il y a une erreur dans le texte ci-dessous, la fameuse torpille dont il est question et qui rappelle la torpille soviétique Shkval conçue dans les années 1960 Russe parcourt de 400 à 1000 km/h et non pas 100. Et si les Russes émettent cette possibilité, c'est que l'Iran a fait l'acquisition de cet armement. Il y a beaucoup de choses qu'ignorent les planificateurs planqués à Tel Aviv ou à Washington. Facile de tirer des plans sur la comète et sur le papier. Mais qu'en est-il réellement ? Il est clair, net et précis, que la première chose que feront les Iraniens s'ils sont attaqués, c'est d'essayer de viser les centres nucléaires. Personne ne serait épargné, ni les Palestiniens, ni les Israéliens. Les torpilles russes sont normalement lancées depuis les sous-marins... ils peuvent toujours envoyer leur satellite pour découvrir les caches terrestres, ces nuls !

 

Quel type de guerre contre l'Iran?

 

 (Troud)

MOSCOU, 18 septembre - RIA Novosti. Les politiques se perdent en conjectures sur les conséquences du regain de tension dans la région pétrolifère du Golfe. Mais les experts économiques ne doutent pas qu'en cas de déclenchement d'hostilités, les cours de l'or noir monteront immédiatement en flèche.

Quant aux militaires, ils ont leur propre vision du problème. De l'avis du commentateur militaire de Troud, si le Pentagone espérait réellement une victoire rapide et peu onéreuse sur l'Iran, la guerre aurait commencé depuis longtemps. Mais les généraux américains ne connaissent que trop bien les risques d'une frappe contre la République islamique. Les Iraniens qui ne sont pas en mesure de tenir tête à la machine de guerre d'outre-Atlantique dans un combat ouvert pourraient toutefois causer un préjudice notable aux économies occidentales. Le détroit d'Ormuz, large de 54 km, est le point le plus vulnérable. Toutes les dix minutes, des pétroliers mettant le cap sur l'Europe, le Japon et les Etats-Unis, le franchissent. A 80%, le pétrole produit dans le Golfe est acheminé par cet itinéraire vers les marchés internationaux. Les Iraniens pourraient très facilement bloquer cette route en minant, par exemple, le détroit. C'est d'ailleurs ce qu'ils ont déjà fait en 1987, au large des ports koweitiens et saoudiens. Un superpétrolier américain avait alors sauté, les autres navires s'étaient arrêtés, provoquant une crise pétrolière dans le monde. Vingt ans après, aucun porte-avions ne saurait prévenir une telle tournure des événements.

Et n'oublions pas que, de nos jours, Téhéran dispose aussi de missiles. Il ne s'agit pas que des Shihab-3 balistiques d'une portée de 1.500 km et atteignant, par exemple, Israël et les bases américaines en Irak. Il y a un an, l'Iran a testé un missile-torpille se déplaçant à plus de 100 km à l'heure. Aucun bâtiment ne pourra, vu cette vitesse, se dérober à son impact. Et que dire des pétroliers? Cette arme ne rappelle que trop bien la torpille soviétique Shkval conçue dans les années 1960...

Mais il ne faut pas perdre de vue les autres possibilités militaires de Téhéran. Par exemple, son corps de kamikazes de 40.000 combattants, formé récemment. Pour la première fois, ses unités ont défilé le 13 février dernier. On ignore quels pourraient être leurs objectifs.

Sources Ria Novosti

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans ISRAEL IRAN

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