Condoleezza Rice discute du Liban avec son homologue syrien

Publié le par Adriana Evangelizt

Cette pauvre Rice qui est aussi crédible que Bush ferait mieux de parler d'ingérence à ceux qui s'ingèrent et déstabilisent le monde, elle aurait l'air moins comique. Elle ferait mieux de regarder ce que fait son pays au lieu de donner des leçons de morale aux autres. Car elle n'est pas du tout habilitée pour cela, qu'elle se le dise !

Condoleezza Rice discute du Liban avec son homologue syrien

 




Condoleezza Rice a déclaré qu’elle avait fermement invité son homologue syrien Walid al Moualem à ne pas s’ingérer dans le processus d’élection présidentielle au Liban. Elle a eu un entretien à caractère exceptionnel avec le ministre syrien en marge d’une conférence internationale sur l’Irak à Istanbul.

"Je lui ai parlé très fermement à propos du Liban. Je lui ai bien dit que tout le monde observe, que l’on attend de la Syrie qu’elle adhère à ses obligations internationales de non ingérence, qu’elle laisse le Liban poursuivre un processus constitutionnel pour la désignation d’un président", a dit Rice à des journalistes qui l’accompagnaient.

"Chacun attend aussi qu’il n’y ait aucune intimidation ou ingérence", a poursuivi Rice alors qu’elle se rendait à Jérusalem, après un séjour de deux jours en Turquie.

Rice a aussi discuté de la crise libanaise lors d’une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de France, d’Arabie saoudite et de plusieurs autres pays arabes.

Bernard Kouchner, a déclaré qu’il avait souligné, lors de discussions bilatérales avec Moualem à Istanbul, l’importance pour des éléments extérieurs de ne pas s’ingérer dans les affaires libanaises.

"J’ai averti la Syrie de l’impérieuse nécessité de laisser le processus de l’élection présidentielle se dérouler conformément à la Constitution (...) sans aucune interférence extérieure", a dit Kouchner.

"Un vide politique au Liban ne sert ni les intérêts de la Syrie, ni ceux de la région".

Kouchner a ajouté que Moualem avait laissé entendre que Damas serait prêt à nouer des relations diplomatiques complètes avec le Liban à certaines conditions. "Il y a une petite goutte d’optimisme dans un océan de pessimisme", a noté Kouchner.

L’élection présidentielle libanaise a été reportée au 12 novembre pour donner davantage de temps pour trouver un candidat de compromis appelé à être élu par le Parlement en remplacement du président Emile Lahoud, dont le mandat vient à expiration le 23 novembre.

Un accord sur la désignation du nouveau président est jugé essentiel pour régler la crise politique la plus grave traversée par le Liban depuis la guerre civile de 1975-1990.

Sources
Aloufok

Posté par Adriana Evangelizt

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Publié dans ISRAEL SYRIE LYBIE

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