En ce moment, il y a donc une polémique autour du film "Paradise Now" nommé dans la catégorie du meilleur film étranger pour les oscars. Vous allez voir le vice. Israël et les organisations représentant la communauté israélite aux USA ont demandé aux organisateurs de ne pas présenter un film sur les kamikases palestiniens comme venant de Palestine "une entité qui n'existe pas en tant qu'Etat". On croit rêver ! Inutile de dire que tous les sioniste sis aux USA ont du copieusement faire leur randam habituel. Ils ont demandé à voir supprimer le pays et mot "Palestine" qui pour eux n'est qu'un mot sans signification, on s'en doute. Ou trop significatif, c'est selon. Ils sont donc tous très "inquiets" car personne, pas même les palestiniens eux-mêmes n'ont proclamé officiellement la création de la Palestine et que cette "appellation" était donc incorrecte. Et le diplomate qui a sorti cette grosse horreur a bien sûr demandé l'anonymat. On voit en plus leur courage. On voit aussi leur mentalité. Nous savons très bien comment ils représentent la carte de la Palestine qu'ils ont carrément rayé de la carte, c'est le cas de dire. Nous en avons plusieurs exemplaires. Que cela leur plaise ou non, la Palestine existe. Depuis des millénaires. Elle existe pour des milliards de gens. Et ce film est palestinien. Vous pouvez voir la bande annonce ICI... nous nous permettons d'ajouter que ce film palestinien a été sélectionné officiellement au Festival de Berlin en 2005, qu'il a reçu le prix du Public, le prix du Meilleur Film européen, le prix Amnisty International... un grand film bouleversant... qui vient tout droit de la Grande Palestine.
La bande annonce de Paradise Now... allez voir... sous-titrée en français...
Les Oscars attribuent un film à la "Palestine", Israël irrité
Israël et des organisations représentant la communauté israélite aux Etats-Unis ont demandé aux organisateurs des Oscars de ne pas présenter un film sur les kamikazes palestiniens comme venant de "Palestine", a-t-on appris dimanche auprès d'un diplomate israélien.
"Paradise Now", qui raconte l'histoire de deux Palestiniens recrutés en Cisjordanie pour se faire exploser à Tel Aviv, a été nommé dans la catégorie du meilleur film étranger, dont il est donné grand favori. La cérémonie des Oscars aura lieu le 5 mars et sera suivie par des millions de téléspectateurs.
De nombreux Israéliens ont réagi vivement au fait que l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences ait présenté le film comme venant de "Palestine", une entité qui n'existe pas en tant qu'Etat.
Si cette appellation figure encore sur le site internet de l'académie, un diplomate israélien a fait savoir qu'il s'attendait à la voir supprimée lors de la cérémonie, où le film devrait être présenté comme venant de l'"Autorité palestinienne".
DES OSCARS 2006 SOUS LE SIGNE DE LA CONTROVERSE
"Le consulat d'Israël à Los Angeles et plusieurs organisations israéliennes, inquiètes, ont souligné que personne, pas même les Palestiniens eux-mêmes, n'avaient encore proclamé officiellement la création de la 'Palestine', et que cette appellation était donc incorrecte", a déclaré ce diplomate à Reuters en requérant l'anonymat.
L'académie n'a pour sa part pas pu être contactée dans l'immédiat.
Paradise Now est une coproduction combinant un réalisateur et des acteurs arabes israéliens, une équipe et des sites de tournage palestiniens, un producteur juif israélien et des financements privés européens.
La majeure partie des gros distributeurs israéliens ont boudé le film, des experts du secteur invoquant un manque d'intérêt du public du fait de sa présentation nuancée des kamikazes.
Les Oscars 2006 s'annoncent décidément controversés pour Israël, après la polémique suscitée par "Munich", film de Steven Spielberg, nommé dans plusieurs catégories et dépeignant les représailles de l'Etat juif contre les auteurs de la prise d'otage des athlètes israéliens aux JO de Munich en 1972.
Des groupes pro-israéliens reprochent au film de Spielberg une distorsion des faits historiques et une présentation excessivement critique de la politique israélienne en matière de sécurité, alors que le réalisateur le qualifie de "prière de paix".
Posté par Adriana Evangelizt