Paris craint une radicalisation US

Publié le par Adriana Evangelizt

Sûr qu'il se prépare quelque chose... voyez à la fin de l'article, la diplomatie française craint une attaque au Liban...


Paris craint une radicalisation US


d'Élie MASBOUNGI


 Le Quai d’Orsay a pris connaissance avec intérêt du regain d’optimisme qui se manifeste depuis quelques jours au Liban concernant l’élection du général Michel Sleimane comme président de large rassemblement. Au cours de son point de presse bihebdomadaire d’hier, Mme Pascale Andréani, porte-parole du ministère des AE, a déclaré à ce sujet : « Je prends connaissance avec intérêt des propos que vous rapportez (faisant état de ce sentiment d’optimisme). Nous espérons que l’échéance du 13 mai va enfin permettre l’élection d’un président de rassemblement. Le général Michel Sleimane a le soutien de la Ligue arabe. Nous restons attachés au plan de la Ligue en trois points. »

Par ailleurs, Mme Andréani a indiqué, en réponse à une question, que la France compte sur « la diligence des autorités libanaises » pour éclaircir l’incident au cours duquel un membre de la délégation française à la conférence de l’Internationale socialiste au Liban a été interrogé dans la région de l’aéroport de Beyrouth par des éléments armés. La porte-parole a ajouté : « Dès que nous aurons du nouveau (sur cet incident), nous en reparlerons. »

Ce climat d’optimisme s’était manifesté à Paris dimanche lors d’une conférence de presse donnée au CAPE par deux dirigeants du CPL, Camille Khoury, député du Metn-Nord, et Michel de Chadarévian, responsable des affaires diplomatiques du parti, lorsque ce dernier a affirmé que les députés « aounistes » se rendraient le 13 mai à l’Assemblée pour élire le général Michel Sleimane si d’ici là un accord intervenait sur la formation d’un gouvernement d’union et une nouvelle loi électorale.

MM. Khoury et de Chadarévian ont été reçus hier au Quai d’Orsay par M. Gilles Bonnaud, directeur de la section Afrique-Moyen-Orient, et M. Jean-Christophe Auger, directeur adjoint du bureau Syrie-Liban.

Sur un autre plan, une personnalité libanaise proche du ministère français des Affaires étrangères a fait état d’une inquiétude française à l’égard de signes de radicalisation que donneraient les USA à leurs alliés libanais « à un moment où une certaine détente apparaît sur le plan interne », ajoutant que des diplomates français craignent que ces signes ne précèdent une action quelconque sur le terrain dans les prochaines semaines. Priée de dire s’il s’agissait de la possibilité d’opérations militaires, cette personnalité a affirmé que cela n’était pas à exclure…

Sources
Lorient le jour

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans ISRAEL LIBAN

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