Pas de réponse du lobby pro-israélien face à l'attaque
Et d'ailleurs que pourrait répondre le lobby puisque c'est la vérité. Il y a longtemps que l'on sait à quoi s'en tenir tant avec les lobbies qu'avec les organisations sionistes qui ont infiltré le gouvernement américain depuis des lustres... et si on citait le nom de Truman par exemple ? N'est-ce pas à lui que l'on doit le partage du gateau palestinien qui s'est soldé par la création de l'Etat d'Israël sans réciprocité pour les palestiniens ? Le "Kahal" situé en haut de la pyramide sait bien ce qu'il fait, va ! Le droit dans la force. On sait. Le droit de la propriété au nom d'une histoire mythique. On sait aussi. Et le trône pour le roi du monde, il en est où ? Ah, il est vrai que le serpent se mord pas encore la queue... y'a un grain de sable. De taille, le grain, pas vrai ? En forme de crucifix... mais y'a pas que ça. Nos milles excuses pour ceux qui ne comprendraient pas ces propos énigmatiques... mais ceux qui nous surveillent savent... salut "Kahal" de l'Ombre !!! Voilà quelques petits dessins pour preuve que l'on à percé le dessein des troglodytes... et celui qui trouve l'énigme, fait partie des "Eveillés"... et mérite de rejoindre le Cercle Restreint des Chevaliers de Lumière... ah ah !
Pas de réponse du Lobby pro-Israélien suite à l'attaque des universitaires
par Ori NIR
Face à l'un des rapports les plus durs sur le Lobby pro-Israélien émanant du milieu universitaire, les organisations se retiennent de répondre pour éviter tout publicité à leurs critiques.
Les responsables des organisations Juives sont furieux contre "Le Lobby Israélien et la politique étrangère des Etats-Unis," un nouvel article de John Mearsheimer, un excellent théoricien des relations internationales basé à l'Université de Chicago, et Stephen Walt, le doyen de la Kennedy School of Government de l'université de Harvard.
Dans leur rapport – dont des versions sont présentées sur le site internet de la Kennedy School et dans l'édition du 26 mars du London Review of Books -- les universitaires dépeignent le Lobby Israélien" comme "une coalition lâche" de politiciens, de médias, d'institutions de recherches, de groupes Juifs et de Chrétiens Evangéliques qui oriente la politique Moyen-Orientale de l'Amérique dans les directions salutaires à Israel, même si cela nécessite un préjudice aux intérêts américains.
En dépit de leur colère, les organisations Juives évitent un débat frontal avec les deux universitaires, tout en cherchant des manières indirectes de réfuter et de critiquer les arguments des universitaires.
Les responsables des organisations pro-israéliennes déclarent qu'étant donné l'attention limitée du public générée par la nouvelle étude – puisque la plupart des principales publications de mardi l'ont ignoré -- ils préfèrent ne pas attirer l'attention sur l'article en le contestant.
Mercredi matin, aucune des plus grandes organisations Juives n'avait publié un communiqué de presse sur le rapport.
"La solution, dans ce cas-ci, est de ne pas faire ce qu'ils veulent probablement, c'est à dire une bataille entre nous et eux, ou pour eux, de dire qu'ils ont été réduits au silence" a déclaré Malcolm Hoenlein, vice-président exécutif de la Conférence des Présidents des pricipales Organisations Juives américains. "Il vaut mieux laisser les autres répondre."
Les activistes Pro-Israéliens prévoyaient un briefing pour les membres du Congrès jeudi. Les députés de la colline du Capitole envisagent de publier une lettre en réponse au nouveau rapport, ont déclaré les cadres du Congrès.
Certains des arguments donnés dans le nouvel article sont réminiscents – en contenu et en style -- de ceux habituellement trouvés sur les sites internet très anti-Israéliens, d'Etrème Gauche comme d'Extrème Droite, déclarent les activistes Pro-Israéliens.
Par exemple, Mearsheimer et Walt arguent du fait que " Aux Etats-Unis, la principale force motrice derrière la guerre était une petite bande des néo-conservateurs, dont beaucoup avaient des liens avec le Likud."; Israel "devient un fardeau stratégique" pour les Etats-Unis et "ne se comporte pas comme un allié fidèle"; "les Etats-Unis ont un problème de terrorisme en grande partie parce qu'ils sont de si proches alliés d'Israel, et non inversement," et qu'en Israel, "la citoyenneté est basée sur le principe des liens du sang."
(lire le rapport en français)
Le papier argue que "Grâce au Lobby, les Etats-Unis sont devenus ceux qui ont rendu possible l'expansion israélienne dans les Territoires Occupés, les rendant complices des crimes perpétrés contre les Palestiniens.."
Comme aucun autre Lobby arguent Mearsheimer et Walt, les forces pro-Israéliennes "sont parvenues à détourner la politique étrangère des Etats-Unis loin de ce que l'intérêt national américain pourrait suggérer."
Les tentacules de ce Lobby, ajoute l'article, ont largement pénétré les think tanks de Washington de la Brookings Institution à tendance libérale à l'American Enterprise Institute à tendance conservatrice.
Il affirme que les opinions pro-israéliennes infiltrent les bureaux de rédaction du libéral New York Times et du conservateur Wall Street Journal.
L'étude a fait enrager les activistes pro-Israéliens mais dans les coulisses.
"La vérité est qu'il n'est pas vraiment intéressant de passer du temps à discuter sur le fait d'où viennent ces personnes et quelles sont leurs réputations," a dit Ken Jacobson, le directeur national de la Ligue Anti-Diffamation.
Il a précisé que l'article ne contient aucune nouvelle révélation ou vision, qu'il est criblé d'erreurs factuelles et donne des arguments auxquels l'ADL est habitué à traiter avec des extrémistes en marge de l'arène politique d'Amérique. Jacobson a indiqué qu'il avait préparé une réfutation à l'étude, mais pour l'instant, elle était seulement utilisée pour des besoins internes de l'ADL.
"Dans ce genre de choses, vous essayez toujours de débattre, peu importe l'importance en termes d'impact, si vous lui donnez trop d'attention," a-t'il indiqué. "L'attention que nous lui donnerons dépendra de l'attention que lui accordera le public".
Au moins, l'une des principales personnalités pro-israéliennes, le professeur Alan Dershowitz, de l'Ecole de Droit d'Harvard, auteur du "The Case for Israel," tente de se confronter à Walt et Mearsheimer. Il a invité les universitaires à un débat et les deux, poussé par le journal du campus de Harvard, The Crimson, ont accepté "dans des circonstances appropriées."
Mearsheimer et Walt semblent également résister à davantage de publicité.
"Je n'ai pas un agenda dans lequel je me vois disserter ou essayer de vendre cela." a indiqué Mearsheimer au Forward. "Je suis un universitaire, pas un activiste, et j'hésite à répondre aux questions des médias parce que je crois que c'est un sujet qui doit être approché très soigneusement. Vous ne voulez pas dire de chose fausse. Le potentiel pour dire des choses fausses est très grand ici."
Mearsheimer a été invité mardi par la National Public Radio pendant une heure, pour parler de l'Irak, mais n'a pas mentionné l'article controversé qu'il a co-écrit.
"Avoir une ligne jetable ou deux sur la radio publique pour se promouvoir est une mauvaise idée," a-t'il déclaré à The Forward, suite à son intervention sur NPR. "Je préfère prendre cela de loin, bien que ce ne soit pas toujours facile."
Depuis la publication, ajoute Mearsheimer, lui et Walt ont également refusé des propositions des journaux, et des principales chaines de radio et de télévision pour présenter leur thèse.
L'extrait du rapport publié sur le site internet de Kennedy School apparaît comme une version gentille de la thèse de Mearsheimer et de Walt.
Il déclare que les auteurs arguent que l'engagement de l'Amérique envers Israel "est souvent présenté comme reflétant des intérêts stratégiques partagés ou contraint à des impératifs moraux," cependant le rapport casse la notion d'Israel en tant qu'allié sûr qui partage les valeurs des Etats-Unis.
Alors que l'article a généré peu d'attention dans les médias traditionnels ou les cercles des hommes politiques, il a fait beaucoup de bruit au sein de la communauté universitaire et parmi les partisans des deux côtés du conflit Arabo-Israélien.
Les activistes palestiniens et les universitaires des questions Arabes ont envoyé l'article à beaucoup de gens par mail, mais la polémique s'est rarement répandue au delà du royaume des blogs d'Internet.
Plusieurs rédacteurs, journalistes d'affaires étrangères et chroniqueurs pour les principaux journaux américains que The Forward a contacté l'étaient pas au courant de l'étude. Ils n'ont pas semblé particulièrement intéressés quand on leur a fait part des résultats du rapport.
"Nous pourrions y jeter un coup d'oeil pour voir s'il y a un intérêt d'un point de vue de lobbying," a déclaré David Meyers, le rédacteur en chef de Roll Call, une publication basée à Washington qui couvre la Colline du Capitole.
Un rédacteur de l'un des plus grands quotidiens d'Amérique, qui a demandé à ne pas citer son nom, a dit : "Nous ne sommes pas très excités par les articles des universitaires à moins qu'ils nous disent quelque chose de nouveau, et celui-ci ne le fait pas."
Etant donné la publicité relativement basse, les activistes pro-Israéliens disent qu'ils ne sont pas inquiets de l'impact de l'étude à court terme.
La principale inquiétude exprimée par les partisans pro-israéliens est que l'étude devienne une importante source d'archives sur le rôle joué par les partisans américains d'Israel en façonnant la politique Moyen-orientale du gouvernement.
"Nous vivons à l'âge de Google," a dit Jennifer Laszlo-Mizrahi, un expert en relations publiques qui dirigent L'Israel Project, une organisation consacrée à améliorer l'image d'Israel dans les médias, "et donc des choses comme celles-ci peuvent vivre par elles-mêmes."
Sources : ISM
Posté par Adriana Evangelizt