Israël accuse Assad de s'aligner sur les "éléments extrêmistes"
La fameuse "guerre au terrorisme" dont nous abreuve l'axe sionisto-américain est une guerre contre les Peuples. Plus personne n'est dupe de cela. Tous les mouvements de Résistance qui luttent pour se libérer des occupants se trouvent systématiquement affublés de l'étiquette "Terroriste" et tous ceux qui les soutiennent, également. Si chacun restait chez soi, à sa place, il n'y aurait pas d'actions belliqueuses. Le problème des dirigeants israéliens est qu'ils sont tributaires des Etats-Unis et des lobbies sionistes qui les financent. Comme l'explique bien la première partie de l'article que nous avons posé hier, les diverses contributions financières -qui permettent à l'Etat hébreu de survivre- ne lui sont pas données sans contrepartie. Il est obligé de faire le sale boulot à la place des décideurs qui se planquent à Washington. Or ces derniers ne pensent certainement pas au bonheur du Peuple Israélien dans leur politique expansionniste qui vise au contraire à le mettre en danger. Car, comment un Peuple peut-il vivre en paix alors que son gouvernement ne cesse de fomenter des troubles et de faire la guerre aux pays avoisinants ? C'est impossible. La stratégie étatsunienne expansionniste pèse lourd sur l'image d'Israël. La solution pacifique est la seule alternative qui puisse redorer le blason d'Israël et le faire aimer de tous les peuples. On est loin du compte. Alors accuser les autres de "terrorisme" alors qu'on le pratique soi-même devient de moins en moins crédible. il est clair que plus personne ne se leurre sur les buts belliqueux des dirigeants sionistes mais en poursuivant dans ce sens, ils condamnent leur pays à être rejeté par le monde entier. Comment imposer le Respect et l'Amour lorsque l'on est soi-même irrespectueux et haineux envers ses voisins ? Comme vous le savez, il y a des valeurs qui ne s'achètent pas, elles se méritent. Or pour Aimer quelqu'un, il faut qu'il soit Aimable.
Israël accuse le président syrien de s'aligner
sur "les éléments extrémistes"
Israël a accusé mercredi le président syrien Bachar al-Assad de s'aligner sur les "éléments extrémistes" au Moyen-Orient, après un discours prononcé la veille dans lequel il avait tenu des propos très durs envers l'Etat hébreu et défendu le Hezbollah.
"Par ce discours, la Syrie a montré que son choix stratégique consiste à s'aligner totalement sur les éléments extrémistes", a déclaré le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Mark Regev.
Selon lui, ce "camp extrémiste" regroupe l'Iran, le Hezbollah chiite libanais, et les deux mouvements islamistes palestiniens, le Hamas (à la tête du gouvernement palestinien) et le Jihad islamique.
"Aussi longtemps que la Syrie fait partie de cet axe, toute personne raisonnable ne pourra la considérer comme une partie du camp de la paix", a ajouté le porte-parole.
La ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni a pour sa part estimé que les déclarations du président syrien "traduisaient sa nervosité".
Selon elle, l'offensive israélienne au Liban a donné une nouvelle impulsion à la résolution 1559 du Conseil de sécurité, appelant au désarmement des milices, et pourrait contribuer à mettre fin aux "visées d'hégémonie syrienne" au Liban.
Mme Livni a fait ces déclarations à la presse avant de partir durant la nuit de mardi à mercredi à New York pour rencontrer le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan.
Prenant une position en porte à faux vis-à-vis de la majorité du gouvernement, le ministre israélien de la Défense Amir Peretz a affirmé en revanche mardi la nécessité pour Israël de préparer "les conditions d'un dialogue avec la Syrie".
Les négociations avec la Syrie, qui portent essentiellement sur l'exigence syrienne de restitution du plateau du Golan, conquis durant la guerre de juin 1967 et annexé par Israël en 1981, sont suspendues depuis janvier 2000.
Elles butent sur le refus d'Israël d'évacuer l'intégralité de ce plateau stratégique, ce qu'exige la Syrie.
En 2000, le gouvernement travailliste israélien dirigé par Ehud Barak avait envisagé toutefois un retrait de la quasi-totalité du Golan, hormis une bande étroite de terre longeant la rive orientale du lac de Tibériade, le principal réservoir d'eau douce d'Israël.
Mardi, le président syrien a affirmé ne pas s'attendre à "une paix prochaine" avec Israël, qu'il a qualifié d'"ennemi" haï.
L'Etat hébreu, "comme je l'ai dit, ne veut pas la paix. La paix impose à Israël de restituer les territoires occupés à leurs propriétaires et de rétablir leurs droits", a ajouté M. Assad.
"La résistance (du Hezbollah) au Liban a brisé la légende de l'armée invincible (...) Le combattant arabe est de plus en plus déterminé", a affirmé le chef de l'Etat syrien. "Alors que s'éloignent les chances de paix, il faut songer à d'autres options", a-t-il poursuivi.
Le discours du président syrien a été perçu comme menaçant par les grands quotidiens israéliens. "Assad ôte le cran de sûreté dans un discours guerrier", titrait mercredi le journal Yediot Aharonot, alors que le quotidien Maariv jugeait ce discours "sans précédent par sa dureté".
Sources : AFP
Posté par Adriana Evangelizt