Israel n'est pas disposé à discuter des frontières, des réfugiés et d'Israel
Nous avons déjà dit sur un autre blog ce que nous pensons de la conférence internationale de Bush et de son chantage envers les Palestiniens. Il y a quand même une chose qu'il faudrait réussir à comprendre, c'est que les grands pontes du sionisme ne veulent pas de Palestine. Faut-il être sourd et aveugle pour ne pas le comprendre ? On en a encore la preuve avec les derniers propos d'Olmert, l'infâme corrompu. Suite aux propos de Bush, qu'entend on ? "nous n’étions pas prêts à ce stade à discuter des trois questions essentielles – des frontières, des réfugiés et de Jérusalem » Tout est dit. Et cela fait 60 ans que ça dure. Depuis le départ, nous avons affaire à une imposture en ce qui concerne la Palestine. Ce que les sionistes voulaient c'est que leur Etat soit reconnu par l'ONU. L'ONU n'ayant d'ailleurs été créée que pour ça. Une fois qu'ils ont eu un pied dans "leur territoire" -mais il y a longtemps qu'ils avaient commencé à coloniser la Palestine-, ils ont tout fait pour que les Palestiniens fuient, ils ont chassé les autres et massacré à tour de bras ceux qui voulaient rester. Ensuite, ils ont pris comme prétexte qu'ils allaient être attaqués pour attaquer à leur tour et prendre le maximum de terre. Mais tout ça, c'était prémédite. Et 60 ans après, le mauvais drame continue. Si personne n'éradique le sionisme, il n'y aura jamais de Palestine. Allez donc sur le site de l'American Jewish Committee et regardez les archives. Elles commencent en 1899. Lisez. Vous y apprendrez que non seulement ils veulent s'emparer de la Palestine mais aussi de la Syrie. En 1900, on est loin de 1947. Vous verrez ICI par exemple le nombre d'organisations et de loges maçonniques présentes sur le sol américain en 1899, le nombre de loges du B'nai B'rith qui ose dire qu'il n'est qu'une oeuvre de bienfaisance. En parlant de bienfaisance justement, quand on vit de la charité des autres qui se compte par milliards, il est très étonnant de constater le nombre d'asile et d'orphelinats dont s'occupe le B'nai B'rith et autres organisations sionistes... voir la liste aux USA... qui dit "oeuvre de bienfaisance" dit subvention. Lire le livre montrant justement les dérives (en anglais) d'au moins un de ces orphelinats qui faisait venir des orphelins de Russie pour les "éduquer" à la sauce sioniste avec une discipline de fer, l'éducation des filles dans la soumission de l'homme, les repas de misère distribués, à tel point que les orphelins en étaient réduits à voler pour manger. Tous les moyens leur sont bons pour ramasser des fortunes et continuer à financer la colonisation de la Palestine. Voilà leur truc. Ils exploitent la misère humaine et le malheur. On voit comment le sionisme fait rentrer des milliards au nom des victimes de l'Holocauste qui elles vivent dans une misère totale pour la plupart. Vous avez tous tendance à sous-estimer le sionisme. A ne pas voir ce qu'il cache. Est-il normal par exemple qu'ils recensent les Juifs depuis 1899 ? Et là, c'est aux Juifs que nous nous adressons. Comment les Allemands ont-ils su qu'un tel était Juif ? Que ce soit en France, en Pologne ou ailleurs ? Seuls ceux qui n'étaient pas "inclus dans la liste" ont pu se sauver. Est-ce que les catholiques sont recensés "avec le même acharnement", avons-nous envie d'ajouter ? Il y a là quelque chose de pas normal. Le Sionisme veut-il vraiment le bien des Juifs ou au contraire... ? Réfléchissez... nous ce qu'on constate c'est que la servitude continue pour les juifs sionistes. Et tant que la servitude continuera, il n'y aura pas de paix dans le monde, ni de Palestine.
L’État hébreu n’est pas disposé « à ce stade »
à discuter des frontières et des réfugiés
Au lendemain de l’appel du président George Bush à une conférence de paix à l’automne pour parvenir à la création d’un État palestinien, Israël a fait savoir qu’il n’était pas disposé « à ce stade » à discuter de la question des frontières. « Israël a publiquement déclaré qu’il était désireux de discuter des questions d’horizon politique, pour savoir comment réaliser cette idée de deux États pour deux peuples », a déclaré hier Miri Eisin, porte-parole du Premier ministre israélien. « Mais nous avons aussi clairement fait savoir que nous n’étions pas prêts à ce stade à discuter des trois questions essentielles – des frontières, des réfugiés et de Jérusalem », a-t-elle toutefois ajouté.
Or le chef de la Maison-Blanche a estimé que « sur une base appropriée » – le choix par les Palestiniens de la coexistence avec l’État israélien –, il serait « possible d’entamer bientôt des négociations sérieuses sur la création d’un État palestinien ». Selon lui, ces négociations « doivent conduire à un règlement territorial, avec des frontières mutuellement acceptées sur la base des lignes antérieures et des réalités actuelles avec des ajustements mutuellement convenus », a dit Bush, qui a invité Israël à geler ses activités de colonisation.
Les déclarations de Miri Eisin apporteront de l’eau au moulin des commentateurs qui, des deux côtés, ne cachaient pas leur scepticisme, hier. « Si l’on compare les deux discours prononcés à cinq ans d’intervalle par Bush, on s’aperçoit que la paix au Moyen-Orient ressemble à l’horizon : plus on s’en approche, plus il s’éloigne », soulignait Nahum Barnéa, un très influent éditorialiste du quotidien Yediot Aharonot. À peine moins optimiste, Ben Caspit du Maariv estimait, pour sa part, qu’il s’agissait « du discours de la dernière chance pour Bush d’apparaître avec un minimum de résultat après deux mandats désastreux ».
Du côté palestinien, al-Quds, le principal quotidien était un peu plus prudent dans son diagnostic. « L’appel de Bush pourrait constituer une transformation, mais pourrait aussi ne pas l’être, car nous sommes habitués à entendre parler d’initiatives, de propositions et deconférences qui ne débouchent sur rien la plupart du temps », souligne le quotidien. « Nous espérons que l’appel de Bush est sérieux car nous ne voulons pas recommencer l’expérience du dernier sommet (israélo-arabe) de Charm el-Cheikh (25 juin) qui a donné moins que rien, nous faisant regretter sa tenue même », poursuivait al-Quds, dont la ligne est généralement favorable à l’Autorité palestinienne.
De son côté, le porte-parole du Hamas a affirmé que « l’appel lancé par le président américain Bush s’inscrit dans le cadre de la campagne américaine visant à rallier des soutiens au président Mahmoud Abbas face à la légitimité remportée par le Hamas ».
Sur la scène internationale, l’Égypte a jugé « positif » l’appel de M. Bush, et annoncé que la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, qui devrait présider la conférence internationale, se rendra prochainement en Égypte, ainsi que d’autres ministres des Affaires
étrangères arabes. La France a, pour sa part, conditionné son soutien à l’idée d’une conférence internationale à ce qu’elle porte sur le statut final des territoires palestiniens.
Sources Lorient le jour
Posté par Adriana Evangelizt