Etat d'alerte le long de la frontière syrienne

Publié le par Adriana Evangelizt

La propagande mensongère continue son chemin. Comme disait notre grand-mère, "les sionistes sont francs comme des ânes quand ils reculent." Au lieu de dire la vérité, à savoir qu'ils ont voulu tester les nouvelles défenses syriennes, ils prèfèrent laisser croire qu'ils ont bombardé une livraison d'armes iraniennes soit-disant livrée à la Syrie. Le Mensonge fait partie intégrante de leur mentalité. Ils peuvent toujours mentir, on sait exactement à quoi s'en tenir sur leur éthique et leur probité inexistantes. Voilà le point de presse du gouvernement en ce qui concerne la Syrie :

7 - PROCHE-ORIENT

(Le ministre a justifié le raid israélien sur le territoire syrien ? Maintenez-vous cette position ? Si oui, sur quelle base juridique ?)

Je vous renvoie aux déclarations faites par le ministre lors de son déplacement au Proche-Orient.

La réalité des choses concernant cet événement reste à établir. En l'absence de nouveaux éléments, je n'ai pas d'autres commentaires à faire.

----------

Avec ça, on est bien servi. Si des avions avaient survolé le territoire israélien, imaginez le tollé général ! Mais pour l'intrusion israélienne en Syrie et en Turquie, personne n'a pipé mot. Toutes ces injustices commencent sérieusement à nous porter sur le système. On cautionne les criminels, on les couvre, on les approuve et on leur déroule le tapis rouge. Il est fort à souhaiter que les Peuples du monde retrouvent leur liberté et virent tous ces dévoyés. Une révolution planétaire pour se débarrasser de cette lie qui pourrit notre planète.

Etat d'alerte le long de la frontière syrienne

Des fuites dans les médias américains confirment le survol de la Syrie il y a une semaine par des avions israéliens. Israël garde le silence sur cette affaire, alors que Damas dénonce la violation de son espace aérien. Reste à savoir quelle sera la nature de la riposte syrienne, estime Ha'Aretz.

Le nouvelle année qui commence [le Nouvel An juif a lieu ajourd'hui] sera-t-elle meilleure que la précédente ? Cela dépendra en grande partie des répercussions du raid aérien que la Syrie accuse Israël d'avoir effectué dans le nord du pays dans la nuit du 5 au 6 septembre. Même si les informations données [mardi 11 septembre] par [la correspondante internationale en chef de la chaîne CNN] Christiane Amanpour ne sont pas d'une fiabilité absolue, le brouillard qui entoure les circonstances de l'attaque commence à se lever. [Selon CNN, qui cite des sources américaines, Israël aurait bombardé une cargaison d'armes iraniennes livrée à la Syrie et probablement destinée au Hezbollah libanais. Une opération terrestre aurait également eu lieu, ce que la Syrie dément. Toujours selon CNN, la frappe israélienne aurait laissé "un grand trou dans le désert" syrien.]

Le fait qu'un média international comme CNN ait entrepris d'éclaircir le mystère est plus important encore que les détails de l'incident. La publication des principaux éléments de l'affaire dans les médias n'est plus maintenant qu'une question de temps. [Ce mercredi 12 septembre, le New York Times citait un responsable de l'administration Bush selon lequel Israël a récemment photographié des installations probablement destinées à des activités nucléaires en Syrie. Le matériel proviendrait de Corée du Nord.]

Les autorités syriennes et israéliennes sont restées extrêmement silencieuses sur le sujet. Il est difficile de prédire quelle sera la réponse de Damas, tout au moins d'après les déclarations faites au cours des six derniers jours. D'un côté, les Syriens lancent des mises en garde contre les conséquences de cette violation de leur espace aérien et sont mécontents de voir qu'aucun pays ne semble enclin à la condamner. Mais, de l'autre, selon la presse libanaise, ils ne disent rien de la cible "stratégique" qui aurait été bombardée. [La Syrie affirme que les appareils israéliens ont largué des munitions sur son territoire et seraient entrés profondément au-dessus du nord du pays pour atteindre le point le plus proche de l'Iran. La Turquie, de son côté, s'est inquiétée lundi 10 septembre de la présence de réservoirs de carburant retrouvés à sa frontière avec la Syrie, et qui seraient d'origine israélienne.] Si les Syriens confirmaient ces allégations, on pourrait craindre qu'ils ne soient en train d'envisager une riposte de grande ampleur.

La tension est également palpable dans le sud d'Israël, où les événements sont indirectement liés à ce qui se passe dans le Nord. Ce n'est pas sur ordre de Damas que le Djihad islamique a tiré une roquette Qassam [le 11 septembre depuis de la bande de Gaza] contre la base israélienne de Zikkim [faisant 69 blessés], mais il semble que ce groupe, qui agit pour le compte du Hamas, fasse tout pour que la situation se dégrade sur le front sud.

Les organisations islamistes ne refuseront pas de venir en aide à la Syrie, qui les a généreusement abritées pendant des années. Mais leur principale préoccupation, aujourd'hui, est de trouver le moyen de saper le processus diplomatique israélo-palestinien. Un porte-parole du Hamas a décrit l'attaque du 6 septembre comme une "victoire de Dieu", utilisant la même rhétorique que le Hezbollah pour qualifier sa guerre [de l'été 2006] contre Israël.

Le tir de roquette constituait-il une réponse au raid aérien ? C'est très improbable, car la réaction serait trop faible. La Syrie va vraisemblablement continuer à épuiser Israël en faisant en sorte que ses forces armées soient constamment en état d'alerte dans le Nord. Pour des raisons similaires, Israël ne ripostera pas contre l'attaque de Zikkim par une opération de grande envergure contre la bande de Gaza. Tant que tout le monde se concentrera sur le front nord, l'armée israélienne préférera éviter de combattre sur deux fronts à la fois.

Amos Harel et Avi Issacharoff
Ha'Aretz

Sources Courrier International

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans ISRAEL SYRIE LYBIE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article