Raid contre la flottille : Question de conformité
Les sionistes veulent mener leur propre enquête pour étouffer leur crime. Demande-t-on au criminel de mener sa propre enquête ? Demande-t-on au violeur ou à l'assassin de mener sa propre enquête pour prouver qu'il est innocent ? Où va-t-on là ? Les sionistes n'ont pas à imposer leurs lois et encore moins à faire du chantage. Ainsi ils ont le culot de dire qu'ils allègeront le blocus de Gaza si on leur laisse mener l'enquête ! Alors que l'on sait très bien qu'ils n'en feront rien. Nous avons la preuve que les membres du commando possédaient la liste avec photos des personnes à liquider. Il faut que l'enquête soit menée à partir de là. Les sionistes n'ont rien à imposer. Rien à revendiquer. Ils ont assassiné des gens désarmés sur un bâteau humanitaire, dans les eaux internationales, ceci est un crime de guerre. Si les gouvernements cèdent au chantage sioniste, les peuples se doivent de prendre la relève. Ca suffit !
Raid contre la flottille : Question de conformité
Les nombreuses voix dans le monde appelant à une commission d'enquête internationale sur le raid meurtrier de l'armée israélienne contre la flottille humanitaire n'ont pas convaincu le gouvernement israélien.
Le ministre sans portefeuille Benny Begin, membre du cabinet de sécurité, a annoncé mardi la mise en place d'une commission d'enquête civile.
« Il a été décidé que la commission qui va être créée examinerait deux questions : est-ce que le blocus maritime est conforme au droit international et est-ce que l'opération que nous avons lancée contre la flottille est, elle aussi, conforme au droit international? », a affirmé à la radio publique M. Begin.
L'opération menée par Israël est-elle conforme au droit international? Radio-Canada.ca a posé la question à Claude Emanuelli, professeur de droit civil à l'Université d'Ottawa. Auteur de International Humanitarian Law (Éditions Yvons Blais/Édtions Bruylant, 2009), M. Emanuelli est spécialisé en droit international humanitaire, notamment dans les questions relatives au droit de la mer. | |
La commission sera composée de juristes, d'anciens hauts diplomates israéliens et de deux juristes étrangers à titre d'observateurs, selon les médias israéliens.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a estimé qu'une « participation internationale crédible [était] essentielle en vue d'une enquête rapide, crédible, impartiale et transparente », a indiqué un porte-parole de l'ONU, Farhan Haq.
Interrogé sur un rejet par Israël d'une enquête internationale, le porte-parole Farhan Haq a indiqué : « nous n'avons pas eu de réponse officielle pour le moment ».
Commission critiquée
Avant même sa mise en place et avant de connaître l'identité de ses membres, cette commission fait déjà l'objet de plusieurs critiques en Israël.
Les médias se montrent en effet sceptiques sur l'efficacité d'une commission qui n'aura pas le mandat d'interroger les soldats et les officiers qui ont participé à l'opération contre la flottille.
Selon la radio militaire, plusieurs juristes israéliens de renom, contactés par le gouvernement, ont refusé d'intégrer cette commission en raison de son mandat trop limité.
Un ancien ministre de la Justice et juriste reconnu, Amnon Rubinstein, l'a comparée à du « café décaféiné », « à une enquête sans pouvoir d'enquête ».
Le Yediot Aharonot, le quotidien le plus vendu du pays, parle pour sa part d'une « commission light ». « Ce ne sera pas une commission d'enquête, cela se résumera au mieux à un séminaire académique sur des questions de droit international », estime le principal éditorialiste du journal, Nahum Barnea.
En attendant, l'armée a entamé sa propre enquête interne en créant une « équipe d'experts », composée de généraux de réserve, qui devra « examiner le déroulement de l'opération et en tirer les leçons ». Elle devra remettre ses conclusions d'ici le 4 juillet.
La voix de la Russie
Depuis Istanbul, où il assiste à une réunion sur la sécurité en Asie, le premier ministre russe Vladimir Poutine a affirmé que son pays avait l'intention de porter devant l'ONU la question d'une enquête sur le raid meurtrier israélien contre la flottille humanitaire pour Gaza.
Condamnant l'assaut du 31 mai, M. Poutine a souligné : « Malheureusement, cette action a eu lieu dans les eaux internationales et cela constitue une autre source d'inquiétude. »
Sources Radio Canada
Posté par Adriana Evangelizt