Algérie: treize morts dont un ingénieur français dans deux attentats

Publié le par Adriana Evangelizt

Nous avons déjà dit ICI, ce que nous pensions de la manipulation Al Qaïda, fantomatique nébuleuse qui sert de paravent à beaucoup de monde pour régler ses comptes et notamment en Algérie. Ce qu'il faut noter c'est que l'entreprise Razel a déjà été visée. D'autre part, il y a beaucoup d'allées et venues entre la France et l'Algérie car Bouteflicka n'est pas du tout chaud pour une Union méditerranéenne à cause de l'inclusion d'Israël et de tout ce qui se perpètre en Palestine en ce moment, de la colonisation qui ne cesse de s'étendre et des menaces de bombarder l'Iran. Nous posons d'autres articles prouvant ce fait en suivant...




Algérie: treize morts dont un ingénieur français dans deux attentats



Un double attentat a tué dimanche en Algérie treize personnes dont un ingénieur français, portant à cinq le nombre d'actions terroristes en cinq jours dans une région aux confins de la Kabylie, où l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique reste active.

Ces attaques, commises dimanche en fin d'après-midi près de Lakhdaria, à l'est d'Alger n'ont pas été revendiquées et marquent une recrudescence de la violence attribuée aux islamistes après plusieurs mois de relative accalmie.

Le président français Nicolas Sarkozy a condamné "les violences barbares" dans un message adressé à son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Il a également assuré "l'Algérie de la pleine solidarité de la France et de son soutien indéfectible dans sa lutte déterminée contre le terrorisme".

Parmi les treize morts figurent huit membres des forces de sécurité, trois agents de la protection civile, un ingénieur français et son chauffeur algérien, selon des sources sécuritaires.

L'ingénieur qui travaille pour la société de travaux publics Razel a été tué dans sa voiture, qui a sauté sur une bombe actionnée à distance, alors qu'il quittait le chantier de réfection de la voie ferrée de la gare de Beni Amrane.

Les autres victimes, huit militaires et trois membres de la protection civile, ont été tuées par une seconde bombe déclenchée quelques minutes plus tard alors qu'elles portaient secours à l'ingénieur, selon le quotidien Annhar Online.

Immédiatement après ces attentats, les téléphones mobiles ont été neutralisés par les autorités de crainte d'autres attentats.

La dernière opération islamiste d'envergure avait visé le 11 décembre le siège de l'ONU, dans le quartier résidentiel de Hydra, et le siège du Conseil constitutionnel à Ben Aknoun, sur les hauteurs d'Alger, faisait 41 morts, dont 17 agents de l'ONU, et plusieurs dizaines de blessés.

C'est la deuxième fois depuis septembre, que des Français sont visés par un attentat. Le 21 septembre deux Français et un Italien, employés également par Razel, avaient été blessés près de Lakhdaria (ex-Palestro) dans un attentat à la bombe visant leur véhicule. Cinq gendarmes algériens qui les escortaient avaient été blessés.

Cet attentat avait déclenché une vague de départs de familles d'employés de sociétés françaises en Algérie et l'ambassade de France avait lancé plusieurs appels à la vigilance.

La nouvelle vague d'attentats survient dans un contexte marqué par la tenue vendredi à Alger d'une conférence des ministres des Affaires étrangères de la Méditerranée, à laquelle participait Bernard Kouchner.

Elle avait été précédée depuis début mai par une série de visites d'autres ministres français, dont la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et de l'Environnement Jean-Louis Borloo. Ils seront suivis lundi par la secrétaire d'Etat au commerce extérieur Anne-Marie Idrac.

C'est le cinquième attentat en cinq jours. Jeudi dernier, six militaires ont été tués et quatre blessés à Cap Djinet, à l'est d'Alger, dans un attentat attribué à un groupe islamiste.

Auparavant, deux attentats simultanés avaient été perpétrés mercredi à Bordj El Kiffan, dans la banlieue est d'Alger, blessant six personnes et entraînant la mort d'un kamikaze. L'attaque, également attribuée à un groupe islamiste, visait une caserne de la garde républicaine et un café populaire du littoral.

Les groupes armés islamistes restent actifs dans cette région des confins de la Kabylie, qui leur sert de zone de repli et de base arrière et où ils sont harcelés régulièrement par l'armée.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt  

Publié dans LA FRANCE COMPLICE

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