Les massacres continuent... 23 palestiniens tués...
Il est clair et net que l'escalade va atteindre des pics paroxysmiques. La politique du pire d'Olmert est en train d'engendrer une onde de choc qui va se propager dans tout le Moyen-Orient et certainement déborder aussi dans le monde occidental. Nous le répétons, Olmert est pire que Sharon. Nous avons affaire là à un personnage orgueilleux dont la boursuflure de l'ego n'a plus de limites. Il prend des décisions sans consulter le gouvernement depuis le départ. De l'unitéralisme pur et dur. Il fait partie de ces individus à "la nuque raide" dont il est question dans la Torah. Un de ceux que cite Isaïe et qui mène son peuple tout droit à sa perte. L'histoire se répète depuis des millénaires. Depuis Abraham qui décida de s'emparer de la Terre de Canaan passant outre que des Cananéen y vivaient... à l'aube du troisième millénaire, ce sont les Palestiniens qui payent encore le prix de cette intrusion. Au nom d'un dieu imaginaire mais plus sûrement au nom de la folie des hommes et de leur convoitise. Ne faites plus d'enfants, leur avenir est fort incertain...
Bande de Gaza : vingt-trois palestiniens tués
L'aviation israélienne a bombardé jeudi au petit matin le ministère palestinien des Affaires étrangères à Gaza, au lendemain d'une journée sanglante où 23 Palestiniens ont été tués, dans l'offensive lancée fin juin pour retrouver un soldat israélien capturé le 25 juin.
Au moins dix Palestiniens ont été blessés dans ce dernier raid aérien qui a également endommagé des maisons situées à proximité du ministère, selon des sources médicales palestiniennes.
La veille, le président Mahmoud Abbas a condamné "avec force les crimes israéliens aujourd'hui à Gaza contre les familles palestiniennes, les enfants et les femmes" qu'il a qualifiés "d'agression totale".
"Nous demandons une intervention d'urgence du Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Onu et Russie) et de l'administration américaine", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Dans le raid le plus meurtrier, un avion de chasse a tiré tôt mercredi un missile contre une maison dans le quartier Cheikh Radwane de Gaza où le chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, Mohammed Deif, tenait une réunion avec des responsables du mouvement islamiste.
Le propriétaire de la maison, Nabil Abou Salmeyah, un dirigeant du Hamas, sa femme, cinq de ses enfants et deux de ses neveux, ont péri dans l'attaque, selon une source médicale. Plus d'une trentaine d'autres personnes ont été blessées.
Une porte-parole de l'armée israélienne a assuré que Mohammed Deif a été blessé dans ce raid de l'aviation tout affirmant ignorer la gravité de ses blessures.
La branche armée du Hamas a démenti cette information mais une source médicale palestinienne a confirmé que M. Deif avait été touché et avait subi une opération. "Sa vie n'est pas en danger", a souligné cette source.
Le Hamas a menacé de riposter. "Notre riposte à ce massacre sioniste odieux sera dure et douloureuse pour l'ennemi sioniste et nous ferons regretter aux dirigeants ennemis sionistes leur crime nazi", ont promis les Brigades Ezzedine al-Qassam dans un communiqué.
Israël a intensifié ses raids aériens dans la bande de Gaza, où l'armée mène depuis le 27 juin une offensive visant à faire cesser les tirs de roquettes artisanales et retrouver son soldat capturé par un commando palestinien.
Depuis l'élargissement du champ d'action de cette offensive le 5 juillet, 75 Palestiniens, dont de nombreux civils, et un soldat israélien ont été tués.
A Deir al-Balah (centre), cinq Palestiniens ont été tués et six autres blessés dans un raid dans la soirée. Selon une source de sécurité palestinienne, les cinq victimes étaient des adolescents non armés alors que l'armée israélienne a assuré avoir visé des activistes.
A Khan Younès (sud), quatre hommes armés ont été tués dans un raid aérien contre leur véhicule, selon des sources palestiniennes.
Par ailleurs, Israël a vu s'ouvrir un deuxième front à la frontière libanaise. L'armée a lancé une opération terrestre au Liban sud, la première depuis le retrait israélien de cette zone en mai 2000, pour retrouver deux de ses soldats capturés mercredi à la frontière par le Hezbollah. Huit autres militaires ont été tués dans deux incidents séparés.
Israël a également mené une quarantaine de raids aériens au Liban sud qui ont notamment visé dix ponts reliant le Liban sud au reste du pays. Un pont a été détruit.
Deux civils libanais ont été tués et 24 blessés dans ces raids et des bombardements de l'artillerie israéliens, selon la police.
Le gouvernement d'Ehud Olmert a donné son feu vert mercredi soir lors d'une réunion d'urgence à des actions militaires au Liban en guise de représailles.
"Israël considère le gouvernement souverain du Liban comme responsable de ce qui se passe sur son territoire et de la libération des deux soldats israéliens enlevés", a indiqué le cabinet Olmert dans un communiqué. "Israël se doit de réagir de façon dure à cette attaque et c'est ce que nous ferons", a-t-on ajouté de même source.
Sources : AFP
Posté par Adriana Evangelizt