Le Conseil de Sécurité étale ses divergences

Publié le par Adriana Evangelizt

Les membres du Conseil de Sécurité n’ont pas pu se mettre d’accord sur la façon de caractériser l’offensive israélienne au Liban... que doit-on penser ce cela, une fois de plus ? On se demande franchement à quoi sert cette institution si elle est incapable d'appeler un chat un chat et un crime de guerre, l'agression israélienne qui sévit sur le Liban. On voit là encore la partialité des intervenants dont 99 pour cent sont inféodés au sionisme et aux sionistes infiltrés dans l'ONU. Pour dire le degré de perversion, ils ont été incapables de voter un cessez-le-feu comme le demandait le gouvernement libanais. Nous sommes dégoutés par ces individus, complètement. Dan Gillerman trouve normal la réaction d'Israël et l'ignoble John Bolton pointe, bien sûr, du doigt le Hezbollah, le Hamas, la Syrie et l'Iran. Toujours la même rengaine pour faire avaliser l'idée d'attaquer ces pays. Que les Libanais et les Palestiniens meurent, ils s'en foutent. Les assassins ont le droit de cité et l'Etat Voyou d'Israël peut continuer ses crimes en toute impunité. Cet état de fait entraînent une colère et une haine mondiale qui ne se cristallisera certainement pas par des actes pacifiques.

Les cinq Grands ne sont pas tombés d’accord sur la façon de qualifier l’offensive israélienne

Le Conseil de sécurité étale ses divergences

Le Conseil de sécurité de l’ONU qui s’est réuni hier soir (heure de Beyrouth) pour débattre de l’offensive israélienne contre le Liban a achevé ses débats sans adopter de déclaration présidentielle et, surtout, sans réclamer un cessez-le-feu, comme le souhaitait le gouvernement libanais.


Le Conseil devait à l’origine adopter une « déclaration présidentielle », une procédure ne nécessitant pas de vote, pour soutenir la mission des trois émissaires dépêchés dans la région par Kofi Annan pour juguler et mettre un terme à l’escalade militaire, selon l’ambassadrice du Danemark à l’ONU, Ellen Margrethe Loj. Mais selon des sources diplomatiques, ses membres n’ayant pu se mettre d’accord sur la façon de caractériser l’offensive israélienne au Liban, c’est un simple communiqué de presse, de six lignes, qui a été publié.
Les débats d’hier soir ont donc illustré les divisions au sein du Conseil, les États-Unis s’abstenant de critiquer Israël et même d’appeler à la retenue, tandis que la France condamnait « le caractère disproportionné de la riposte » de l’État hébreu.
Dans une très courte déclaration lue à l’issue des débats par son président en exercice, l’ambassadeur de France à l’ONU Jean-Marc de La Sablière, le Conseil s’est simplement « félicité » de l’envoi jeudi par le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan d’une mission de bons offices au Proche-Orient.
Prenant la parole à l’ouverture de la séance – qui s’est tenue à la demande de Beyrouth –, le représentant du Liban, Nouhad Mahmoud, a notamment déclaré : « Nous nous réunissons à l’ombre d’une vaste et barbare agression d’Israël contre mon pays. » Le délégué libanais a demandé au Conseil dans ce cadre d’appeler à un cessez-le-feu immédiat, s’abstenant toutefois de demander au Conseil de condamner l’opération israélienne.
Quant à l’ambassadeur d’Israël, Dan Gillerman, il a affirmé que son pays « n’avait d’autre choix que de réagir ». « Les actions d’Israël sont une réponse directe à un acte de guerre », a-t-il souligné.
Le représentant des États-Unis, John Bolton, a pour sa part fait porter l’entière responsabilité de la crise actuelle sur le Hezbollah et le Hamas palestinien et sur leurs bailleurs de fonds, la Syrie et l’Iran. « Ce sont les opérations de ces groupes armés qui ont déclenché les offensives militaires de l’État hébreu contre la bande de Gaza il y a deux semaines et contre le Liban cette semaine », a-t-il fait valoir.
« La Syrie et l’Iran doivent être tenus responsables pour leur soutien au terrorisme régional et leur rôle dans la crise actuelle », a noté M. Bolton, qui n’a fait aucun commentaire sur l’ampleur de la réponse israélienne aux opérations des groupes armés palestiniens et libanais.
La France a en revanche dénoncé la réponse « disproportionnée » de l’État hébreu, qui « menace d’annihiler les efforts engagés par le gouvernement libanais pour (...) consolider la démocratie libanaise et la réconciliation de son peuple », a dit M. de La Sablière, tout en appelant le gouvernement libanais à faire davantage d’efforts pour désarmer le Hezbollah.
La Grande-Bretagne a reconnu qu’Israël avait « le droit de se défendre ». Mais l’État hébreu « doit faire preuve de retenue et s’assurer que ses actions sont proportionnées et mesurées », a ajouté le représentant britannique Emyr Jones Parry.

La mission de l’ONU

Le Conseil devait à l’origine adopter une « déclaration présidentielle », une procédure ne nécessitant pas de vote, pour soutenir la mission des trois émissaires dépêchés dans la région par Kofi Annan pour juguler et mettre un terme à l’escalade militaire, selon l’ambassadrice du Danemark à l’ONU, Ellen Margrethe Loj. Mais selon des sources diplomatiques, , c’est un simple communiqué de presse, de six lignes, qui a été publié.Les débats d’hier soir ont donc illustré Dans une très courte déclaration lue à l’issue des débats par son président en exercice, l’ambassadeur de France à l’ONU Jean-Marc de La Sablière, le Conseil s’est simplement « félicité » de l’envoi jeudi par le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan d’une mission de bons offices au Proche-Orient.Prenant la parole à l’ouverture de la séance – qui s’est tenue à la demande de Beyrouth –, le représentant du Liban, Nouhad Mahmoud, a notamment déclaré : Le délégué libanais a demandé au Conseil dans ce cadre d’appeler à un cessez-le-feu immédiat,Quant à l’ambassadeur d’Israël,, il a affirmé que son pays « Les actions d’Israël sont une réponse directe à un acte de guerre », a-t-il souligné.Le représentant des États-Unis, « Ce sont les opérations de ces groupes armés qui ont , a-t-il fait valoir. a noté M. Bolton, aux opérations des groupes armés palestiniens et libanais., qui « menace d’annihiler les efforts engagés par le gouvernement libanais pour (...) consolider la démocratie libanaise et la réconciliation de son peuple », a dit M. de La Sablière, tout en appelant le gouvernement libanais à faire davantage d’efforts pour désarmer le Hezbollah.La Grande-Bretagne a reconnu qu’Israël avait « le droit de se défendre ». Mais l’État hébreu « doit faire preuve de retenue et s’assurer que ses actions sont proportionnées et mesurées », a ajouté le représentant britannique Emyr Jones Parry.


Pour en revenir à la mission de l’ONU dépêchée par Kofi Annan, elle est arrivée hier au Caire où elle a aussitôt été reçue par le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, qui a appelé le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités.
M. Moussa a appelé « à la fin des agressions israéliennes contre le Liban et a exhorté le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités dans cette affaire », a indiqué l’agence gouvernementale égyptienne MENA.
La mission onusienne doit également rencontrer le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmad Aboul Gheit et participer à la réunion, aujourd’hui, des chefs de la diplomatie des membres de la Ligue arabe.
Conduite par le conseiller de M. Annan pour les affaires politiques Vijay Nambiar, elle devra ensuite visiter Israël, les territoires palestiniens, le Liban, la Syrie et la Jordanie. La délégation est composée également d’Alvaro de Soto et de Terjé Roed-Larsen.

Sources : LORIENT LE JOUR

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans ONU ISRAEL

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