LE TRAMMWAY DE LA DISCORDE

Publié le par Adriana EVANGELIZT

On va bien voir si le gouvernement Chirac fait quelque chose pour empêcher la construction de cette ligne de tramway reliant Jérusalem-Est à des colonies. De toute façon qu'ils soient de droite ou de gauche, tous les gouvernements se sont tous aplatis devant les sionistes. Ca a commencé avec la construction de Dimona et la bombe atomique. On ne peut pas dire que cette affaire là soit la plus mince. Et depuis ça continue. Nos élites sont dévoyées. Elles soutiennent les oppresseurs et trahissent notre drapeau, notre idéal et notre devise : "Liberté-Egalité-Fraternité"... et le Peuple est obligé de subir la honte qu'implique leurs mauvais choix.

Un tramway nommé discorde

Des français ont-ils le droit de le construire?
Un entretien avec Nasser al-Qidwa, ministre palestinien des Affraires étrangères.

Le Nouvel Observateur. - Quelle est l'origine du conflit entre la France et l'Autorité palestinienne sur le tramway de Jérusalem ?


Nasser al-Qidwa.
- Le point de départ de l'affaire a été la décision prise par le gouvernement israélien de relier par un tramway l'une des colonies construites illégalement à Jérusalem-Est - en l'occurrence Pisgat Ze'ev - au centre de Jérusalem-Ouest. Cette décision, il faut le savoir, s'inscrit dans une stratégie d'annexion de facto de larges secteurs de Jérusalem-Est à Israël, qui aboutit à étendre la superficie municipale de Jérusalem au détriment des territoires occupés. J'ajoute que cette ligne, qui traverse Jérusalem-Est, va créer des difficultés supplémentaires pour les habitants et impliquera de nouvelles confiscations de terres palestiniennes. D'après ce que nous savons, deux importantes entreprises françaises (1) sont impliquées dans la construction, la maintenance et l'exploitation de ce tramway.

N. O. - Il s'agit d'entreprises françaises privées...


N. al-Qidwa. - Pour nous, cela ne change rien. La construction de cette ligne de tramway viole la législation humanitaire internationale, en particulier la 4e Conven-tion de Genève. Elle viole aussi plusieurs résolutions du Conseil de Sécurité, ce que le gouvernement français ne peut ignorer. Paris a l'obligation légale de s'assurer que ses citoyens respectent la loi internationale, et le devoir de prendre les mesures nécessaires pour corriger cette situation. J'espère que la France le fera rapidement.

- Pour nous, cela ne change rien. . . J'espère que la France le fera rapidement.


N. O. - Vous avez abordé cette question avec Jacques Chirac lors de la visite du président palestinien à Paris, en octobre ?


N. al-Qidwa.
- Oui. Il a semblé surpris lorsque je lui ai dit ce que je viens de vous dire. Il avait manifestement été informé précipitamment avant notre arrivée et il nous a dit qu'il allait s'assurer que rien d'illégal n'avait été fait par la France et des Français. Nous avons donc envoyé une lettre au gouvernement français avec des explications supplémentaires et nous espérons une réaction positive.

(1) Il s'agit d'Alstom et de Connex.

Sources : NOUVEL OBSERVATEUR

Posté par Adriana Evangelizt

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