Israël bloque toujours les fonds

Publié le par Adriana Evangelizt

Israël refuse toujours de débloquer les fonds dus aux Palestiniens mais à quoi devons-nous nous attendre d'autre ? Depuis combien d'années l'armée israélienne pilonne-t-elle les infrastructures ? Qui finance les reconstructions pour que cela soit à nouveau détruit ? L'Union Européenne, entre autre... ce sont les contribuables européens qui aident les palestiniens. Et l'agresseur prend un malin plaisir à tout saccager. Ils ont choisi comme prétexte l'élection du Hamas pour ne pas verser ce pauvre argent qui sert à nourrir des familles. Nous avons lu sur un site sioniste qu'ils allaient garder l'argent car l'électricité n'avait pas été payée. Les sionistes ne donnent pas d'argent aux palestiniens, ils exploitent ce peuple que ce soit pour l'électricité, l'eau, le téléphone... on fait du business sur le dos des pauvres gens. On leur vole la terre. Les colons extrêmistes leur mènent une vie d'enfer à Hébron et ailleurs, l'armée continue ses exactions chaque jour. Voilà la triste réalité de la Palestine. Personne n'est dupe des manoeuvres du gouvernement sioniste. Personne. Même pas les USA. Ces derniers devraient cesser de leur verser les cinq milliards de dollars annuels qui sert à la colonisation, entre autres. Car s'il y en a qui ne se conforment pas aux règles, c'est bien eux. Qu'ils gardent donc leur argent ! L'Union va payer... le Qatar envoie 33 millions de dollars... et d'autres suivront...

Israël refuse toujours de débloquer les fonds dus aux Palestiniens

 

Israël a persisté jeudi dans son refus de débloquer les fonds dus aux Palestiniens après la victoire électorale des radicaux du Hamas, malgré les pressions américaines et une situation financière de l'Autorité palestinienne jugée "intenable" par la Banque Mondiale.

Ces fonds correspondent essentiellement au produit mensuel de la TVA et des droits de douane prélevés sur les produits importés dans les territoires palestiniens et transitant par Israël.

Le transfert mensuel d'un montant de 200 millions de shekels (44 millions de dollars environ) qui devait intervenir normalement mercredi a été bloqué.

"Nous ne débloquerons ces fonds que lorsque nous serons certains qu'ils ne serviront pas à financer un gouvernement comprenant des éléments terroristes", a affirmé un responsable à la présidence du Conseil.

"Les dirigeants du Hamas ont un certain culot de se plaindre. D'un côté ils refusent de reconnaître tous les accords conclus dans le passé entre Israéliens et Palestiniens, et de l'autre côté ils se plaignent que nous ne procédions pas à des transferts d'argents prévus par ces mêmes accords", a-t-il souligné.

Israël a décidé dimanche de geler cette opération de crainte que l'argent parvienne à des éléments "terroristes", en faisant allusion aux islamistes du Hamas, qui ont remporté haut la main et à la surprise générale les législatives du 25 janvier en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Le ministre palestinien sortant de l'Economie Mazen Sounoukrot a dénoncé la décision israélienne. "Ce qu'a fait Israël est illégal, car nous sommes encore liés aux accords économiques conclus. Cet argent appartient au peuple palestinien", a-t-il déclaré.

A propos de la paye de janvier des quelque 130.000 employés des services publics compromise par le gel israélien, le ministre a néanmoins assuré qu'ils allaient avoir "une bonne surprise dans les prochaines heures".

La décision d'Israël a été implicitement critiquée par les Etats-Unis. Le département d'Etat a indiqué que Washington tentait de convaincre Israël de rembourser ces fonds pour soutenir le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, dont le mouvement Fatah a été écrasé par le Hamas.

La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, avait indiqué mercredi que l'Etat hébreu prendrait une décision sur ces transferts de fonds "dans les prochains jours".

Les membres du quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie et Onu) se sont en revanche engagés à continuer à financer l'Autorité palestinienne tant qu'un nouveau gouvernement n'est pas formé.

Israël a engagé cette épreuve de force alors que la Banque mondiale (BM) a lancé un cri d'alarme sur l'état des finances palestiniennes.

"La situation fiscale de l'Autorité palestinienne devient de plus en plus intenable, notamment en raison des dépenses gouvernementales incontrôlées, particulièrement du gonflement rapide de la masse salariale dans le secteur public, de la hausse des transferts sociaux et de l'augmentation des emprunts", constate la BM dans un rapport.

Selon elle, le déficit budgétaire de l'Autorité palestinienne a atteint 800 millions de dollars.

Par ailleurs, deux groupes armés palestiniens ont menacé de "prendre pour cible" tout Français, Norvégien et Danois dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, après la publication dans la presse de ces pays de caricatures du prophète de l'islam Mahomet.

Dans la foulée de ces menaces, des hommes armés ont déclaré le siège de l'Union européenne à Gaza "fermé jusqu'à nouvel ordre", en signe de protestation après cette publication.

Sources : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans SIONISME

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