Olmert assure qu'un accord de paix sera entériné par le Parlement

Nous continuons de surveiller Olmert car comme nous l'avons dit ICI, ICI et ICI, ses initiatives visant à essayer d'installer "un peu de paix" vont forcément se heurter à tous les extrêmistes religieux et sionistes. Il va donc se jouer une course contre la montre dans les prochains jours entre ceux qui soutiennent Olmert et ceux qui veulent sa peau pour ne pas qu'il fasse un pas en direction des palestiniens ou de la Syrie. Le courant sioniste va donc tout mettre en oeuvre pour qu'il n'y parvienne pas, y compris les méthodes les plus pourries comme ils en ont l'habitude. Un attentat en Israël n'est pas à exclure. Observons. Ils ne faut pas oublier que là-bas, ceux qui règnent vraiment sont l'Armée et les services secrets, les deux bras armés du Sionistan qui n'a nullement l'intention de créer un Etat Palestinien, faut-il le rappeler...




Olmert assure qu'un accord de paix sera entériné par le Parlement


« L'Amérique est à vos côtés », lance Bush devant la Knesset



Israël et le président américain George W. Bush ont célébré ensemble hier les 60 ans de l’État israélien et leur alliance « inaltérable » face aux extrémistes et à l’Iran. Le Premier ministre israélien a, de son côté, suscité un début de polémique en assurant qu’un accord avec les Palestiniens serait entériné par la Knesset.

«L’alliance entre nos gouvernements est inaltérable », a déclaré M. Bush, qui aura attendu plus de sept ans pour prononcer son premier discours devant le Parlement israélien à Jérusalem. Lors de ce discours,
il a mis en parallèle le nazisme et la vision du monde des organisations anti-israéliennes ou antisémites du Hamas, du Hezbollah, d’el-Qaëda et du président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui « rêve de ramener le Proche-Orient au Moyen Âge et qui appelle à rayer Israël de la carte ». « La population d’Israël n’est peut-être que d’un peu plus de 7 millions. Mais quand vous faites face à la terreur et au mal, vous êtes 307 millions, parce que l’Amérique est à vos côtés », a ajouté M. Bush, acclamé quand il a souhaité en hébreu à Israël une « joyeuse journée de l’indépendance ». S’il a rappelé les « siècles de souffrances et de sacrifices » qui ont passé avant que le « rêve » d’un État israélien se réalise, il n’a pas mentionné les épreuves subies par les Palestiniens, comme la Maison-Blanche en avait laissé entrevoir la possibilité.

M. Bush n’a évoqué que de manière très générale et prophétique l’effort de paix en envisageant à quoi ressemblerait la région au 120e anniversaire d’Israël : « Les Palestiniens auront la patrie dont ils rêvent et qu’ils méritent depuis longtemps, un État démocratique qui sera gouverné par la loi, respectera les droits de l’homme et rejettera le terrorisme. » « Du Caire à Riyad et de Bagdad à Beyrouth, on vivra dans des sociétés libres et indépendantes », a poursuivi Bush. L’Iran et la Syrie « seront des pays pacifiques, où l’oppression actuelle ne sera plus qu’un souvenir ». Les islamistes d’el-Qaëda, du Hezbollah et du Hamas « seront vaincus à mesure que les musulmans de la région constateront la vacuité de la vision des terroristes », a prédit le dirigeant américain.

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, autre acteur primordial des tractations, s’est, lui, dit convaincu qu’Israéliens et Palestiniens s’entendraient et que l’accord serait entériné par la Knesset et approuvé par « la vaste majorité de la population israélienne », provoquant des remous dans la Chambre, sous le regard amusé de M. Bush. Deux députés d’un parti représentant les colons ont notamment quitté la salle pour signifier leur réprobation.

Le président Bush s’est également attardé sur la question du nucléaire iranien, déclarant que permettre à l’Iran, « le premier soutien mondial du terrorisme, d’entrer en possession de l’arme la plus mortelle au
monde, reviendrait à trahir les futures générations de manière impardonnable ».


Appels israéliens à briser le Hamas

Au moment où M. Bush effectuait sa deuxième visite en quatre mois dans la région, les chances d’atteindre l’objectif fixé de parvenir à un accord substantiel avant fin 2008 paraissent de plus en plus minces. La veille, alors qu’il parlait « d’espoir » et « d’optimisme », une roquette tirée de la bande de Gaza s’abattait à Ashkelon (sud d’Israël), faisant 14 blessés. Plusieurs ministres israéliens ont prôné ensuite de « briser » le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, par une opération d’envergure dans le territoire palestinien. « Lorsqu’on nous tire dessus, il faut riposter. L’armée israélienne n’a jamais été aussi bien préparée pour lancer une opération militaire d’envergure dans la bande de Gaza », a affirmé à la radio publique Benyamin Ben Eliezer, ministre des Infrastructures. « Il se peut que nous n’ayons pas d’autre choix que de détruire tous les nids de terrorisme dans la bande de Gaza », a-t-il insisté. Haim Ramon, numéro deux du gouvernement, a lui aussi estimé qu’il « ne faut en aucun cas permettre la création d’un Hamastan à la frontière sud d’Israël, c’est inacceptable. Il faut mettre fin au pouvoir du Hamas à Gaza ».

Le président avait commencé sa journée par un saut de puce en hélicoptère sur le site historique de Massada (Sud-Est) où, au Ier siècle, des juifs révoltés préférèrent se suicider que de se livrer aux Romains, et qui est devenu un archétype de la résistance juive. M. Bush, qui achève aujourd’hui sa visite de trois jours en Israël, doit se rendre ensuite en Arabie saoudite puis en Égypte.


Sources Lorient le jour

Posté par Adriana Evangelizt