Doutes et colères en Israël

Publié le par Adriana Evangelizt

Les élites corrompues et le Peuple qui trinque, voilà la vérité. Il y a ceux qui veulent le bonheur des élites et soutiennent leur raisonnnement sioniste et ceux qui soutiennent le Peuple et ne demande qu'une chose : qu'il ouvre les yeux, qu'il se réveille et qu'il vire tous ces dévoyés. Nous faisons partie de la deuxième catégorie et vous David ?

Politiques et militaires au pilori après l'issue incertaine de la guerre au Liban.

Doutes et colère en Israël

Par Didier FRANÇOIS

La guerre, en Israël, semble avoir pris fin aussi subitement qu'elle avait éclaté. Preuve de ce retour à la normale, une salve de scandales éclabousse les plus hauts échelons politique et militaire du pays avant même que le corps expéditionnaire déployé au sud du Liban ne soit rentré. Ministres et généraux doivent faire face à une guérilla menée par une presse et des magistrats aussi accrocheurs que des miliciens du Hezbollah. Le bureau du procureur général, Menachem Mazuz, fait feu de tout bois, ouvrant une seconde enquête sur les investissements immobiliers du Premier ministre, Ehud Olmert, une instruction pour harcèlement sexuel contre le ministre de la Justice et un examen des boursicotages du chef d'état-major, le général Dan Haloutz. Pour détendre l'atmosphère, ce dernier a demandé au Shin Bet, le service de sécurité intérieure, d'étudier les relevés téléphoniques de tous les galonnés d'importance et de leurs aides de camp afin de débusquer les auteurs de cette fuite.
Levée de boucliers. Officiellement, il s'agit, bien entendu, de comprendre comment les débats internes de l'armée et du cabinet restreint du gouvernement ont pu faire les choux gras des journalistes pendant toute la durée des opérations. Enfin, le ministre de la Défense, Amir Peretz, doit affronter une levée de boucliers à la Knesset pour avoir nommé, sans consulter les élus, un panel d'experts triés sur le volet afin de définir la responsabilité de chacun dans une campagne aux résultats mitigés. Sur fond de règlements de comptes au sein même de la majorité, les députés dénoncent un tour de passe-passe qui vise à torpiller leur proposition de commission d'enquête parlementaire.
Mécontents.   Le coup fourré politique reste, certes, un sport national en Israël. Le régime des partis, la grande proximité des élites civiles et militaires, les ambitions des généraux retraités ou en fin de carrière participent de ce mélange détonant. Mais l'ampleur de l'offensive révèle un malaise profond au sein de la société face à une guerre à l'issue incertaine. Les sondages publiés mercredi dans les quotidiens populaires Maariv et Yédioth Aharonot notent une chute spectaculaire de l'indice de confiance parmi la population. Seulement 40 % des personnes interrogées se disent satisfaites de la conduite des opérations par Ehud Olmert, contre 77 % à la mi-juillet, selon Maariv . Les résultats du Yédioth sont pires encore, avec 84 % des sondés «mécontents» de l'action de gouvernement au Liban.
La palme revient incontestablement au ministre de la Défense, qui recueille tout juste 28 % d'opinions favorables. Plusieurs commentateurs pensent toutefois que c'est le général Shaul Mofaz, chef d'état-major et ministre de la Défense sous Sharon, qui nourrit les critiques contre le général Haloutz et contre Peretz, afin de reprendre un portefeuille qu'il n'aurait jamais accepté de voir passer aux mains d'un ancien syndicaliste sans expérience d'officier.
L'enjeu de cette polémique de taille ne saurait toutefois se limiter à une chasse aux postes gouvernementaux. Les réservistes qui rentrent du front font, dans tous les journaux, des récits apocalyptiques : manque de préparation, d'entraînement, de matériel, de renseignements, voire de coordination, arrogance d'un commandement habitué à gérer du maintien de l'ordre après six années passées dans les territoires palestiniens à mater un ennemi sans armes modernes et sans formation militaire. La rage des soldats d'occasion, mais citoyens à plein temps, pourrait coûter fort cher à la coalition gouvernementale, affaiblie moralement par les scandales.
Les ristournes consenties au Premier ministre pour s'acheter un appartement passent mal en ces temps de sacrifices. Le coup de fil du chef d'état-major à sa banque pour vendre ses actions quelques heures avant de déclencher les opérations au Liban n'est pas du meilleur effet. Et le ministre de la Justice, porte-parole du Conseil de sécurité, a dû démissionner vendredi après avoir été mis en examen pour s'être montré trop entreprenant avec une soldate affectée à son cabinet.
Projet phare. Ce proche d'Olmert était l'un des plus vibrants avocats du plan de désengagement unilatéral de Cisjordanie. En l'état actuel des choses, ce projet phare du Premier ministre semble bien être la principale victime de l'aventure libanaise. Le chef du gouvernement, selon plusieurs sources, semble trop affaibli pour lancer un chantier aussi sensible, rejeté par l'armée, la droite et une bonne partie de la gauche favorable à une solution négociée.
Sources : Libération
Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Ehud Omert

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L
C'est le début de la FIN ...les sionistes sont dans de sales draps dans leur bastion israélite , ainsi que sur le plan international, même s'il contrôle encore provisoirement les médias occidentaux !<br /> <br /> Finiront-ils par comprendre les braves citoyens d'Israel qu'on n'occupe pas impunément les territoires de plusieurs nations et peuples voisins (palestine, liban, syrie )sans devoir en payer le prix et que le prix à payer en est, au départ, un bordel national permanent et la corruption et à la fin ...la débacle générale ..comme à Saigon !!!<br /> <br /> Albert einstein qui n'était ni religieux, ni sioniste, était assurément une exception car quand on apprécie le quotient intellectuel actuel des sionistes, il est vraiment bas et ils sont particulièrement cons, un peu comme les pseudo-nouveaux philosophes hébreux que le lobby sioniste s'est efforcé d'implanté en France : des philosophes au rabais !
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