Olmert tend sa main en signe de paix vers ses voisins palestiniens

Publié le par Adriana Evangelizt

Alors là, attention, il se passe quelque chose de grave... de très grave. Le changement de comportement d'Olmert n'est pas normal. Soit, il a dû se faire remonter les bretelles par Washington -ce qui nous étonnerait- soit, il a été touché par la grâce... fait rare à notre époque avare de miracles... nous sommes très perplexes devant ce revirement soudain. Ce n'est pas normal. Ca cache quelque chose. Nous aimerions franchement croire Olmert sur parole. Mais cela nous est difficile. L'expérience nous a appris que l'on peut faire difficilement confiance aux dirigeants israéliens mais surtout aux sionistes sis à Washington et qui tirent les ficelles davantage qu'Olmert. Et d'ailleurs les frontières de la Palestine, peut-il les définir ? Wait and see...

Ehud Olmert : "Je tends ma main en signe de paix

 vers nos voisins palestiniens "

 

Le Discours d’Olmert devant la tombe de Ben Gourion :

“Nous accepterons d’évacuer d’importants territoires et de démanteler des implantations pour vous permettre de créer un état indépendant qui disposera d’une continuité territoriale.

Ce sera très difficile pour nous mais nous sommes prêts à le faire en échange d’une paix véritable…

Dans le cadre de la libération de Guilad Shalit, nous serons prêts à libérer de nombreux détenus palestiniens y compris certains qui purgent une lourde peine de prison…

Je tends ma main en signe de paix vers nos voisins palestiniens en espérant qu’il ne me la rendront pas vide.

Nous ne pouvons pas modifier le passé et nous ne pourrons pas ramener les victimes des deux camps. Tout ce que nous pouvons faire aujourd’hui, c’est cesser d’additionner les tragédies”.



Sources
Israel Valley




Ehoud Olmert pose ses conditions à un dialogue

 avec les Palestiniens





Au lendemain de l'entrée en vigueur d'un fragile cessez-le-feu entre Israël et les Palestiniens à Gaza, le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a annoncé, lundi 27 novembre, qu'il était prêt à ouvrir "une nouvelle voie". Il s'est déclaré disposé à offrir "une paix réelle" en échange de "la cessation de la violence et de la terreur, de la reconnaissance du droit à vivre en paix et en sécurité côte à côte, et du renoncement au droit de retour des réfugiés".

Lors de ce discours, prononcé au kibboutz Sde Boker, dans le désert du Néguev, à l'occasion du 33e anniversaire de la disparition du fondateur d'Israël David Ben Gourion, M. Olmert a affirmé qu'il céderait "de nombreux territoires et implantations qui y sont érigées" et qu'il était désireux de "créer un Etat palestinien indépendant et viable avec une continuité territoriale en Judée et en Samarie (Cisjordanie), un Etat qui aura une souveraineté totale avec des frontières définies conformément à la "feuille de route"", le plan de paix international resté jusqu'à présent lettre morte.

Toutefois, le premier ministre israélien n'a pas précisé les frontières qu'il envisageait, ni la nature des territoires qu'il entendait céder. Il a juste indiqué que "ces frontières seraient différentes de celles des territoires actuellement contrôlés par Israël". Lors de la campagne pour les élections du 28 mars, le successeur d'Ariel Sharon avait fait son cheval de bataille d'un retrait unilatéral et limité de certaines colonies de Cisjordanie et de l'établissement définitif des frontières d'Israël en 2010. Ce plan avait été abandonné après la guerre du Liban en juillet.

Aujourd'hui, M. Olmert "tend la main" aux Palestiniens, selon son expression, mais il a assorti son offre de pourparlers de paix de plusieurs préalables. "Si un nouveau gouvernement (palestinien) est constitué et qu'il s'engage à appliquer les principes du Quartet (renoncement à la violence, reconnaissance d'Israël et des accords ultérieurs) et à libérer le soldat Gilad Shalit, je proposerai au président (de l'Autorité palestinienne) Mahmoud Abbas une rencontre immédiate pour un dialogue sincère, ouvert et sérieux", a-t-il déclaré.

M. Olmert assure être prêt, en échange, à relâcher des détenus palestiniens, y compris "ceux condamnés à de longues peines". Un geste qui sera de nature à "renforcer la confiance mutuelle et à démontrer nos intentions pacifiques". Si la violence s'arrête, M. Olmert a l'intention de réduire les barrages sur les routes de Cisjordanie "de façon substantielle", de faciliter les déplacements des Palestiniens, et d'améliorer les conditions d'entrée et de sortie de la bande de Gaza ainsi que le trafic des marchandises.

"Nous débloquerons également les fonds que nous avons gelés", a-t-il ajouté, en référence aux 400 millions de dollars correspondant aux droits de douane et aux taxes qu'Israël refuse de reverser au gouvernement palestinien depuis l'arrivée du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) au pouvoir.

Il a multiplié les promesses de développement économique et a fait allusion au plan de paix saoudien adopté en mars 2002 à Beyrouth, lors du sommet de la Ligue arabe. "Les voix émanant de ces Etats (citant la Jordanie, l'Egypte, l'Arabie saoudite et les pays du Golfe) concernant la nécessité de reconnaissance et de normalisation avec Israël - y compris certains points de l'initiative saoudienne - sont positifs. Je respecte le désir sincère de créer une nouvelle atmosphère entre nous."

A propos des Palestiniens, il a insisté : "Je tends la main de la paix à nos voisins palestiniens et j'espère qu'elle ne sera pas rejetée." Il a fait remarquer : "On ne peut pas changer le passé et ramener les victimes des deux côtés. Ce que nous pouvons faire aujourd'hui, c'est empêcher d'autres tragédies." Pour les Palestiniens, ce discours ne constitue pas une véritable avancée, en raison de la réitération des mêmes préalables à l'ouverture des négociations. "Si Israël veut reprendre les négociations, l'adresse est connue : c'est le président élu du peuple palestinien, Mahmoud Abbas", a répliqué Saëb Erakat, principal négociateur palestinien.

Ghazi Ahmad, un porte-parole du gouvernement, a dénoncé "une manoeuvre" et "un complot". "De quelles frontières parle Ehoud Olmert ?", s'est-il interrogé, a soulignant que "les Palestiniens ne peuvent pas abandonner la question du retour des réfugiés, qui fait partie de notre cause et qui a été approuvée par les Nations unies".

Au lendemain de l'entrée en vigueur d'un fragile cessez-le-feu entre Israël et les Palestiniens à Gaza, le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a annoncé, lundi 27 novembre, Il s'est déclaré



Sources Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Ehud Omert

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