CHIRAC RECOIT SHARON : DE QUOI A-T-IL PEUR ?

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Jacques Chirac a donc reçu Sharon comme il recevrait le Roi de Norvège, de Hollande ou de Suède. Nous prenons pour exemple ces pays qui nous semblent un exemple dans leurs façons de vivre, nous y sommes allés et l'esprit nordique n'est pas une légende. Dans la tolérance du moins. Jacques Chirac représente le Peuple Français. Qu'il cautionne les agissements des idéologues sionistes dont on sait l'effet dévastateur sur le Peuple Palestinien ne peut en aucun cas nous plaire. Nous notons un changement radical dans le Chef d'Etat français vis-à-vis de question israélo-palestinienne. Que s'est-il passé ? Croit-il qu'en agissant de la sorte il évitera les attentats qui ont frappé Londres, par exemple ? Est-il lui aussi victime de la manipulation ? Ou bien se fait-il le complice de ceux qui les génèrent ? Qui croit-il leurrer en épaulant Sharon dans son désengagement ? Pour nous, ceci est un faux désengagement. La bande de Gaza n'a plus d'eau, c'est une prison à ciel ouvert d'où les missiles israéliens pourront encore frapper. La colonisation continue et chaque  jour des palestiniens meurent sous les balles de la soldatesque. Le fait qu'aucun gouvernement n'ose ouvertement condamner ce qui de perpètre en Palestine prouve bien une chose : ils ont tous peur. On ressent bien cette crainte. Peur de quoi ? Nous sommes de plus en plus nombreux à penser qu'Al Qaïda est l'oeuvre du Mossad. Le fait que Netanyhaou qui se trouvait à Londres le 7 juillet et qu'il ait été prévenu à l'avance des attentats même si maintenant Scotland Yard dément ne nous fait qu'abonder dans ce sens. Il ne faut pas oublier que le Mossad est l'arme du gouvernement invisible des sionistes... le bras qui frappe là où on lui demande de frapper. Sans que le gouvernement israélien et encore moins le peuple ne soit concerté ni même au courant, cela va de soi... jusqu'à quand allons-nous subir ce fléau ? Qui osera frapper un grand coup dans la toile d'araignée mossadienne ?

En attendant, Chirac serre la pince à Sharon et les souffrances continuent en Palestine...

La décision israélienne d'isoler 20.000 Palestiniens  dans
une grande prison

par Ali SAMOUDI

al-Quds, 21 juillet

La décision des autorités de l'occupation israélienne d'isoler le centre et le nord de la vallée du jourdain (al-aghwar) en empêchant sa population d'emprunter les routes pour arriver à Toubas ou Naplouse a de graves répercussions sur l'ensemble des secteurs de la population dans la région. La population visée est menacée encore une fois par  des mesures oppressives, comme celle de devoir contourner toute la Cisjordanie en passant par Ariha( Jericho) pour rejoindre le nord. Une politique oppressive les forces de l'occupation ont récemment commencé à appliquer cette nouvelle politique, comme dit Ahmad Asaad, secrétaire du mouvement Fateh dans la région de Toubas, qui vise "à isoler la région du monde extérieur, pour procéder à encore plus de vols et de judaïsation de la terre palestinienne, pour étouffer les agriculteurs et les habitants  de la région, de façon complète. Elles ont fermé la route principale utilisée par les habitants depuis des dizaines d'années qui relie Toubas et Tamoun aux villages de Qurush, Beit Dajin, Ayn Bayda', Jafatlik, Zubaydat, Marj el-naaje, leur interdisant d'utiliser cette route, et les obligeant à emprunter la route qui passe par Ariha. Les soldats de l'occupation postés sur les barrages de Tayasir et Hamra empêchent la population de passer vers Toubas, Jenine, Naplouse, sinon en contournant en passant par le sud.


Asaad ajoute : par cette décision, ils ont imposé aux habitants de la région de nouvelles conditions difficiles, ils doivent faire un voyage de 80 km pour se rendre à Ariha, au sud, puis passer par Ariha, à travers des routes tortueuses, vers Taybe, puis la route de contournement près de Ramallah vers Naplouse, ce qui fait 100 km, et après tout ce trajet, il faut se rendre à Toubas, faire 30 kms, ce qui représente une catastrophe qui va avoir des répercussions sur la région en entier, cela va paralyser la vie et détruire l'économie de façon complète.


Pendant que la population de la région de la vallée du Jourdain se demande à propos de cette nouvelle décision, ses répercussions néfastes sur leur vie, notamment économique, ont été vite aperçues. Muhammad Abdallah, du village al-Bayda', qui possède un magasin, dit : les masagins et les commerces sont alimentés par des produits de Toubas et de Naplouse, il n'y a pas d'autres alternatives. C'est vraiment un isolement commercial d'un nouveau genre".


Quant au secteur agricole, il va être le plus touché. Les villages visés, comme le dit le président du conseil villageois de Kardala,  "les villages vivent de l'agriculture qui est la principale source de revenus, la seule route pour commercialiser ces produits sont les diverses villes passe par Toubas" ajoutant : la nouvelle route va nous ruiner, surtout avec la chute des prix, ainsi, le secteur de l'agriculture va progressivement mourir en passant par des crises graves, comme celles qu'il a déjà passées depuis l'occupation, qui a imposé l'encerclement de la région".


L'agriculteur Hussam Daraghme dit qu'il a essayé de faire passer ses productions agricoles par la nouvelle route, ce fut une perte totale,  à cause des coûts de transport. Il ajoute : "nous sommes vraiment dans une impasse réelle, et bientôt, il n'y aura plus d'agriculteur qui cultive sa terre, si cette décision n'est pas annulée."


Mais les forces de l'occupation poursuivent l'éxécution de leur nouvelle politique, qui comporte également des dangers et des risques sur la santé de la population visée, car la population avait l'habitude de se rendre à Toubas pour les soins. De même, les étudiants, les fonctionnaires et tous les citoyens voulant consulter les bureaux administratifs vont se retrouver dans l'impossibilité de  le faire.


Les forces de l'occupation sont en train d'exécuter une politique de sanctions, de répression envers les Palestiniens qui utilisent des routes alternatives pour passer à Toubas. Ahmad Khalil dit qu'il a essayé d'emmener son fils malade au centre de soin de Toubas, les soldats les ont arrêtés et agressés, et menacés de les emprisonner s'ils utilisent encore ces routes alternatives.


Abu Bilal, lui, n'a pu arriver pendant toute la semaine au centre de soin de Toubas pour se faire des examens, son état de santé ne l'autorise pas à se déplacer sur de longues distances. Il dit : "mon état s'est détérioré, il n'y a pas de solutions, l'occupation a refusé de me laisser passer sur la route ordinaire. C'est vraiment une mesure répressive, c'est la pire sanction qui peut être prise, c'est pire qu'une prison, il n'y a pas à Ayn al-bayda' de centre de soins, et si la situation reste ainsi, je cours un grand danger".


Avec cette nouvelle mesure, les habitants ne peuvent plus accomplir leurs formalités administratives. Jalal Hussayn dit qu'il n'a d'autre choix, pour obtenir le certificat de naissance de son nouveau-né, que de faire toutes ces longues distances, qui lui a demandé un jour entier, alors qu'avant, il lui fallait quelques heures. Pour les fonctionnaires et employés, leur situation est semblable, ils craignent beaucoup les répercussions de cette décision sur leur travail. Mansour Sulayman qui est employé à Toubas dit : "j'ai quitté ma maison à 5 heures du matin, je suis arrivé 5 heures plus tard. Quelle injustice !! La poursuite de cette situation va avoir pour conséquences que des dizaines de gens vont perdre leurs emplois et
leurs droits."


La nouvelle décision israélienne aura des répercussions importantes  sur la vie sociale et familiale, aussi, car des relations familiales  et sociales relient les familles de cette région aux autres régions. Khaled Hassan dit que sa famille n'a pas pu participer au cortège funèbre de son oncle qui est récemment décédé à Toubas, à cause de la longue distance qu'elle devait faire. C'est une terrible mesure qui va nous priver de nos proches, nous ne pourrons plus participer à leurs
joies et leurs peines."

Traduit par

Centre d'Information sur la Résistance en Palestine

www.amin.org



URGENT.... URGENT....


Il est plus que nécessaire de participer largement à la campagne de boycott de l'Etat d'Israël, afin de sanctionner sa politique coloniale et raciste.


Il faut agir le plus rapidement possible, et le plus largement possible pour exiger la cessation de toute coopération entre les Etats européens et l'Etat d'Israël.


Les arguments ne manquent pas, ce dernier article sur la situation de
la population palestinienne est un exemple vivant.

Ne laissez pas le peuple palestinien se battre tout seul contre cet Etat monstrueux.



BOYCOTT GENERAL DE L'ETAT D'ISRAEL
CESSATION DE TOUTE COOPERATION
ISOLEMENT TOTAL DE CET ETAT RACISTE ET COLONIAL


--
http://www.enfantsdepalestine.org




Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans palestine

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