La Syrie pointée du doigt pour l'assassinat de Gemayel

Publié le par Adriana Evangelizt

La Syrie est pointée du doigt dans l'assassinat de Pierre Gemayel. Bien sûr. Sans preuve on accuse, tous médias confondus et même les gouvernants dont Saad Hariri qui nous inspire autant confiance que les sionistes... c'est dire ! Voir ICI...

Il parait aussi que ce soir il y a un meeting organisé par l'UMP avec un général israélien ! Par contre les Palestiniens qui veulent venir en France en sont interdits par l'Occupant. L'Occupant a tous les droits. Y compris d'occuper la France. De Gaulle doit se retourner dans sa tombe... et notre grand-mère Rebecca aussi ! T'en fais pas Mamie. On est là et o se bat à ta place !

 

Quelques heures après l'assassinat

du ministre libanais Pierre Gemayel,

 la Syrie pointée du doigt


La communauté internationale a immédiatement réagi à l'annonce de la mort du ministre de l'industrie libanais Pierre Gemayel, assassiné, mardi 21 novembre, par des hommes armés dans la banlieue de Beyrouth. Paris, Londres et Washington ont unanimement condamné cet assassinat et pointé du doigt la responsabilité de Damas.

Les Etats-Unis, qui ont dénoncé "un acte de terrorisme", y voient également "un acte d'intimidation contre la coalition du 14-Mars", a indiqué le numéro trois du département d'Etat, Nicholas Burns, faisant référence au mouvement populaire qui avait alors forcé la Syrie à se retirer du Liban, en 2005.

La ministre des affaires étrangères britannique, Margaret Beckett, qui s'est dite "consternée" par ce meurtre, a également souligné que "le rôle négatif de la Syrie au Liban n'est pas quelque chose de nouveau ou de top secret". "Il y a deux ans, la communauté internationale a réussi à faire partir les forces syriennes et la Syrie du Liban, mais clairement ils tentent d'y être à nouveau engagés", a-t-elle ajouté. Quant au ministre des affaires étrangères français, Philippe Douste-Blazy, il a dénoncé une nouvelle "tentative de déstabilisation" du Liban.



"NOUS PENSONS QUE LA MAIN DE LA SYRIE EST DERRIÈRE TOUT CELA"

Au pays du Cèdre, malgré la condamnation par Damas de cet assassinat, la mort de M. Gemayel a immédiatement été imputée à la Syrie par la majorité antisyrienne, actuellement engagée dans un bras de fer avec le camp prosyrien. "Nous pensons que la main de la Syrie est derrière tout cela", a réagi Saad Hariri, chef de file de la majorité parlementaire antisyrienne et fils de l'ancien premier ministre assassiné Rafic Hariri.

Fils de l'ancien président Amine Gemayel (1982-1988), qui avait lui-même succédé dans cette fonction à son frère Béchir assassiné en septembre 1982 peu après son élection, Pierre Gemayel était, comme son père et son oncle, un opposant notoire à la tutelle syrienne sur le Liban. Et son assassinat, le premier d'une personnalité antisyrienne depuis la mort du journaliste antisyrien Jébrane Tuéni en décembre 2005, risque de renforcer les craintes liées à la crise politique au Liban.

Le premier ministre libanais, Fouad Siniora, venait en effet de défendre, mardi, la légitimité de son gouvernement malgré la démission de six ministres prosyriens. Ces six ministres – dont les cinq représentants chiites du Hezbollah et du mouvement Amal – ont démissionné au cours du week-end du 11 novembre, après l'échec des discussions sur l'octroi à la minorité prosyrienne d'un pouvoir de blocage au gouvernement.



DÉSTABILISATION DU GOUVERNEMENT SINIORA


La majorité antisyrienne accuse la minorité prosyrienne de vouloir ainsi bloquer la création d'un tribunal spécial chargé de juger les assassins présumés de Rafic Hariri. Une enquête de l'ONU, en cours, a mis en cause des responsables syriens et libanais dans l'attentat commis en février 2005. Mais la Syrie dément toute implication. L'ambassadeur américain à l'ONU, John Bolton, a par ailleurs déclaré, mardi, que l'assassinat de M. Gemayel démontrait la nécessité de mettre sur pied rapidement ce tribunal international.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a pour sa part invité au cours du week-end ses partisans à se tenir prêts à descendre dans les rues pour renverser le gouvernement Siniora si la majorité n'accroît pas la représentation du camp prosyrien au sein d'un cabinet d'union nationale, ou, à défaut, si elle refuse l'organisation d'élections législatives anticipées. Le dirigeant chrétien antisyrien Samir Geagea avait fait part, vendredi, de ses craintes sur une éventuelle vague d'assassinats de ministres en raison de la volonté affichée par le camp prosyrien de renverser le gouvernement Siniora.

Avec la mort de M. Gemayel, qui prive le gouvernement d'un septième ministre sur 24, la démission ou la mort de deux autres ministres entraînerait la chute du cabinet, dont Nasrallah avait prévu au début du mois qu'il ne survivrait pas longtemps.

Sources
Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans ISRAEL LIBAN

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