La politique constante de transert de population d'Israël

Publié le par Adriana Evangelizt

 
La politique constante d'Israël de transfert de population

 

Des organisations pour les droits de l’Homme témoignent de la politique constante d’Israël de transfert de population, appelée aussi « nettoyage ethnique » auprès de la commission antiraciste des Nations Unies


Communiqué de presse

Genève, suisse - Aujourd’hui après dix ans au cours desquels ils se sont soustraits à leur devoir international de rendre compte de la mise en œuvre de la Convention sur l’Elimination de toute forme de discrimination raciale (ICERD), la commission de surveillance antiraciste des Nations Unies, le Comité sur l’Elimination des Discrimination Raciales, ont interrogé Israël sur la discriminations institutionnalisée contre les Palestiniens (mise en œuvre) à l’intérieur d’Israël et dans les territoires palestiniens.

Dix ONG pour les droits de l’Homme, y compris des organisations israéliennes, palestiniennes et internationales ont informé le CERD pour lui faire connaître comment Israël octroie certains droits économiques, sociaux, et culturels, et certains privilèges à ses seuls citoyens détenteurs de la nationalité Juive. Cette pratique discriminatoire a abouti à une dépossession systématique de la population palestinienne indigène, y compris plus de cinq millions de réfugiés. Plus de vingt organisations pour les droits de l’homme réunies ont aussi présenté un rapport parallèle au CERD décrivant les violations israéliennes au traité antiraciste.

Joseph Schechia, coordinateur de la Coalition internationale du logement et du réseau des droits de la terre, a caractérisé la Loi Fondamentale d’Israël et les institutions para publique que sont l’Organisation sioniste mondiale, l’Agence juive et le Fonds National Juif comme les « principaux agents pour la réalisation de la discrimination matérielle d’Israël contre les citoyens non juifs et les réfugiés expulsés de longue date qui vivaient dans ce pays avant la création de l ‘état d’Israël ». Il a aussi souligné que « tandis que ces organisations réalisent le transfert de population, internationalement interdit mais qui est leur tâche principale, ils opèrent en tant qu’institutions charitables dans de nombreux pays occidentaux ».

Gareht Gleed, juriste chercheur d’Al Haq, organisation située dans les territoires palestiniens occupés, a souligné que « à l’intérieur de la Cisjordanie, Jérusalem Est compris, la politique israélienne de séparation est discriminatoire par nature et basée sur la violation patente de la loi internationale ». Il a dit que la politique israélienne d’occupation « ne sert pas seulement à séparer les palestiniens des juifs israéliens, mais aussi à fragmenter toute continuité des régions palestiniennes par des restrictions de circulation, des routes interdites ou réservées , des colonies et d’un mur d’Annexion. Ce mur n’annexe pas seulement 10% de plus de terres palestiniennes, mais aussi des villes et des terres palestiniennes isolées, pour empêcher le développement des communautés palestiniennes. »

Zaha Haasan de la Guilde nationale des avocats, une association américaine de juriste fondée en 1937 en partie parce que l’American Bar Association refusait un avocat afro américain parmi ses membres, a déclaré que « il y a près de trois ans, la Cour internationale de Justice a réclamé aux Nations Unies de mettre en place une action indispensable pour mettre fin à la situation illégale résultant de la construction du Mur d’annexion, du système de colonisation et du régime associé ». Elle a souligné aussi que « tandis que la situation empire, un ancien président des Etats Unis a lié les pratiques en Cisjordanie à l’apartheid.

« A l’orée de la soixantième année depuis1948 où Israël a dépossédé la population palestinienne indigène, Israël doit être tenu pour responsable des violations permanente des droits des réfugiés palestiniens et du droit à réparation des personnes déplacées » a affirmé Karine MacAllister, de l’organisation de Bethléem, Badil Ressource Center for Palestinian Residency and Refugee Rights ».

Les organisations concernées continuent de fournir une information parallèle au CERD dans son dialogue avec Israël. elle tiendront une conférence de presse après que la session du Comité le 23 février 2007 à 13h45, au Bureau de Presse des nations unies

Source : Informations transmises par l’association Badil info@badil.ord

Traduction C. SANDREL.

CAPJPO-EuroPalestine

Posté par Adriana Evangelizt


Publié dans Nettoyage ethnique

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