L'évacuation des Français du Liban continue...

Publié le par Adriana Evangelizt

Quel malheur ! Ce sont les mots qui nous viennent à l'esprit quand on voit avec quelle cruauté est pilonné le Liban. Nous sommes en contact avec des amis qui vivent là-bas et sont sur le point d'être rapatriés, ce qu'ils ont enduré dès que les frappes ont commencé est épouvantable.  Comme nous le disions dans un autre commentaire, nous avons déjà connu ce drame dans notre famille car une de nos cousines en 1982 vivait aussi au Liban. Son mari était industriel, son usine avait complètement été détruite, ils ont tout perdu et sont partis la valise à la main. Et ce sont les mêmes criminels qui perpètrent ces méfaits. En 1982, c'était pour détruire les forces de l'OLP. Ils ont bombardé Beyrouth, -là où vivait notre cousine- détruit les quartiers musulmans et laissé commettre Sabra et Shatila. En 2006, c'est le Hezbollah qui les gêne et les mêmes exactions se perpétuent sur les populations civiles qu'ils assassinent à qui mieux mieux. Tous les mouvements de résistance qui soutiennent les Palestiniens sont systématiquement écrasés et pour cela tout est bon. Y compris s'en prendre aux infrastructures vitales et massacrer les civils. Comme nous l'avons déjà dit, nous sommes d'ascendance judaïque mais allez donc demander à notre cousine d'aimer les sionistes qui ont semé le désastre dans sa vie... notre grand-mère dans son langage un peu châtié disait d'eux "Ils sont francs comme des ânes quand ils reculent et nous n'avons rien à voir avec ces tristes sires. Ils sont la honte et le déshonneur de la communauté judaïque." Et elle savait de quoi elle parlait...

Voir la vidéo sur les ressortissants français qui sont évacués. Très émouvant.

Un nouveau navire a quitté Toulon pour évacuer les Français du Liban

Un nouveau navire permettant d'évacuer les ressortissants français du Liban a appareillé dans la nuit de mardi à mercredi de Toulon.

Le Mistral, un porte-hélicoptères, peut transporter jusqu'à 4.000 civils. Le navire est parti peu avant 03H00 et devrait être positionné dimanche sur zone, a-t-on appris auprès de la marine nationale.

Son départ annoncé initialement vers 20H00 a été retardé, dans l'attente de l'arrivé d'un détachement du 1er régiment étranger du génie de Nîmes. Le Mistral a été réquisitionné pour ses importantes capacités sanitaires avec à son bord, deux blocs opératoires, 62 lits, 7 lits de soins intensifs et 8 lits de triage-réanimation.

Quelque 800 hommes sont mobilisés sur ce navire. Aux 160 membres de l'équipage, s'ajoutent une unité du 2e régiment d'infanterie de marine du Mans (avec Véhicules de blindés légers et Véhicules d'avant blindés), un peloton du 1er régiment de spahis de Valence (avec trois chars AMX 10 RC), un détachement du 6e régiment du génie d'Angers et celui de Nîmes. L'objectif est de "sécuriser les zones de regroupement" de volontaires au départ, de "protéger les convois et faciliter les ouvertures de route".

Le Mistral a été précédé dans l'après-midi de la frégate Jean Bart, partie sur zone avec à son bord un hélicoptère Panther. Elle peut transporter jusqu'à 300 civils. Cette frégate anti-aérienne "sécurisera et coordonnera la zone aérienne" pour les bâtiments déployés sur zone. Il s'agit, en plus du Mistral, de deux autres navires faisant déjà route vers le Liban: le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, parti dimanche de Toulon et la frégate Jean de Vienne partie samedi. La frégate est attendue mercredi matin et le TCD jeudi matin.

Le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptiste Mattei, a donné mardi un "ordre de grandeur" de 8.000 Français ayant demandé à partir.

Dans la joie et les larmes, les premiers rapatriés français du Liban, évacués de ce pays par ferry jusqu'à Chypre, sont arrivés mardi soir à l'aéroport de Roissy en provenance de Larnaca. Les quelque 480 Français qui sont partis de Chypre vers 16h20 (13H20 GMT), sont arrivés à l'aéroport de Roissy vers 19H20 (17H20 GMT), au terminal 3 de l'aéroport de Roissy habituellement dévolu aux vols charters. Deux-cents enfants se trouvaient dans l'avion, dont "45 mineurs non-accompagnés", pour beaucoup partis en vacances par exemple chez leurs grands-parents, selon une porte-parole de la Croix-Rouge.

"Il ne faut pas oublier les gens qui sont là-bas", explique ému aux larmes, Ziad, 44 ans, d'origine libanaise mais qui a "choisi d'être Français", après une longue étreinte avec son petit garçon et sa petite fille.

"C'est dramatique ce qui se passe là-bas", dit-il, alors que sa femme Rita, 40 ans, qui était partie en vacances avec les enfants et qui est rentrée "pour eux", explique avoir quitté le pays "à contre-coeur": "je voulais rester sur place, vivre cette expérience avec les Libanais", dit-elle, tout de même "reconnaissante envers la France".

De nombreux "bravos" et applaudissements ont d'ailleurs retenti lors du passage du ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, la plupart des personnes interrogées soulignant la "bonne organisation" de ce retour. "Nous avons souhaité permettre aux Français qui le souhaitaient de repartir. Quand on voit leur état de fatigue, d'épuisement, on se dit qu'il fallait le faire, et qu'il faut continuer ce pont maritime depuis Larnaca, en accord avec les autorités israéliennes", a déclaré le ministre, après avoir accueilli les premières familles.

Une cellule d'urgence médico-psychologique a été mise en place dans l'aérogare par la préfecture de Seine-Saint-Denis pour prendre en charge les familles, alors que la Croix-Rouge a elle déployé 70 bénévoles. Après s'être réapprovisionné en carburant, le même avion d'Air France doit repartir pour embarquer les 300 autres ressortissants français stationnés à Larnaca, pour un décollage prévu dans la nuit de mardi à mercredi, entre 03h00 et 04h00.

Quelque 8.000 ressortissants français se trouvant au Liban ont demandé à quitter le pays grâce au dispositif mis en place par Paris. Quelque 800 personnes - environ 600 Français, et 200 ressortissants européens et non européens - avaient embarqué lundi soir à Beyrouth dans le ferry grec "Iera Petra". Deux bâtiments français, la frégate Jean de Vienne et le transport de chalands de débarquement Sirocco, arriveront sur zone respectivement mercredi matin et jeudi.

17.000 Français sont inscrits auprès des services consulaires au Liban mais compte tenu des vacances, 14.000 environ sont présents, auxquels il faut ajouter 5 à 6.000 touristes, Français visitant leur famille et voyageurs d'affaires.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans ISRAEL LIBAN

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