SHARON, LE "CASSEUR" DE PALESTINIENS

Sharon continue donc sa politique de pilonnage, de nettoyage mais entre la peste et le choléra, il vaut mieux que ce soit lui qui ait été élu à la tête du Likoud car avec Netanyahou, la Cisjordanie aurait été entièrement colonisée. N'oublions pas que l'individu est le fils d'un affidé de Jabotinsky avec tout l'extrêmisme que cela représente. Faucon ou rapace de droite et même d'extrême droite, ministre des finances en son temps, donc bien placé pour financer la colonisation avec ses compères Sharansky (ex ministre de la construction et du logement), Avigdor Lieberman, ministre de l'infrastructure et Yuli Edelstein, vice-ministre de l'Intégration. Le Quatuor des colonisateurs au pouvoir, deux ont été éliminés mais il en reste encore deux. Tous nés hors palestine bien sûr comme celui que le père de celui que l'on surnomme Bibi. Ceux-là travaillent pour le sionisme dur rêvant du mythique Eretz Israël. Ils en sont les bras et la tête en Palestine. Etablis aux postes les meilleurs en ce qui concerne la colonisation, l'argent du contribuable partait directo pour les colons. Nous savions que ce cher Bibi, ne passerait pas, nous l'avions dit LA... vous pourrez comme ça admirer la photo où il transpire ce qu'il est, un haineux et d'ailleurs nous allons nous faire un plaisir de la remettre. La page des articles sur Netanyahou... il peut toujours remâcher sa rancoeur, le "vieux" Sharon est meilleur que lui, c'est dire où se situe le bon dans les dirigeants d'Israël...

SHARON L'EMPORTE SUR NETANYAHOU

par Françoise Germain-Robin

Bombardements et arrestations continuent à Gaza et en Cisjordanie : les Palestiniens font les frais de la victoire d’Ariel Sharon contre les extrémistes de son parti, le Likoud.

Le premier ministre israélien a conforté sa position, lundi soir, en remportant la majorité des votes du comité central du Likoud. Contrairement aux prévisions de la presse et aux sondages, Ariel Sharon a obtenu 2 433 voix (52 %) contre 1 929 (48 %) à son rival, l’ancien ministre des Finances, Benjamin Netanyahou. Ce dernier, opposé au retrait des colons de Gaza opéré le mois dernier, demandait que les primaires du parti pour les prochaines élections générales, normalement prévues en avril 2006, soient avancées à novembre. Sa victoire aurait obligé le premier ministre à démissionner et à provoquer des élections anticipées. Ariel Sharon triomphe donc de nouveau. À la veille du cinquième anniversaire de la seconde Intifada, qu’il avait déclenchée le 28 septembre 2000 par une incursion provocatrice sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, il a su montrer à ceux qui, dans son propre parti, l’accusaient d’avoir « viré à gauche », qu’il restait cet « homme à poigne » toujours prêt à « casser du Palestinien ».

L’offensive militaire qu’il a déclenchée le week-end dernier contre la bande de Gaza, avec bombardements d’artillerie, raids ariens, assassinats ciblés, n’est sans doute pas pour rien dans sa victoire à l’arraché. L’opération -, baptisée « Premières pluies » a continué hier avec le bombardement de trois ponts dans le nord de la Cisjordanie et du camp de réfugiés de Khan Younés dans le sud. Quand aux « assassinats ciblés », le chef d’état-major de l’armée a annoncé qu’ils allaient continuer, comme les arrestations de militants du Hamas et du Jihad islamique.

Pour la seule journée de lundi, 81 personnes ont encore été arrêtées en Cisjordanie, dans les régions de Bethléem, Ramallah et Hébron. Cette nouvelle rafle porte à 379 le nombre de Palestiniens arrêtés depuis dimanche. Il s’agit pour la plupart de dirigeants locaux du Hamas et du Jihad islamique susceptibles de se présenter aux élections municipales partielles prévues demain et en décembre. Parmi les plus importantes personnalités arrêtées figurent aussi des futurs candidats du Hamas aux législatives de janvier. C’est le cas de Cheikh Hassan Youssef, considéré comme le principal dirigeant du mouvement en Cisjordanie, qui devrait conduire la liste de son parti. L’Autorité palestinienne a demandé à la communauté internationale d’intervenir pour leur libération et celle de tous les prisonniers politiques palestiniens parmi lesquels figurent toujours Marwan Barghouti, député et chef du Fatah en Cisjordanie.

Sources : L'HUMANITE

Posté par Adriana Evangelizt